International
Alexander Zverev se défend devant la justice
Alexander Zverev a annoncé que ses avocats ont entamé des procédures contre "la source et l'auteur qui a publié de fausses allégations" de violences conjugales à son encontre.
"J'ai demandé à mes avocats allemand et américain de se saisir de l'affaire", écrit-il.
"Ils ont déjà obtenu une injonction préliminaire contre la source et l'auteur qui a publié ces fausses allégations", souligne sur son compte Twitter l'Allemand de 24 ans. Il fait référence à son ex-petite amie Olga Sharypova, qui a affirmé avoir subi des violences de la part de Zverev, et à un journaliste américain qui a relayé les accusations.
En octobre dernier, Olga Sharypova avait accusé le futur champion olympique de lui avoir fait subir plusieurs épisodes de violences physiques et psychologiques pendant leur relation entamée en septembre 2018. De nouveaux détails ont été publiés jeudi, mais la jeune femme n'a jamais saisi la justice.
Arguments entendus
Zverev nie les faits depuis le début et a décidé de se tourner, lui, vers la justice. "Le tribunal a entendu nos arguments et a considéré que les accusations portées étaient diffamatoires et fausses. Les avocats ont donc lancé de nouvelles procédures à l'encontre de la source et de l'auteur", poursuit-il dans son post.
Et de réitérer ses formelles dénégations: "Je nie catégoriquement et de façon univoque avoir violenté Olya (diminutif d'Olga). Je ne parlerai plus de cette affaire", conclut-il dans ce message publié quelques jours avant le début de l'US Open (30 août-12 septembre).
Finaliste l'an dernier à Flushing Meadows, Alexander Zverev (ATP 4) a remporté cet été le titre en simple aux JO de Tokyo puis le Masters 1000 de Cincinnati. Il espère remporter cette année à New York son premier titre du Grand Chelem.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine a annoncé se présenter à la présidentielle russe de mars
Pas "d'autre choix" : Vladimir Poutine a annoncé être candidat à un cinquième mandat lors de la présidentielle du 17 mars en Russie. Sa réélection fait peu de doute après près d'un quart de siècle au pouvoir et la répression de l'opposition.
Le président russe, qu'une réforme constitutionnelle de 2020 autorise à être candidat encore en 2024 et 2030, peut théoriquement se maintenir au Kremlin jusqu'en 2036, année de ses 84 ans.
"A une autre époque, j'ai eu d'autres pensées concernant cette question. Mais je comprends qu'aujourd'hui il n'y a pas d'autre choix possible. Je vais donc me présenter au poste de président de la Russie", a déclaré l'intéressé, âgé de 71 ans.
M. Poutine s'exprimait au Kremlin, selon des images diffusées par la télévision d'Etat, et répondait à une question posée lors d'un échange avec plusieurs personnes, dont des combattants, venant de recevoir des décorations officielles.
Le président a estimé que "le temps de prendre une décision (était) venu", selon un autre extrait de l'échange diffusé à la télévision.
L'annonce avait été rapportée quelques minutes plus tôt par un participant de l'échange, Artiom Joga, combattant et membre du Parlement local russe à Donetsk, ville occupée dans l'Est de l'Ukraine.
"Notre président n'a jamais fui et ne fuira jamais ses responsabilités. Aujourd'hui, il l'a de nouveau prouvé", a réagi sur Telegram Valentina Matvienko, la présidente de la chambre haute du Parlement.
Répression de l'opposition
Aucun détracteur du Kremlin ne devrait être en mesure de se présenter au scrutin, alors que les autorités écrasent depuis des années l'opposition. Cette répression s'est accélérée avec l'offensive en Ukraine.
Le scrutin se tiendra le 17 mars, peu après le deuxième anniversaire du lancement de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine, toujours en cours, et à la veille du dixième anniversaire de l'annexion par la Russie, en 2014, d'un premier territoire ukrainien, la péninsule de Crimée.
