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International

Poutine et Xi célèbrent leur relation "spéciale" face à l'Occident

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Le dirigeant chinois a dit avoir signé avec son homologue russe un accord pour une "nouvelle ère" dans les relations russo-chinoises. (© KEYSTONE/AP/Alexey Maishev)

Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué mardi l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux. Le président russe a appuyé prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter.

L'initiative chinoise, qui préconise des pourparlers de paix, comporte des éléments qui peuvent "servir de base à un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts en Occident et à Kiev", a lancé le Russe.

"Toutefois, nous n'observons pas pour l'heure une telle disposition de leur côté", a-t-il ajouté, au côté de son homologue qui, pour sa part, a souligné que Pékin était "pour la paix et le dialogue" en Ukraine.

Vladimir Poutine et Xi Jinping s'exprimaient après un sommet au Kremlin qui, en l'absence de percée sur l'Ukraine, visait avant tout à démontrer la solidité des relations entre la Russie et la Chine, dans un contexte de vives tensions entre ces pays et les Occidentaux.

Zelensky attend une réponse de Pékin

A Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part dit avoir "invité" la Chine à faire partie du règlement du conflit et "attendre sa réponse", ajoutant "recevoir des signaux mais rien de concret".

"On ne peut pas raisonnablement considérer que la Chine soit impartiale" en ce qui concerne l'Ukraine, a déclaré plus tard un porte-parole de la Maison Blanche. Pékin "n'a ainsi pas condamné" l'invasion russe, "n'a pas arrêté d'acheter du pétrole russe", a souligné John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Il a par ailleurs accusé Pékin de "répercuter la propagande russe" sur le fait que la guerre en Ukraine serait le résultat d'une agression occidentale. Le porte-parole de l'exécutif américain a estimé que les deux pays n'étaient pas liés par une réelle "alliance", mais par un "mariage de raison".

"Nouvelle ère"

Le président chinois a lui estimé que les relations entre Pékin et Moscou entraient dans "une nouvelle ère", après avoir signé avec son homologue russe une déclaration sur "l'approfondissement du partenariat stratégique" russo-chinois.

Le maître du Kremlin, qui a déroulé le tapis rouge à Xi Jinping pour cette visite d'Etat s'achevant mercredi, a salué la "nature spéciale des relations russo-chinoises".

Etats-Unis et Otan fustigés

Dans une déclaration commune aux accents de guerre froide, les deux dirigeants ont aussi vivement attaqué l'Occident, accusant les Etats-Unis de "saper" la sécurité internationale pour conserver leur "avantage militaire", et exprimé leur "préoccupation" face à la présence croissante de l'Otan en Asie.

Autre écho à la guerre froide, la Russie et la Chine ont affirmé qu'une guerre nucléaire ne devait "jamais" avoir lieu, dans la déclaration signée par les deux dirigeants.

Le président russe a aussi menacé de "répliquer" si Londres fournit à l'Ukraine des obus contenant de l'uranium appauvri, comme cela a été évoqué par une responsable britannique.

"Camarade Xi"

Il a été nettement plus chaleureux avec son hôte chinois, lui donnant du "cher ami" et du "camarade Xi". Les deux dirigeants ont même trinqué au cours d'un dîner d'Etat à la "prospérité" des peuples russe et chinois.

"La coopération russo-chinoise a des possibilités et des perspectives vraiment illimitées", s'est exclamé Poutine pendant ce repas.

Le déplacement à Moscou de Xi constitue un soutien important au chef de l'Etat russe qui est visé depuis la semaine dernière par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Traité en paria par les Occidentaux depuis le début du conflit en Ukraine, le Russe peut compter sur Pékin pour briser l'isolement : Xi Jinping l'a ainsi invité à se rendre en Chine cette année.

Kishida en Ukraine

Hasard du calendrier ? Alors que Xi montrait son soutien à Moscou, le Premier ministre japonais Fumio Kishida est arrivé mardi en Ukraine, où M. Zelensky a salué un "défenseur puissant de l'ordre international".

