International
Ukraine : Poutine et Xi discutent du plan de paix chinois, Washington "pas dupe"
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Vladimir Poutine a salué lundi la position "équilibrée" de Xi Jinping sur l'Ukraine. Il a dit considérer "avec respect" le plan de paix de Pékin, au début d'une visite du président chinois à Moscou scellant leur proximité face à l'Occident.
Alors que la visite d'Etat de trois jours de Xi en Russie a des allures d'appui à l'occupant du Kremlin, les Etats-Unis et l'Union européenne ont de leur côté manifesté leur soutien à Kiev en annonçant une nouvelle aide militaire.
Et le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé "le monde à ne pas être dupe" des propositions de la Chine pour régler le conflit en Ukraine qui, depuis l'offensive russe massive de février 2022, a entraîné un rapprochement entre Moscou et Pékin.
La Chine, qui revendique une influence diplomatique à la hauteur du poids de son économie, se pose en médiateur et a rendu public le mois dernier un document appelant notamment Moscou et Kiev à s'investir dans des pourparlers de paix.
"Position juste et équilibrée"
"Nous sommes toujours ouverts à un processus de négociations. Nous discuterons sans aucun doute de toutes ces questions, y compris de vos initiatives, que nous traitons avec respect", a déclaré Poutine au début de son entretien avec Xi au Kremlin.
"Je sais que vous (...) avez une position juste et équilibrée sur les questions internationales les plus pressantes", a-t-il ajouté. Le président chinois a, quant à lui, salué les "relations étroites" entre Pékin et Moscou, selon la traduction officielle en russe de ses propos.
Dans un article paru avant sa visite, Xi Jinping avait présenté son déplacement comme un "voyage d'amitié, de coopération et de paix".
Poutine de plus en plus isolé
Pour Poutine, la visite du Chinois est d'autant plus importante qu'il est de plus en plus isolé en Occident et visé depuis la semaine dernière par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.
Le Kremlin a fait savoir que leur tête-à-tête "informel" lundi serait suivi d'un dîner d'Etat, avant des discussions plus officielles mardi, avec la signature attendue d'accords devant approfondir la coopération russo-chinoise, en particulier dans la sphère économique.
"Ne pas être dupe"
Si la Chine, forte de son rôle dans la récente réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, met en avant ses propositions en vue d'un règlement de la situation en Ukraine, elle a du mal à convaincre les pays occidentaux.
Les Etats-Unis, qui accusent les autorités chinoises d'envisager de livrer des armes à la Russie, ce qu'elles démentent fermement, ont ainsi critiqué lundi le plan de paix de Pékin.
"Le monde ne doit pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit selon ses propres conditions", a lancé M. Blinken devant la presse.
Pour sa part, Kiev, qui joue la prudence avec le géant chinois, a exhorté lundi Xi Jinping à "user de son influence sur Moscou pour qu'il mette fin à la guerre d'agression".
L'UE débloque un milliard
Comme pour signifier son soutien à l'Ukraine face à l'appui de Pékin à Moscou, l'Union européenne a dit lundi avoir débloqué deux milliards d'euros pour acheter et livrer des munitions d'artillerie à l'armée ukrainienne.
Dans la foulée, Washington a annoncé une nouvelle tranche d'aide, de 350 millions de dollars, et assuré Kiev de son soutien "aussi longtemps que nécessaire".
Afficher l'entente Moscou-Pékin
Au-delà de l'Ukraine, ce sommet vise à afficher l'entente entre la Russie et la Chine, au moment où ces deux pays connaissent de vives tensions avec les Occidentaux, même si Moscou semble plus dépendant de Pékin que l'inverse.
Dans un article publié par un quotidien chinois, Vladimir Poutine a estimé que les relations russo-chinoises avaient "atteint le point culminant de leur histoire". Isolé en Europe et désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, le Russe a plus que jamais besoin de cette proximité avec Pékin.
Moscou ouvre une enquête contre la CPI
La diplomatie chinoise a appelé lundi la CPI, dont le siège est à La Haye (Pays-Bas), à éviter toute "politisation" et à respecter l'immunité des chefs d'Etat. Moscou a réagi en annonçant lundi une enquête pénale contre plusieurs magistrats de la CPI.
En signe de défiance, Poutine s'était rendu ce week-end à Marioupol, une ville ukrainienne dévastée par les bombardements russes.
Dépendance économique
Mais au-delà d'un appui diplomatique, la visite de Xi Jinping a aussi une importance sur le plan économique pour la Russie, qui a massivement réorienté son économie vers la Chine face aux sanctions occidentales liées au conflit en Ukraine.
Moscou a notamment augmenté ses exportations d'hydrocarbures vers les géants asiatiques, comme la Chine, pour compenser les embargos européens. Ce qui le rend de plus en plus dépendant vis-à-vis de Pékin, d'après les analystes.
Sur le terrain
Sur le terrain des opérations militaires dans l'est de l'Ukraine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé lundi que ses hommes contrôlaient "environ 70%" de la ville de Bakhmout, théâtre d'intenses combats depuis l'été dernier.
Il a aussi dit s'attendre pour fin mars-début avril à une contre-offensive de l'armée ukrainienne destinée selon lui à "couper les unités de Wagner des forces principales de l'armée russe".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès
Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.
Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.
Monney et Von Allmen en quête d'un podium
Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.
Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.
Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.
Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.
Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".
Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
Chiffre faramineux
Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.
Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.
Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.
Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.
Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".
Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.
Sondage
La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.
Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.
La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.
Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.
Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"
Vance
Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.