Après une année 2022 marquée par des revers sur le front et une volée de sanctions occidentales, Vladimir Poutine apparaît fin 2023 en meilleure posture avec l'échec de la contre-offensive lancée cet été par l'Ukraine, l'effritement du soutien européen et américain à Kiev et le redressement de l'économie nationale.
La quasi-totalité des opposants d'envergure, à l'exemple du militant anticorruption Alexeï Navalny, ont été jetés en prison ou poussés à l'exil et toute critique de l'assaut contre l'Ukraine est sévèrement punie.
Aucun concurrent
La Commission électorale russe a annoncé vendredi que le scrutin se tiendra sur trois jours, du 15 au 17 mars, une pratique instaurée pendant la pandémie de Covid-19, mais dénoncée par l'opposition comme un moyen de faciliter les fraudes.
M. Poutine a été président de 2000 à 2008 et l'est de nouveau depuis 2012. Touché par la limite de mandat, il avait cédé le Kremlin de 2008 à 2012 à un allié, Dmitri Medvedev, mais était resté en tant que Premier ministre l'homme fort de la Russie.
Né en 1952 à Léningrad (actuelle Saint-Pétersbourg), il a d'abord mené une carrière d'agent du KGB, les services secrets soviétiques, notamment en Allemagne de l'Est, avant de rentrer en Russie après la dislocation de l'URSS.
Il a débuté son parcours politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, avant de rejoindre rapidement le Kremlin et d'y gravir les échelons en cultivant l'image d'un homme ferme et efficace, en plein tumulte des années 1990 en Russie.
Désigné Premier ministre, puis succédant à Boris Eltsine après sa démission le 31 décembre 1999, Vladimir Poutine a progressivement mis au pas le pays, en démontant les acquis démocratiques des années 1990 et prônant une politique de puissance nostalgique de l'URSS et de plus en plus conservatrice.
Il a lancé ou soutenu quatre guerres depuis son arrivée au pouvoir : la seconde guerre de Tchétchénie (1999-2009), l'invasion de la Géorgie (2008), l'intervention en Syrie (2015) et les attaques contre l'Ukraine d'abord en 2014 puis en 2022.
Depuis une réforme constitutionnelle controversée adoptée en pleine pandémie en 2020, il a la possibilité de se maintenir au Kremlin jusqu'en 2036.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, avait indiqué mi-novembre que M. Poutine n'avait aucun concurrent crédible.
Le travail des médias lors de ce scrutin sera compliqué par un durcissement des conditions de couverture décidé par les autorités en novembre, notamment sur l'accès au vote ou aux dépouillements.
L'élection se déroulera également dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie, où la loi martiale est actuellement en vigueur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: la reprise économique à "un stade crucial" (Xi Jinping)
La reprise économique en Chine se trouve à "un stade crucial", a jugé le président chinois Xi Jinping, au moment où les difficultés du secteur immobilier, l'endettement et une consommation atone pèsent sur la croissance de la deuxième économie mondiale.
"Des efforts doivent être entrepris pour accroître la demande intérieure et créer un environnement mutuellement vertueux pour la consommation et l'investissement", a préconisé Xi Jinping selon le compte-rendu, publié vendredi par la télévision d'État, d'une réunion tenue deux jours plus tôt consacrée aux orientations économiques du pays en 2024.
"Les politiques budgétaires proactives doivent être renforcées de manière appropriée", a-t-il insisté.
Cette formulation semble suggérer davantage de mesures ciblées plutôt qu'un plan de soutien massif pour lequel plaidaient ces derniers mois certains économistes, au risque d'augmenter l'endettement du pays.
La reprise post-Covid prometteuse du début d'année est désormais entravée par un manque de confiance des Chinois envers l'avenir qui pénalise la consommation, un chômage élevé chez les jeunes, et une demande molle à l'international qui se répercute sur les exportations.
Une crise inédite dans l'immobilier, avec son lot de promoteurs au bord de la faillite et de logements inachevés, est également un frein important à l'activité.
