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Uribe accusé formellement de fraude et subornation de témoins

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L'ancien président colombien Alvaro Uribe est accusé par le parquet. (© KEYSTONE/AP/Lina Gasca)

Le parquet colombien a formellement accusé vendredi l'ex-président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) de fraude et de subornation de témoins, à l'occasion du premier procès pénal dans ce pays contre un ancien chef d'Etat.

Álvaro Uribe est soupçonné d'avoir "offert de l'argent liquide et autres avantages à certains témoins de faits délictueux pour qu'ils occultent la vérité", dans une affaire qui le lie à des groupes paramilitaires, selon l'accusation présentée par le procureur Gilberto Villarreal.

Lors de la reprise du procès qui a débuté le 18 mai, l'ancien président, qui comparait en visioconférence, a rappelé son innocence et demandé l'abandon des poursuites. "Je n'ai jamais pris l'initiative de rechercher des témoins. J'ai cherché à défendre ma réputation", a affirmé M. Uribe.

La juge Sandra Heredia a rejeté sa demande et reconnu comme d'éventuelles victimes, un sénateur, l'ex-épouse d'un paramilitaire qui a permis de relier M. Uribe à ces groupes armés, et deux anciens procureurs.

Considéré comme l'un des hommes politiques les plus influents de Colombie, M. Uribe, 71 ans, a affirmé avoir ressenti "un choc" en étant le premier ex-président à devoir se défendre devant un tribunal.

Accusé, sur plusieurs fronts, de liens avec le narcotrafic et les paramilitaires, il a subi un effet boomerang du système judiciaire colombien.

En 2012, il avait déposé une plainte contre un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, l'accusant d'avoir cherché à obtenir de faux témoignages le liant aux paramilitaires en guerre contre les guérillas de gauche entre les années 1990 et le début des années 2000.

La Cour suprême s'était abstenue de poursuivre M. Cepeda et avait au contraire commencé à enquêter sur M. Uribe. Les juges ont conclu qu'il avait lui-même tenté de manipuler les témoins pour discréditer son adversaire. Des faits pour lesquels il encourt une peine de six à 12 ans de prison.

Selon sa défense, l'ancien sénateur n'a fait que contacter des témoins pour qu'ils disent la vérité dans le cadre d'enquêtes sur son éventuelle implication avec des groupes paramilitaires, un lien qu'il a toujours nié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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SNCF: toujours des annulations et retards, l'enquête se poursuit

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L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, suscitant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin. (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

"On a une correspondance à Paris qu'on va rater, ça va être l'enfer": le trafic des trains SNCF reste perturbé en ce début de week-end au lendemain d'une attaque "massive" contre le réseau TGV. Cette dernière n'a pour l'heure n'a pas été revendiquée.

La situation s'améliore, mais le trafic ferroviaire restera perturbé samedi. En moyenne sept TGV sur 10 vont circuler sur les axes Nord, Bretagne et Sud-Ouest, avec des retards moyens de 1 à 2 heures, a annoncé la SNCF samedi matin. La circulation a repris normalement sur la ligne à grande vitesse Est.

Le trafic sera encore perturbé dimanche "sur l'axe Nord" mais il "devrait s'améliorer sur l'axe Atlantique pour les retours de week-end". L'axe Sud-Est n'est pas touché.

"Travaillé toute la nuit"

"Les agents de SNCF Réseau ont travaillé toute la nuit dans des conditions difficiles sous la pluie pour permettre une amélioration des circulations TGV sur les axes touchés par les actes de sabotage", dit encore la SNCF samedi matin.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant à proximité des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages...) ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau.

Une opération "bien préparée", organisée par une "même structure", a indiqué une source proche de l'enquête. Pour l'heure, aucune revendication n'a été reçue.

Plus de 50 enquêteurs mobilisés

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs.

Les investigations mobilisent plus de cinquante enquêteurs de la gendarmerie, selon une autre source proche du dossier. Des prélèvements effectués sur les différents lieux ont été envoyés aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour être analysés en urgence, a-t-on indiqué de même source.

Pagaille monstre vendredi

L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, suscitant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin.

Situation exceptionnelle oblige, en gare, des agents SNCF ont fait preuve de souplesse, laissant entrer davantage de personnes que de places assises dans les trains ou s'abstenant de contrôler des billets.

Les incendies volontaires ont touché des postes d'aiguillage à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle (LGV Est).

Un acte de malveillance a en revanche été déjoué sur la LGV Sud-Est, à Vergigny (Yonne), par des cheminots qui menaient des opérations d'entretien pendant la nuit, selon le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.

Sabotages similaires en Allemagne

Des sabotages similaires avaient eu lieu l'an dernier en Allemagne, ou sur la LGV Est, en janvier 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: Israël ordonne de nouvelles évacuations dans une ville du sud

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Le nouvel ordre d'évacuation a pour conséquence de réduire la zone humanitaire, obligeant des dizaines de milliers de personnes à vivre dans des tentes de fortune exiguës, selon des observateurs. Des dizaines de personnes ont été tuées à Khan Younès depuis lundi. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'armée israélienne a émis de nouveaux ordres d'évacuation pour les habitants de Khan Younès, élargissant son opération dans et autour de cette ville du sud de la bande de Gaza. Des dizaines de milliers de Palestiniens y ont déjà été déplacés depuis plusieurs jours.

Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a indiqué vendredi que plus de 180'000 personnes avaient déjà fui les violents combats à Khan Younès depuis le début lundi d'une nouvelle opération de l'armée israélienne dans la zone, après la découverte des corps de cinq captifs tués le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas en Israël.

L'armée avait ordonné lundi l'évacuation de certaines parties de Khan Younès, y compris dans un secteur précédemment déclaré zone humanitaire sûre. Elle a indiqué avoir lancé cette opération pour mettre fin aux tirs de roquettes depuis cette zone en direction d'Israël.

Mercredi, l'armée israélienne a mené à Khan Younès une opération de sauvetage et récupéré les corps de cinq captifs, parmi lesquels deux soldats et deux réservistes.

Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien, 111 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

Dizaines de morts depuis lundi

Samedi, l'armée a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de Khan Younès "d'évacuer temporairement vers la zone humanitaire d'Al-Mawasi" qui a été adaptée, le deuxième "ajustement" de ce type dans cette zone en une semaine, a expliqué l'armée.

Le nouvel ordre d'évacuation a pour conséquence de réduire la zone humanitaire, obligeant des dizaines de milliers de personnes à vivre dans des tentes de fortune exiguës, selon des observateurs. Des dizaines de personnes ont été tuées à Khan Younès depuis lundi.

Ces derniers mois, l'armée est retournée dans plusieurs zones de la bande de Gaza après avoir précédemment indiqué qu'il n'y avait plus de militants du Hamas.

L'offensive isralienne a fait au moins 39'175 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne aucune indication sur le nombre de civils et de combattants morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La pluie reporte l'épreuve du street à lundi

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Malgré le travail des bénévoles, les organisateurs ont décidé de différer de deux jours l'épreuve du street, à cause de la pluie. (© KEYSTONE/AP/Stefan Wermuth)

La pluie joue des mauvais tours aux organisateurs de Paris 2024. Elle les a contraints à décaler la première épreuve de skateboard.

L'épreuve masculine de street, prévue samedi, la première en skateboard des Jeux olympiques de Paris, a été reportée à lundi en raison de la pluie.

"En raison des mauvaises conditions météorologiques de la nuit dernière et à la suite d'une réunion ce samedi matin avec tous les organisateurs concernés, la décision a été prise de reporter l'épreuve masculine de skateboard street", a expliqué le comité d'organisation dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Canberra interdit l'exploitation d'un gisement d'uranium

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Découvert au début des années 1970, le gisement de Jabiluka est depuis des décennies l'objet de querelles juridiques entre peuples autochtones et compagnies minières. Selon l'Association nucléaire mondiale, il s'agit de l'un des plus grands gisements à forte teneur en uranium inexploités au monde. (© KEYSTONE/AP)

L'Australie a annoncé samedi interdire l'exploitation de l'un des plus grands gisements de minerai à forte teneur en uranium au monde. Elle a évoqué le "lien durable" du site avec les aborigènes.

Le gisement de Jabiluka, dans le nord de l'Australie, est entouré par le parc national de Kakadu, une zone tropicale parsemée de gorges et de cascades classée au patrimoine mondial de l'Unesco et qui figure dans le premier film "Crocodile Dundee".

Le Premier ministre Anthony Albanese a déclaré que le périmètre du parc national serait étendu au site de Jabiluka, qui n'a jamais été exploité, afin de respecter les souhaits exprimés depuis plusieurs décennies par les Mirrar, un peuple aborigène.

"Il n'y aura jamais d'exploitation"

"Ils cherchaient à obtenir la garantie qu'il n'y aurait jamais d'exploitation minière de l'uranium sur leurs terres", a déclaré M. Albanese devant des militants du Parti travailliste à Sydney. Cette mesure signifie qu'"il n'y aura jamais d'exploitation minière à Jabiluka", a-t-il affirmé.

En 2017, des archéologues ont découvert près du site de Jabiluka des haches et des outils de pierre datant de dizaines de milliers d'années.

Cette découverte est "la preuve du lien extraordinaire et durable que les Aborigènes et les indigènes du détroit de Torres ont entretenu avec notre terre", a déclaré M. Albanese. "Le peuple mirrar aime et prend soin de sa terre depuis plus de 60'000 ans. Cette magnifique région de l'Australie abrite des oeuvres d'art rupestre parmi les plus anciennes du monde", a-t-il ajouté.

Querelles depuis des décennies

Découvert au début des années 1970, le gisement de Jabiluka est depuis des décennies l'objet de querelles juridiques entre les peuples autochtones et les compagnies minières. Selon l'Association nucléaire mondiale, il s'agit de l'un des plus grands gisements à forte teneur en uranium inexploités au monde.

La société Energy Resources of Australia (ERA), contrôlée par le géant minier Rio Tinto, détenait des permis d'exploitation minières pour Jabiluka.

Grotte dynamitée

La conservation des sites autochtones a fait l'objet d'un examen approfondi en Australie après que Rio Tinto a dynamité en 2020 la grotte de Juukan Gorge pour exploiter un gisement de fer, déclenchant une vague de protestations. Cette grotte, vieille de 46'000 ans, contenait certains des artefacts parmi les plus anciens du pays et était considérée comme sacrée par l'un des peuples autochtones d'Australie.

L'opposition conservatrice australienne s'est, elle, engagée à construire des centrales nucléaires dans tout le pays si elle remporte les prochaines élections, allant à l'encontre d'une politique d'opposition au nucléaire en vigueur depuis 26 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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