Rejoignez-nous

International

Au téléphone avec Zelensky, Xi appelle à "la négociation"

Publié

,

le

Le président ukrainien Zelensky a eu un entretien téléphonique avec son homologue chinois, le premier entre les deux dirigeants depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022. (© KEYSTONE/EPA/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT)

Le président chinois Xi Jinping a assuré à son homologue ukrainien que "la Chine a toujours été du côté de la paix". Lors du premier entretien téléphonique entre les deux hommes depuis le début de la guerre, Xi a appelé à "la négociation".

"Sur le sujet de la crise ukrainienne, la Chine a toujours été du côté de la paix et sa position fondamentale est de promouvoir un dialogue de paix", selon la télévision d'Etat CCTV. "Le dialogue et la négociation" sont la "seule issue" au conflit avec la Russie, a encore assuré le dirigeant.

De son côté, le président ukrainien a déclaré avoir eu un "long et significatif" entretien avec son homologue chinois, dans un tweet confirmé par la présidence ukrainienne à l'AFP. Il a aussi dit espérer "une poussée puissante du développement des relations bilatérales" entre Kiev et Pékin.

La conversation entre les deux chefs d'Etat a duré "presqu'une heure", a précisé à l'AFP le porte-parole de M. Zelensky, Serguiï Nykyforov. Il s'agit du premier échange connu entre les deux hommes depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. Leur dernier appel remontait à juillet 2021.

"Officiellement neutre"

Volodymyr Zelensky avait jugé "nécessaire" en février dernier de "travailler" avec la Chine pour oeuvrer à une résolution du conflit avec la Russie.

Il avait réitéré en mars son souhait de dialoguer avec son homologue chinois sur ce sujet et "attendre une réponse" de sa part. Mais selon des experts, Pékin ne répondait pas aux propositions ukrainiennes.

Officiellement, la Chine se dit officiellement neutre, mais le président chinois Xi Jinping n'a jamais condamné l'invasion russe et n'avait même pas parlé au téléphone, jusqu'ici, avec le président Zelensky.

A l'inverse, il s'est rendu il y a peu à Moscou pour y réaffirmer son partenariat avec le président russe Vladimir Poutine, aux allures de front anti-occidental.

"Plan de paix"

La Chine avait publié auparavant, en février, un document en 12 points présentant sa position sur le conflit en Ukraine. L'initiative, parfois perçue comme un plan de paix, exhorte notamment Moscou et Kiev à tenir des pourparlers.

Le texte s'oppose également à tout recours à l'arme nucléaire et appelle à respecter l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu également celle de l'Ukraine dont une partie du territoire est sous contrôle russe.

Pékin n'a pas reconnu en septembre l'intégration de quatre territoires du Donbass ukrainien à la Fédération de Russie et ne l'avait pas fait non plus en 2014 lors de l'annexion de la Crimée.

La Chine, qui n'a pas condamné publiquement la guerre en Ukraine, a fortement accru ces derniers mois sa coopération politique et économique avec son voisin russe.

Tumultueuses durant la Guerre froide, les relations Pékin-Moscou se sont nettement renforcées ces dernières décennies pour faire front commun face à l'influence des Etats-Unis.

Lors d'une visite en Chine début avril, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron avait incité Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison" vis-à-vis de l'Ukraine et l'avait pressé de ne pas livrer d'armes à Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: le chef de l'Otan en visite, frappe meurtrière à Odessa

Publié

le

Déjà fortement bombardée au début des hostilités, comme ici il y a un peu plus de deux ans, Odessa a de nouveau été victime des frappes russes qui ont fait au moins quatre victimes (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Le secrétaire général de l'Otan, en visite à Kiev, et le président ukrainien ont insisté lundi sur la nécessité de livrer plus d'armes occidentales à l'Ukraine, les soldats russes profitant des ratés de l'assistance occidentale pour avancer sur le front.

Depuis l'échec de leur contre-offensive de l'été 2023, les Ukrainiens sont sur la défensive. La Russie a pris l'initiative et grignote du terrain dans l'est, malgré de lourdes pertes, depuis le début de l'année, face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions.