M. Kishida est en particulier allé dans la ville-martyre de Boutcha, près de Kiev, où des soldats russes sont accusés d'avoir commis des atrocités lorsqu'ils l'occupaient, et a exprimé son "indignation".

S'exprimant devant la presse au côté du dirigeant japonais, Volodymyr Zelensky a quant à lui annoncé qu'il participerait en visioconférence au sommet du G7 prévu pour mai à Hiroshima.

Le dirigeant japonais était le seul chef d'Etat ou de gouvernement d'un pays membre du G7 à ne pas encore avoir effectué un voyage dans la capitale ukrainienne depuis le début du conflit en février 2022.

Mise en garde de Washington

Face à la médiation chinoise sur l'Ukraine, les alliés de Kiev ont globalement exprimé leur scepticisme. Washington accuse même les autorités chinoises d'envisager de livrer des armes à la Russie, ce qu'elles démentent.

Lundi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait affirmé que le monde ne devait "pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit (en Ukraine) selon ses propres conditions".

Accord gazier

Au-delà des considérations stratégiques, la rencontre entre Poutine et Xi a consacré le renforcement du partenariat économique entre leurs deux pays, notamment sur le plan des hydrocarbures.

La visite du président chinois en Russie intervient au moment où cette dernière a massivement réorienté son économie vers la Chine, face aux lourdes sanctions occidentales dont elle est la cible.

Dans ce contexte, Vladimir Poutine a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec Xi Jinping sur le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie 2, qui permettra à la Russie de fournir 50 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires par an.

Plus tôt, le chef de l'Etat russe, soucieux de trouver de nouveau débouchés aux hydrocarbures boycottés par l'Europe, avait assuré à son homologue que son pays était "en mesure de répondre à la demande croissante de la Chine en énergie".

Comme un symbole, le géant russe Gazprom a annoncé mardi avoir livré la veille une quantité "record" de gaz via le gazoduc transfrontalier "Force de Sibérie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Bafta: "The Brutalist" et "Conclave" au coude-à-coude

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Demi Moore (en photo), Timothée Chalamet ou encore Ariana Grande sont attendus à Londres sur le tapis rouge. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Les polémiques récentes autour d'"Emilia Perez" vont-elles plomber ce film aux Bafta, au profit du thriller papal "Conclave" et du monumental "The Brutalist"? Réponse dimanche soir à Londres, lors de la cérémonie des récompenses britanniques du cinéma.

L'année dernière, le blockbuster "Oppenheimer" avait écrasé la concurrence avec ses sept statuettes. Pour cette édition, la fresque musicale du Français Jacques Audiard "Emilia Perez", nommée 11 fois et déjà récompensée à Cannes et aux Golden Globes, s'annonçait comme l'un des favoris.

Mais la découverte fin janvier d'anciens tweets racistes et islamophobes de l'actrice Karla Sofía Gascón a fait exploser en vol la campagne du film, relançant la course à quelques jours de cette soirée de gala au Royal Festival Hall.

Le palmarès des Bafta, qui donnent le ton des Oscars organisés 15 jours plus tard à Los Angeles, promet donc d'être particulièrement scruté lors de cette cérémonie animée par le "Docteur Who" écossais David Tennant.

Demi Moore, Timothée Chalamet ou encore Ariana Grande sont attendus à Londres sur le tapis rouge, en l'absence cette année du prince William, président d'honneur des Bafta, et de son épouse Kate, a indiqué Kensington Palace sans plus de détails.

"Conclave", du cinéaste allemand Edward Berger, grand vainqueur à Londres il y a deux ans avec son adaptation d'"A l'Ouest, rien de nouveau", fait la course en tête avec 12 nominations.

Ce film sur les jeux de pouvoirs et les trahisons lors de l'élection d'un pape pourrait enfin offrir son sacre au Britannique Ralph Fiennes, qui n'a jamais reçu le Bafta du meilleur acteur.

