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Le président ukrainien en opération séduction à Washington

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Le président américain Volodymyr Zelensky et son épouse Olena avec le secrétaire américain à la défense Lloyd Austin (à droite). (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Beaucoup de remerciements, mais aussi un plaidoyer pour que l'aide américaine, massive, perdure: le président ukrainien Volodymyr Zelensky est venu défendre sa cause jeudi à Washington, face à des parlementaires américains qui ne sont pas tous convaincus, loin de là.

Dans son habituelle tenue kaki, il a commencé sa journée au congrès et l'a poursuivie à la Maison-Blanche, où il a été reçu par le président américain Joe Biden avec force gestes d'affection et assurances de soutien.

"Nous sommes avec vous, nous restons avec vous", lui a dit le démocrate de 80 ans, en détaillant une nouvelle aide militaire, mais sans les missiles tactiques à longue portée que Kiev réclame avec insistance. Joe Biden a toutefois garanti qu'un autre armement américain emblématique, les chars Abrams, arriveraient en Ukraine "la semaine prochaine".

Remerciements

Volodymyr Zelensky, lui, a multiplié les "thank you", en particulier pour la "très puissante" assistance annoncée jeudi, qui comprend notamment des équipements de défense antiaérienne. Il a plusieurs fois tenu à exprimer sa gratitude pour le congrès américain, qui débat actuellement sur le vote d'une nouvelle enveloppe d'aide à l'Ukraine, dont certains élus trumpistes ne veulent pas entendre parler.

Joe Biden a lui asséné qu'il n'y avait "pas d'alternative" et a glissé qu'il comptait sur le "discernement" des parlementaires. Conscient du risque de lassitude de la part du grand allié américain, le président ukrainien avait dans la matinée averti les élus républicains que son pays risquait de perdre la guerre si le flot d'aide s'arrêtait net.

"J'ai souligné qu'une victoire de l'Ukraine garantirait que ni la Russie ni aucune autre dictature ne déstabilise à nouveau le monde libre", a-t-il indiqué sur le réseau social X (ex-Twitter). "Pour gagner, nous devons rester unis", a-t-il insisté.

Au Capitole, le chef d'Etat devenu chef de guerre est arrivé sur une autre sorte de champ de bataille, politique et financier. Il y a d'un côté le Sénat, à majorité démocrate certes, mais où l'opposition républicaine est plutôt favorable à l'aide à l'Ukraine.

"Rendre des comptes"

Il y a de l'autre la chambre des représentants, dominée par les conservateurs depuis janvier et où une poignée d'élus de droite appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev. L'ambiance a bien changé dans la capitale américaine depuis la visite de Volodymyr Zelensky le 21 décembre 2022 et son discours, sous les acclamations, devant le congrès d'alors.

Il n'a échappé à personne que le patron républicain de la chambre des représentants, Kevin McCarthy, n'avait pas escorté le dirigeant ukrainien à son arrivée jeudi au Capitole, ce qu'a fait en revanche le chef de file des républicains au Sénat, Mitch McConnell.

Kevin McCarthy, mis sous pression par l'aile droite de son parti, avait dit mardi qu'il demanderait à son visiteur de rendre "des comptes sur l'argent que nous avons déjà dépensé".

Le républicain Michael McCaul, chef de la commission des affaires étrangères de la chambre des représentants, s'est toutefois montré optimiste sur l'approbation d'une nouvelle aide de 24 milliards de dollars. "Ils en ont besoin et ils vont l'obtenir", a assuré l'élu du Texas.

Pas de missiles ATACMS

La Maison-Blanche, en dépit de toutes les assurances de soutien, n'a toutefois pas accédé à une demande répétée des Ukrainiens. Le président Biden a "décidé qu'il ne fournirait pas de [missiles] ATACMS, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse. "Il n'a pas exclu cette possibilité à l'avenir", a-t-il précisé.

Joe Biden est, lui aussi, conscient du risque d'essoufflement alors que le conflit se prolonge et que l'hiver approche.

Dans la nuit, une attaque russe nocturne "massive" a visé plusieurs villes en Ukraine, faisant trois morts à Kherson, dans le sud, et sept blessés à Kiev, la capitale.

"La Russie croit que le monde va se lasser et la laisser brutaliser l'Ukraine sans conséquence", avait averti mardi à la tribune des Nations unies le président américain, qui doit briguer l'an prochain un second mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le premier sprint pour Tim Merlier

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Tim Merlier peut lever les bras: le premier sprint du Giro est pour lui. (© KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto/)

Le Belge Tim Merlier a enlevé au sprint la 3e étape du Tour d’Italie disputée sur 166 km entre Novara et Fossano. Tadej Pogacar, qui a tenté d’anticiper le sprint, conserve le maillot rose de leader.

Lors du premier sprint de ce Giro, Tim Merlier a devancé l’Italien Jonathan Milan et l’Erythréen Binam Girmay pour cueillir une huitième victoire en 2024. Cette étape a été marquée par le contre de Pogacar après une attaque du Danois Mikkel Honoré dans l’ultime bosse.

Le Slovène a insisté avec dans sa route Geraint Thomas, le deuxième du général et sans doute son unique rival dans ce Tour d’Italie. Les deux hommes ont été repris à 300 m de la ligne. Mais comme lors des deux premières étapes, Tadej Pogacar a payé de sa personne pour faire de ce Giro un véritable show à sa gloire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Singapore Airlines passe commande de carburant durable à Neste

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Singapore Airlines compte mélanger ce carburant dit durable avec du kérosène (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Singapore Airlines va être le premier client de la compagnie pétrolière finlandaise Neste, qui a construit la plus grande usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) du monde sur l'aéroport de Singapour, ont annoncé lundi les deux entreprises.

