International
Vaccination obligatoire: dizaines de milliers de manifestants à Vienne
Environ 40'000 manifestants, selon la police, se sont rassemblés samedi à Vienne à l'appel de l'extrême droite pour protester contre les mesures de confinement et la vaccination obligatoire. Ces mesures ont été annoncées la veille pour lutter contre la pandémie.
La foule, réunie au coeur de la capitale autrichienne à deux pas de l'ancien palais impérial de la Hofburg, agitait des banderoles dénonçant "fascisme", "tyrannie" et "corona-dictature" ou encore disant "non à la division de la société".
Le tout sous haute surveillance de la police, qui a procédé à une dizaine d'interpellations. Hormis quelques fumigènes et des jets de canettes, la manifestation s'est dans l'ensemble déroulée dans le calme.
Etoiles jaunes
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Karl Nehammer s'est indigné de l'utilisation par des participants d'étoiles jaunes portant l'inscription "Non vacciné", jugeant qu'un tel geste "insultait les millions de victimes de la dictature nazie et leurs familles".
Parmi ceux appelant à la "résistance", Katarina Gierscher, originaire de la province du Tyrol, avait fait six heures de route pour venir manifester.
"Ce n'est pas normal qu'on nous prive de nos droits", a déploré cette professeure de 42 ans qui garde ses quatre enfants à la maison depuis plusieurs mois. "La pression à l'école est trop forte", a-t-elle dit, citant les tests PCR réalisés chaque semaine dans les classes.
"Le gouvernement veut nous diviser, nous devons rester unis", a-t-elle ajouté, regrettant "la colère de certains vaccinés" à l'encontre de ceux qui ne le sont pas.
A l'appel de l'extrême droite
Le rassemblement était organisé à l'appel du parti d'extrême droite FPÖ, même si son chef Herbert Kickl, testé positif au coronavirus, était absent. Des membres de la mouvance radicale des identitaires ont également défilé.
Une semaine après avoir sévi contre les non vaccinés, le chancelier conservateur Alexander Schallenberg a annoncé vendredi un confinement des 8,9 millions d'habitants jusqu'au 13 décembre.
A compter de lundi, il ne sera plus possible de quitter son domicile sauf pour faire des courses, du sport ou pour des soins médicaux. Seules les écoles restent ouvertes.
Loi en préparation
Malgré ses réticences initiales, le gouvernement va en outre préparer une loi pour imposer la vaccination de la population adulte au 1er février 2022.
M. Schallenberg s'est excusé vendredi auprès des personnes vaccinées de devoir prendre de telles restrictions "radicales". Il s'en également pris aux "forces politiques dans ce pays qui s'opposent avec véhémence" à la vaccination, dénonçant un "attentat contre notre système de santé".
"Les prochaines semaines vont exiger un gros effort de notre part", a déclaré de son côté le président autrichien Alexander van der Bellen. "Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour briser cette vague et empêcher la suivante".
Dans une Europe redevenue l'épicentre de l'épidémie, les cas ont atteint ces derniers jours en Autriche des niveaux inédits depuis le printemps 2020: samedi, plus de 15'000 nouvelles contaminations ont été recensées, alors que le taux de vaccination se situe autour de 66% de la population, soit légèrement en deçà de la moyenne européenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
UBS sera fixé sur son sort en France le 15 novembre
La Cour de cassation a mis mercredi sa décision en délibéré au 15 novembre sur le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français.
La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français se penchait sur le recours de la banque aux trois clés dans la foulée d'une décision de la justice française remontant au 13 décembre 2021.
Ce jour-là, la banque aux trois clés a été condamnée à payer au total 1,8 milliard d'euros (1,7 milliard de francs au cours actuel) par la Cour d'appel de Paris, pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012, repérés notamment lors de réceptions, parties de chasse ou tournois de golf, afin de les convaincre d'ouvrir des comptes non-déclarés en Suisse.
Au total, au procès en appel, l'accusation avait évalué à 9,6 milliards d'euros le montant des avoirs dissimulés sur la période.
Le recours déposé par UBS avait suspendu la pénalité de 3,75 millions d'euros d'amende et la confiscation d'un milliard prononcées en appel. Il avait pour but de "permettre à la banque de minutieusement évaluer le verdict de la Cour d'appel et de déterminer les prochaines étapes, dans le meilleur intérêt de ses parties prenantes", expliquait alors le géant mondial de la gestion de fortune.
En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
International
Formule E: Edoardo Mortara roulera chez Mahindra
Edoardo Mortara (36 ans) continue sa carrière en formule E. L'Italo-Suisse né à Genève a signé un contrat de plusieurs années avec le team indien Mahindra.
Mortara évoluait en formule E depuis 2017 avec l'équipe Venturi, ensuite rebaptisée Maserati. Il compte six victoires dans la discipline et avait été vice-champion en 2021. Son coéquipier sera le Néerlandais Nyck de Vries (28 ans), de retour après un passage peu concluant en formule 1.
De Vries compte quatre succès en formule E. Il avait été champion du monde en 2021 lors de la saison 7 sous les couleurs de Mercedes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ambassadeur de France a quitté Niamey
L'ambassadeur de France au Niger a quitté Niamey tôt mercredi matin. Une exigence des militaires au pouvoir à laquelle Paris a fini par céder après plusieurs semaines de bras de fer.