Mais la concurrence de "The Brutalist", épopée de trois heures sur un architecte survivant de la Shoah incarné par Adrien Brody, s'annonce redoutable dans neuf catégories.

Ils se disputeront la statuette du meilleur film avec la Palme d'or "Anora", le biopic de Bob Dylan "Un parfait inconnu" et l'inclassable "Emilia Perez", sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain.

Palmarès imprévisible

Les espoirs de cette comédie musicale ne sont toutefois pas réduits à néant, car les membres de l'académie des Bafta ont commencé à voter avant la découverte des tweets de Karla Sofia Gascón.

Mais "Emilia Perez", nommé 13 fois aux Oscars, a également été épinglé pour sa représentation du Mexique jugée caricaturale, et pour avoir eu recours à l'intelligence artificielle pour améliorer la voix de son actrice... comme son rival "The Brutalist".

Ces polémiques pourraient aussi donner leur chance à des productions moins attendues, dans une sélection très riche en films de genre, des comédies musicales ("Wicked") à l'horreur avec "The Substance", en passant par la science-fiction avec le succès commercial "Dune: Deuxième Partie".

La Française Coralie Fargeat est la seule femme nommée pour la meilleure réalisation avec sa fable gore et féministe "The Substance".

Sa star Demi Moore, récompensée par un Golden Globe pour son interprétation d'une ancienne gloire d'Hollywood accro à un sérum de jouvence, est pressentie pour remporter le Bafta de la meilleure actrice.

Elle affrontera la révélation Mikey Madison ("Anora"), la sorcière verte de "Wicked" Cynthia Erivo, la Britannique Marianne Jean-Baptiste ("Hard Truths") et l'étoile d'Hollywood Saoirse Ronan ("The Outrun").

Côté acteurs, Adrien Brody et Ralph Fiennes se mesureront à Timothée Chalamet en Bob Dylan plus vrai que nature, à la star montante Colman Domingo ("Sing Sing"), à Hugh Grant dans un rôle à contre-emploi ("Heretic") et à Sebastian Stan en jeune Donald Trump ("The Apprentice").

Le cinéma britannique brillera lui aussi, et "Bird" d'Andrea Arnold, "Blitz" de Steve McQueen, "Gladiator II" de Ridley Scott ou encore le nouveau "Wallace et Gromit" s'affrontent dans une catégorie dédiée.

Succès inattendu déjà primé à Sundance, "Kneecap", docu-fiction sur un insolent trio de rap nord-irlandais, pourrait aussi créer la surprise dans les six catégories où il est nommé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mondiaux: Une disette de 75 ans pour les slalomeurs suisses

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Loïc Meillard visera une 3e médaille dans ces Mondiaux dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Loïc Meillard et ses coéquipiers espèrent mettre fin à une disette de 75 ans dimanche lors de l'ultime épreuve des Mondiaux de Saalbach, le slalom.

Le dernier titre helvétique dans la spécialité chez les messieurs remonte en effet à 1950. Et depuis le sacre de Georges Schneider à Aspen, la Suisse n'a conquis que trois médailles en slalom chez les messieurs: le bronze pour Jacques Lüthy en 1980 - alors que les médailles mondiales étaient encore attribuées une fois sur deux lors des Jeux olympiques - et pour Michael von Grünigen, l'argent pour Silvan Zurbriggen en 2003.

L'attente est d'autant plus interminable que les slalomeurs helvétiques s'illustrent depuis de longues années dans la spécialité en Coupe du monde. Daniel Yule est même le meilleur slalomeur suisse de l'histoire avec ses sept succès sur le Cirque blanc. Il n'est pourtant que le no 3 helvétique de l'hiver.

Les principaux espoirs de médaille dans le camp de Swiss-Ski reposent sur les épaules de Loïc Meillard. Le skieur d'Hérémence n'a certes pas gagné cet hiver en Coupe du monde. Mais sa 3e place au classement du slalom et ses deux médailles de Saalbach (or en combiné, bronze en géant) plaident en sa faveur.