L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."
Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.
Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.
"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Australie: l'incitation à la haine sera plus sévèrement punie
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis des sanctions plus sévères contre l'extrémisme après l'attentat de Sydney dont la plus jeune victime, âgée de 10 ans, est enterrée jeudi.
Sajid Akram et son fils Naveed sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe Etat islamique selon M. Albanese.
Le Premier ministre a annoncé jeudi une série de mesures pour bannir "l'antisémitisme de notre société".
"Il est clair que nous devons faire plus pour combattre ce fléau néfaste, beaucoup plus", a-t-il déclaré aux journalistes.
Au centre funéraire de Chevra Kadisha à Sydney, une foule vêtue de noir s'est pressée jeudi matin pour dire adieu à Matilda, petite fille de dix ans, morte à l'hôpital des suites de l'attaque.
Certains portaient des bouquets de lys, d'autres des ballons pour rendre hommage à l'enfant, décrite comme "un rayon de soleil" dans un message de son école lu par un rabbin, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des photos prises quelques heures avant l'attaque montraient la fillette caresser des animaux au zoo avec un grand sourire.
"Souvenez-vous"
La famille de Matilda, qui a demandé aux médias de ne pas publier son nom de famille, avait quitté l'Ukraine pour s'installer en Australie dans les années 2010, avant l'invasion russe.
"Je n'aurais jamais imaginé que je perdrais ma fille ici. C'est juste un cauchemar", a déclaré sa mère, Valentyna, aux journalistes avant les funérailles.
Son père, Michael, a indiqué avoir choisi le prénom de l'enfant en référence à la chanson populaire "Waltzing Matilda", devenue un hymne national alternatif dans le pays.
"Nous sommes arrivés ici d'Ukraine, et Matilda a été notre première née ici en Australie", a-t-il dit plus tôt cette semaine. "Et j'ai pensé que Matilda était le prénom le plus australien qui puisse exister. "Alors souvenez-vous. Souvenez-vous de son nom."
La tante de Matilda avait indiqué sur la chaîne de télévision Channel Seven que la soeur cadette de la fillette, âgée de six ans, avait été témoin de l'attaque.
Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été pris en compte.
Le Premier ministre australien a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.
L'Australie va notamment mettre en place une liste d'organisations dont les dirigeants se sont livrés à l'incitation à la haine.
Selon la chaîne publique australienne ABC, Naveed Akram, le plus jeune des deux assaillants, était adepte d'un prédicateur prodjihadiste basé à Sydney.
La police a inculpé mercredi l'assaillant de 24 ans pour terrorisme et 15 meurtres. L'intéressé, grièvement blessé par la police pendant la fusillade, est selon les médias locaux sorti du coma mardi soir.
Son père, avec lequel il a mené l'assaut, Sajid Akram, a été abattu lors de l'attaque.
La police australienne enquête pour déterminer si les deux individus ont rencontré des extrémistes islamistes lors d'une visite aux Philippines quelques semaines avant l'attentat.
Après l'attaque, M. Albanese s'est engagé à mettre en place un contrôle plus strict des armes à feu. L'assaillant le plus âgé possédait six armes dûment enregistrées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil: loi pour réduire la peine de Bolsonaro approuvée
Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une proposition de loi pour réduire la peine de prison de l'ex-président Jair Bolsonaro. Ce dernier avait été condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat.
Le texte, porté par la majorité conservatrice et adopté à 48 voix contre 25 mercredi par le Sénat, pourrait réduire sa durée d'incarcération à deux ans et quatre mois.
Son approbation par la Chambre des députés la semaine dernière avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure, organisées dimanche, ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.
L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut apposer son veto à la loi de réduction de peine, mais celui-ci peut à son tour être annulé par le Congrès.
En l'état, Jair Bolsonaro, 70 ans, pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d'un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d'exécution des peines de la capitale brésilienne.
Le nouveau texte prévoit également d'accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.
Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, une semaine après son investiture.
Texte reformulé
Le sénateur centriste Renan Calheiros a qualifié le vote de "farce" et quitté la séance, accusant les alliés du gouvernement d'avoir laissé passer le texte en échange de soutien à une initiative augmentant la fiscalité sur certaines entreprises.
Le sénateur du Parti des travailleurs au pouvoir Randolfe Rodrigues a nié tout accord de ce type.
Au sein d'un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d'une amnistie totale.
Mais à l'approche des vacances parlementaires de fin d'année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait "une première étape".
La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l'issue d'une séance houleuse.
Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre haute, Espiridao Amin, allié de M. Bolsonaro, a changé la formulation du texte pour que la réduction de peine ne concerne que les personnes condamnées "pour des crimes contre l'Etat de droit".
Cela concerne donc l'ancien président et ses proches collaborateurs condamnés pour tentative de coup d'Etat, ainsi que les émeutiers du 8 janvier 2023.
"Voué au veto"
L'entrée en vigueur d'une éventuelle réduction de peine pour Jair Bolsonaro pourra être retardée si le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva décide de censurer le texte avant sa promulgation.
"Ce texte est voué au veto", a dit aux journalistes le sénateur de gauche Randolfe Rodrigues, le qualifiant de "lamentable".
Mais le Parlement aura le dernier mot et pourrait voter l'annulation du veto présidentiel.
Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre basse, Paulinho da Força, l'a qualifiée de "geste de réconciliation" dans un pays fortement polarisé.
En septembre, à l'issue d'un procès historique, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.
Selon l'accusation, ce projet putschiste, qui prévoyait même l'assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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