"L'ambassadeur", Sylvain Itté, "et six collaborateurs ont quitté Niamey vers 4 heures du matin", a indiqué à l'AFP une source diplomatique. Son départ a été confirmé par une source au sein du ministère de l'Intérieur nigérien qui a précisé à l'AFP que l'avion était parti en direction du Tchad.
Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de M. Itté "dans les prochaines heures". Le lendemain, le régime nigérien arrivé au pouvoir par un putsch le 26 juillet avait dit attendre "que cette déclaration soit suivie d'actes officiels émanant des autorités françaises compétentes".
Les militaires exigeaient le départ de M. Itté du pays depuis fin août. Ils lui avaient retiré son immunité et son visa diplomatiques, mais Paris refusait jusqu'ici de le rappeler.
La France affirme depuis le coup d'Etat qu'elle ne reconnaît pas la légitimité des militaires au pouvoir et que son interlocuteur reste le président renversé Mohamed Bazoum.
Né à Bamako en 1959, Sylvain Itté était en poste depuis un an, quasiment jour pour jour, au Niger. Diplomate depuis 35 ans, il a été nommé ambassadeur en Uruguay en 2013, puis été ambassadeur en Angola de 2016 à 2020.
Départ des soldats
Emmanuel Macron a également annoncé dimanche que les 1500 soldats français déployés au Niger dans la lutte antidjihadiste quitteraient le pays d'ici la fin de l'année, une autre demande du régime de Niamey.
Selon M. Macron, la France met ainsi fin "à sa coopération militaire avec les autorités de fait du Niger, car elles ne veulent plus lutter contre le terrorisme".
Les militaires qui ont célébré ces annonces comme "une nouvelle étape vers la souveraineté du Niger", ont toutefois souhaité que ce retrait se fasse "dans un cadre négocié et d'un commun accord pour une meilleure efficacité".
Le Niger, comme ses voisins du Burkina Faso et du Mali, est la cible d'attaques djihadistes récurrentes sur son sol depuis plusieurs années.
Les relations entre Niamey et Paris, son ancienne puissance coloniale, sont au plus bas depuis le coup d'Etat du 26 juillet. Des manifestations et des rassemblements pour le retrait des troupes françaises au Niger ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans la capitale ces dernières semaines.
C'est le troisième pays sahélien qui demande le retrait des troupes françaises en moins de deux ans après le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des putschs.
La France doit "repenser sa présence"
"La France n'a pas su se retirer au bon moment et a voulu continuer de jouer le leader dans un contexte où l'environnement sociologique a fortement changé", et avec lui la façon dont elle est perçue en tant qu'ex-colonisateur, analyse Fahiraman Rodrigue Koné, chercheur principal à l'Institut des études de sécurité (ISS), spécialiste du Sahel.
"La France doit totalement repenser sa présence en Afrique, pas seulement au Sahel. On a des populations très jeunes, décomplexées qui ont accès à toutes les informations de ce qu'il se passe dans le monde, la France n'est plus la référence numéro 1 pour beaucoup", ajoute-t-il.
Les Etats-Unis, qui disposent de 1100 soldats au Niger, ont indiqué de leur côté évaluer leurs options quant à un éventuel retrait. La semaine dernière, l'Allemagne avait prévenu que sa centaine de soldats déployés au Niger pourrait également se retirer si la France choisissait cette option.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président de la compagnie aérienne Qantas refuse de démissionner
Le président de la compagnie aérienne Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission, au moment où la réputation du groupe australien est ternie par une série de scandales.
Devant une commission du Sénat australien, M. Goyder a assuré que les principaux actionnaires du groupe, qu'il a consultés il y a deux semaines, souhaitaient qu'il soit maintenu dans ses fonctions aux côtés de Vanessa Duson, la nouvelle patronne de Qantas.
"Tout en conservant la confiance de nos actionnaires et du conseil d'administration, je continuerai à exercer car je pense que nous avons des défis très importants à relever et des problèmes à résoudre", a insisté M. Goyder.
"Si cette confiance ne perdure pas, il est clair que je réexaminerai cette décision", a-t-il nuancé.
Des pilotes et des actionnaires de Qantas ont réclamé sa démission après que la réputation de Qantas a été mise à mal par une vague de licenciements jugés illégaux, et une flambée des prix des billets malgré les milliards de dollars australiens injectés par le gouvernement.
Ces controverses ont poussé vers la sortie l'ancien PDG de la compagnie aérienne, Alan Joyce, qui a annoncé le 5 septembre sa retraite anticipée après avoir exercé 15 ans à la tête de Qantas.
En outre, la direction de la compagnie est soupçonnée d'avoir fait pression sur le gouvernement pour empêcher Qatar Airways d'augmenter ses vols vers l'Australie.
La commission du Sénat enquête ainsi sur la décision du ministre australien des Transports qui a bloqué le projet de la compagnie qatarie d'offrir 21 vols supplémentaires par semaine vers les plus grandes villes d'Australie.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a pour sa part nié tout comportement protectionniste dans cette affaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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