Les militaires russes effectuent parallèlement des frappes de missiles et de drones quasi quotidiennes sur des villes ukrainiennes et des infrastructures. Pour repousser ces attaques, Kiev demande aux Occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Lundi, encore, un tir de missile sur Odessa, un grand port de la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, a fait au moins quatre morts et 32 blessés, a annoncé le gouverneur régional Oleg Kiper.

"Sauver des vies"

Selon des données préliminaires, il s'agit de la frappe d'un missile balistique avec des sous-munitions, une arme qui libère de nombreuses petites charges explosives, a-t-il poursuivi, sur Telegram.

L'attaque a touché une des zones les "plus populaires" d'Odessa, "où les gens se promènent avec leurs enfants, leurs chiens, font du sport...", a-t-il dénoncé.

D'après le gouverneur, une enfant de quatre ans est dans un état "extrêmement grave", six adultes sont en soins intensifs et un homme est mort d'une crise cardiaque causée par l'attaque.

Sur des images diffusées par des médias ukrainiens, on peut voir un bâtiment en bord de mer en feu: il appartient à l'Académie juridique d'Odessa et est connu pour ressembler à un petit château.

Besoins rappelés

"Des livraisons d'armes à nos soldats dans les temps et des solutions dans les temps en termes de défense antiaérienne suffisante pour l'Ukraine sont ce dont nous avons besoin pour sauver des vies", a réagi le président Volodymyr Zelensky, dans son discours du soir.

Dans ce contexte difficile, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est rendu lundi dans la capitale ukrainienne, où il a rencontré M. Zelensky.

"Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille", a admis M. Stoltenberg, une allusion au retard considérable qu'ont pris les livraisons américaines et européennes d'équipements militaires.

"Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte", a-t-il assuré, soulignant que "davantage d'aide est en route" et que de nouvelles annonces d'aide sont attendues pour "bientôt".

M. Stoltenberg a en conséquence appelé les alliés à mettre en place "un engagement financier majeur et pluriannuel (...) pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme".

La Russie "doit comprendre qu'elle ne peut pas gagner", a encore dit le chef de l'Alliance atlantique.

Crainte d'une offensive russe

A ses côtés, M. Zelensky a exhorté les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes pour "faire échouer" la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou est, selon Kiev, en train de préparer.

"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a martelé M. Zelensky aux côtés de M. Stoltenberg, relevant que la Russie "tente de tirer profit" des retards dans l'aide occidentale.

"L'artillerie, (les obus de) calibre 155 mm, les armes de longue portée et la défense antiaérienne, principalement les systèmes Patriot. C'est ce que nos partenaires ont et ce qui devrait maintenant fonctionner ici en Ukraine pour détruire les ambitions terroristes de la Russie", a lancé le chef de l'Etat ukrainien.

Ces derniers jours, Moscou a revendiqué la conquête de plusieurs villages dans l'est de l'Ukraine.

Lundi, l'armée russe a dit avoir pris Semenivka, au nord-ouest d'Avdiïvka, une ville-forteresse prise par les Russes en février, et, la veille, elle avait revendiqué l'occupation de Novobakhmoutivka.

Dimanche, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes, supérieures en nombre et en armes, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a quant à lui prédit la semaine dernière que la situation empirerait autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Masters 1000 de Madrid: Nadal continue son parcours

Publié

le

Rafael Nadal a tout donné pour signer un nouveau succès (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Rafael Nadal poursuit son parcours victorieux au Masters 1000 de Madrid. Le vétéran espagnol a battu l'Argentin Pedro Cachin (ATP 91) 6-1 6-7 (5/7) 6-3 au 3e tour dans un match long de 3h0

Le Majorquin, qui aura bientôt 38 ans, a remporté un véritable combat plein de rebondissements face au tenace Argentin. Nadal n'aura toutefois pas trop le temps de fêter cette victoire.

Il sera en effet à nouveau sur le court dès mardi pour y affronter le Tchèque Jiri Lehecka. La récupération sera primordiale pour le joueur aux 22 titres en Grand Chelem. Mais le fait d'avoir déjà aligné trois succès à Madrid est encourageant à quelques semaines de Roland-Garros.