Le premier transporteur asiatique a signé un accord avec Neste pour acheter et mélanger 1000 tonnes de SAF avec du kérosène, qu'il utilisera avec sa branche low-cost Scoot, selon un communiqué.

Numéro un du secteur, Neste a agrandi l'an dernier une raffinerie sur l'aéroport de Singapour-Changi, pour en faire, selon ses dires, la plus importante unité de production de SAF au monde, avec une capacité d'un million de tonnes par an.

Le carburant d'aviation durable est fabriqué à partir de déchets et résidus de matières premières renouvelables, permettant de réduire de 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène classique sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.

Cité dans le communiqué Alexander Kueper, vice-président pour l'aviation durable chez Neste, dit espérer que cet accord encouragera "une plus grande utilisation adoption des SAF dans toute la région Asie-Pacifique".

Singapour a déclaré en février vouloir demander progressivement à partir de 2026 aux compagnies desservant la cité-Etat d'utiliser des carburants bas carbone. Les compagnies devront utiliser du carburant mélangé avec 1% de SAF en 2026, une teneur qui devra augmenter graduellement jusqu'à 3 à 5% d'ici 2030.

Le SAF est utilisable directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile, et 100% d'ici à 2030. Mais ce carburant bas carbone reste 3 à 5 fois plus cher, et les autorités singapouriennes doivent instaurer une surtaxe sur les billets pour amortir le différentiel de coût.

L'aviation est responsable de 2 à 3% des émissions totales de CO2 mais reste un des secteurs les plus difficiles à décarboner. L'utilisation de carburants durables est vue comme une solution incontournable, mais sans doute insuffisante pour couvrir les besoins de tous les avions.

L'objectif de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Hamas dit avoir accepté une proposition de cessez-le-feu

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Un responsable du Hamas a indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que "la balle est désormais dans le camp" d'Israël qui a le choix "entre accepter l'accord de cessez-le-feu, soit y faire obstacle". (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le Hamas a indiqué lundi avoir informé l'Egypte et le Qatar qu'il acceptait leur proposition pour un cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza dévastée par sept mois de guerre.

Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre qatari cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani et le chef du Renseignement égyptien, Abbas Kamel, les informant que "le Hamas avait approuvé leur proposition d'accord de cessez-le-feu", selon un communiqué publié sur le site du mouvement palestinien, qui ne donne pas de détails sur le contenu de l'offre.

Un responsable du Hamas a indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que "la balle est désormais dans le camp" d'Israël qui a le choix "entre accepter l'accord de cessez-le-feu, soit y faire obstacle".

A Rafah, ville de la lisière sud de la bande de Gaza où l'armée avait exhorté lundi matin les habitants de certains quartiers à quitter la ville en vue d'une opération militaire israélienne, l'annonce du Hamas a été accueillie par des scènes de liesse et des tirs en l'air.

Les gens se réjouissent et remercient Dieu, a rapporté un correspondant de l'AFP sur place, "des gens pleurent de joie et il y a des tirs en l'air de célébration".

Une habitante, Nour al-Fara, 56 ans a indiqué à l'AFP que l'annonce du cessez-le-feu l'avait "emplie de joie". "Je me suis agenouillée pour remercier Dieu, surtout parce que nous étions dans une telle anxiété depuis ce matin, faisant nos bagages pour nous préparer à partir. Mais nous n'avons jamais cessé de prier".

Pas en vigueur

L'annonce du Hamas "ne veut pas dire que le cessez-le-feu est en vigueur, la partie israélienne n'ayant pas communiqué sa position", a souligné un autre responsable du Hamas interrogé par l'AFP.

Une médiation Egypte-Qatar-Etats-Unis tente depuis plusieurs mois d'arracher une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, censée englober une pause dans les combats et la libération de détenus palestiniens des prisons israéliennes contre celle d'otages israéliens enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.

Un cycle de négociations indirectes avait pris fin dimanche au Caire, sans avancée. Le Hamas réclamait que l'accord de trêve prévoie la fin de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, ce que refuse Israël qui se dit déterminé à anéantir le Hamas.

L'attaque du 7 octobre a entraîné la mort, côté israélien, de plus de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.

Depuis le 7 octobre, l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a fait plus de 34'700 morts, majoritairement des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, tenu par le Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Union européenne autorise le rachat de US Steel par Nippon Steel

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Le rachat a été approuvé par les conseils d'administration d'US Steel et de Nippon Steel, mais aux Etats-Unis, l'opération a suscité des inquiétudes concernant la sécurité nationale (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Bruxelles a autorisé lundi l'acquisition du sidérurgiste américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour 14,9 milliards de dollars (13,5 milliards de francs), un projet menacé par le rejet du président américain Joe Biden.

La Commission européenne estime que l'opération "ne soulève pas de problèmes de concurrence" dans l'UE, compte tenu des positions limitées des entreprises" sur ce marché.

Plus important groupe sidérurgique japonais, Nippon Steel a annoncé en décembre vouloir racheter US Steel. L'opération a été approuvée par les deux conseils d'administration mais elle a suscité aux Etats-Unis des inquiétudes concernant la sécurité nationale.

Le président Joe Biden, en campagne pour un second mandat, s'y oppose au nom de la défense des "travailleurs" américains. Son rival, le républicain Donald Trump a déjà promis qu'il bloquerait ce rachat s'il retournait à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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