Onzième de la Coupe du monde de la discipline avec 12 points de plus que Yule (14e), Tanguy Nef aborde également ce slalom avec un moral gonflé à bloc. Le Genevois a montré des nerfs solides en combiné, conquérant l'argent avec Alexis Monney pour s'offrir un podium qui se refuse encore à lui en Coupe du monde.

Le quatrième atout suisse évolue dans l'ombre de ses coéquipiers cette saison. Et pour cause: Marc Rochat n'a terminé qu'une seule fois dans le top 10, à Adelboden (10e), après avoir enchaîné cinq "zéros pointés" pour entamer l'hiver. Mais le bronze glané en combiné avec Stefan Rogentin a ôté toute pression au Vaudois.

Des Norvégiens revanchards

Tout sera d'ailleurs possible dimanche dans une discipline où les candidats au podium sont innombrables et les surprises monnaie courante. Auteurs d'un triplé à Wengen (McGrath devant Haugan et Kristoffersen) et d'un doublé à Val d'Isère, les Norvégiens ont les crocs. D'autant plus après leur échec collectif en géant. Vainqueur à quatre reprises cet hiver, le Français Clément Noël devra surtout éviter la sortie de piste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un pas de plus pour le Bayern Munich

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Un 0-0 qui sonne comme une défaite pour Granit Xhaka (à droite) et le Bayer Leverkusen. (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Le Bayern Munich a fait un pas de plus vers la reconquête du titre en Bundesliga. Il a obtenu le nul (0-0) à Leverkusen pour conserver ses huit points d’avance sur son adversaire du jour.

Malgré la présence sur le banc au coup d’envoi des deux buteurs Patrik Schik et Victor Boniface, le Bayer de Granit Xhaka aurait mérité davantage que ce 0-0. Leverkusen a, en effet, bénéficié de plusieurs chances de battre Manuel Neuer, notamment par Florian Wirtz dans le temps additionnel.

Plus tôt dans la journée, Jonas Omlin a fait son grand retour sur les pelouses. Blessé puis écarté par Gerardo Seoane, le portier international a relacé Moritz Nicolas, blessé au quart d’heure, lors du succès 2-1 de Mönchengladbach à Berlin face à Union.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un mort et quatre blessés dans une attaque au couteau en Autriche

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Les faits se sont déroulés dans l'après-midi dans le centre-ville de Villach, au sud de l'Autriche (image d'illustration). (© KEYSTONE/APA/APA/EVA MANHART)

Un adolescent de 14 ans a été tué et quatre autres personnes blessées samedi dans une attaque au couteau dans le sud de l'Autriche, a annoncé la police. Le suspect, un demandeur d'asile syrien de 23 ans, a été arrêté.

"Un homme a attaqué au hasard des passants avec un couteau" dans la petite ville de Villach, et "une victime, un garçon de 14 ans, est décédée", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Rainer Dionisio. L'homme n'était pas connu de la police et rien n'est connu pour l'heure de ses motivations.

Deux hommes sont grièvement blessés et deux autres le sont plus légèrement, a-t-il indiqué. L'attaque est survenue en pleine après-midi dans le centre de cette ville, la capitale de la Carinthie.

Témoin de l'attaque, un livreur de repas a lancé son deux roues contre l'attaquant, qui a été légèrement blessé et a pu être arrêté "juste après les faits", selon le porte-parole. Il s'agit d'un demandeur d'asile syrien dont les papiers étaient en règle, a-t-il précisé.

Cette attaque survient deux jours après une attaque à la voiture bélier à Munich, en Allemagne. Une fillette de deux ans et sa mère sont décédées samedi des suites des blessures subies lors de cette attaque à Munich, qui a fait en outre 37 blessés.

Un demandeur d'asile afghan de 24 ans a été arrêté, et selon la police allemande il a fait état de motivations islamistes pour son acte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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