Grande valeur

"Je vais voir dans quel était je me lèverai demain (mardi)", a déclaré Nadal, interviewé sur le court. "Je profite à fond de jouer ici, je ne peux pas demander plus, tout ce temps que j'accumule sur le court cette semaine a une grande valeur pour moi, tant émotionnellement que tennistiquement."

Contre Cachin lundi, un adversaire qui n'avait plus gagné un match depuis octobre avant son embellie madrilène, Nadal n'a pas eu à sortir l'artillerie lourde dans le premier set. Tout s'est compliqué ensuite, quand sa balle s'est mise à faire moins mal et que l'Argentin a lui trouvé son rythme.

Quand il a perdu le deuxième set, cloué par un passing sur un service-volée, et que l'horloge affichait 2 heures et 12 minutes de match, on s'inquiétait pour la capacité du Majorquin à tenir le choc, avec ses limites physiques du moment. Mais il a trouvé les ressources pour s'en sortir tant bien que mal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

NBA: les San Antonio Spurs joueront deux matches à Paris

Publié

le

Victor Wembanyama (1) jouera deux matches dans son pays en janvier (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

Les San Antonio Spurs du Français Victor Wembanyama disputeront deux matches de la prochaine saison régulière de NBA à Paris. Ils affronteront les Indiana Pacers les 23 et 25 janvier 2025.

"Paris, on revient!! Et pour deux matches", a indiqué la NBA sur son compte X en français. Si la capitale française accueillera pour la troisième année d'affilée une rencontre de saison régulière de NBA, il s'agira d'une première pour la franchise texane dans laquelle évolue Wembanyama. Le lieu de la rencontre n'a pas été précisé, alors que les deux dernières éditions du "Paris Game" avaient eu lieu à Bercy.

En janvier, les Cleveland Cavaliers ont ainsi dominé les Brooklyn Nets dans cette salle. Un an plus tôt, ce sont les Chicago Bulls qui avaient remporté cette rencontre délocalisée face aux Detroit Pistons.

La venue des Spurs était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, dans le sillage de l'émergence du phénomène Victor Wembanyama (20 ans, 2,24 m), sélectionné par la franchise texane comme premier choix du premier tour de draft en juin dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Six ans après l'incendie de Mati, six personnes jugées coupables

Publié

le

Six ans après l'incendie de Mati qui avait fait plus de 100 morts, six des 21 personnes jugées ont été condamnées à des peines de prison avec sursis. (© KEYSTONE/AP/THANASSIS STAVRAKIS)

Près de six ans après l'incendie de Mati, au nord-est d'Athènes, qui avait fait plus de cent morts, six des 21 personnes poursuivies ont été condamnées à des peines de prison avec sursis et 40'000 euros chacune pour homicides involontaires et négligence criminelle.

Le tribunal correctionnel d'Athènes a annoncé la sentence lundi. Parmi les responsables condamnés à payer ces 40'000 euros et qui n'iront pas en prison figurent notamment le chef des pompiers de l'époque, mais aucun des dirigeants politiques poursuivis.

Les maires des communes locales et la gouverneure de la région de l'Attique où s'est déroulé le drame ont été relaxés, provoquant la colère des proches des victimes présents au tribunal, selon la radio Skai.

Le 23 juillet 2018, autour de la ville balnéaire de Mati, la majorité des victimes avaient été piégées par les flammes alors qu'elles se trouvaient coincées dans les embouteillages en tentant de fuir la zone. D'autres se sont noyées en s'échappant par la mer. Au total, 104 personnes sont mortes et plusieurs dizaines d'autres ont été blessées, faisant de cet incendie le pire de l'histoire de Grèce.

Le gouvernement de l'époque, alors dirigé par le leader de gauche Alexis Tsipras, avait souligné la difficulté à évacuer les victimes ce jour-là avec des vents soufflant à près de 120 km/h.

Mais la police et les pompiers avaient livré des rapports contradictoires. Et la justice avait engagé des poursuites pour "négligence criminelle" contre 21 responsables du service d'incendies, de la police portuaire et de la protection civile ainsi que des autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

Vous vous lancez dans de nouveaux plans. Ce lundi est, tout bonnement, idéal pour présenter vos idées et atteindre vos objectifs.

Les Sujets à la Une

X