Ce secteur en souffrance a longtemps représenté avec la construction environ un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Chine.
Il est également une source importante de revenus pour les collectivités locales, dont les finances sont exsangues après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid.
L'agence de notation Moody's a abaissé mardi de "stable" à "négative" la perspective de la note de crédit de la Chine, arguant de l'endettement du pays et d'une croissance atone.
"(Nous) devons nous prémunir résolument contre les risques systémiques", a souligné le dirigeant chinois, au moment où le risque de faillite d'un certain nombre de promoteurs immobiliers (Evergrande, Country Garden...) menace le système financier et la stabilité sociale.
Pour relancer un secteur à la peine, le pouvoir a bien multiplié les mesures de soutien ces derniers mois, mais les résultats demeurent peu probants.
La Chine vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes.
L'an dernier, le PIB du géant asiatique avait progressé de 3%, loin de l'objectif officiel de 5,5%, et l'un des rythmes les plus faibles enregistrés par le pays depuis quatre décennies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La COP28 suspendue à un nouveau texte sur les énergies fossiles
La 28e conférence de l'ONU sur le climat est suspendue vendredi à la publication d'1 nouveau projet d'accord et peut-être de nouvelles formules sur les énergies fossiles. La dernière ligne droite des négociations est engagée dans une atmosphère plus tendue que jamais.
"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé le président de la COP 28, Sultan Al Jaber, vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Il a demandé une troisième version du projet d'accord dès vendredi après-midi. "Sortie juste et ordonnée" ou réduction, allusion au captage des émissions... Les délégués scruteront les formules autour des énergies fossiles.
Réduction "inévitable", mais
Interrogé en conférence de presse par l'AFP, il n'a pas promis que charbon, gaz et pétrole figureraient dans le texte final, mais il a répété, comme il le fait depuis six mois, que la réduction des fossiles était "inévitable".
"Il est certain que le déclin de la consommation d'énergies fossiles va se produire, à terme," a-t-il répondu. Mais, en allusion à sa position habituelle qu'il ne faut pas débrancher trop vite le pétrole, il s'est redit "réaliste, pragmatique". "Nous devons être justes. Nous devons être équitables. Nous devons être ordonnés et responsables dans la transition énergétique", a-t-il soutenu.
Sultan Al Jaber, par ailleurs patron de la compagnie pétrolière Adnoc, a prévenu les 197 pays participants qu'il voulait clôturer la COP à l'heure, mardi à 11h00, ce qui serait exceptionnel: les quatre dernières COP ont toutes débordé de plus de 24 heures.
La Chine constructive?
"Faisons de cette COP la plus importante depuis Paris", a lancé le Danois Dan Jorgensen, l'un des ministres à la manoeuvre.
Malgré son opposition à une sortie brusque des fossiles, dont elle est la première consommatrice mondiale, la Chine est considérée comme "constructive", rapportent des participants. Son négociateur, Xie Zhenhua, multiplie les réunions, semblant indiquer que son pays ne souhaite pas de fiasco final.
"La Chine est le plus gros producteur mondial d'éolien et solaire. Et elle a la capacité de répondre au changement climatique sur le même pied que les pays riches tout en partageant les mêmes inquiétudes que les pays en développement", souligne vendredi Yuan Ying, de Greenpeace East Asia. "Ce rôle intermédiaire permet à la Chine de débloquer ces négociations engluées dans la deuxième semaine", espère l'experte.
"Formulations originales" attendues
Beaucoup de diplomates voient un signe très positif dans la déclaration commune Etats-Unis et Chine de novembre. Les deux puissances proposaient d'"accélérer suffisamment le déploiement des énergies renouvelables" pour "accélérer le remplacement de la production d'électricité à partir du charbon, du pétrole et du gaz".
Des formulations originales peuvent encore surgir: "ce n'est pas binaire ou trinaire, il faudra trouver quelque chose qui permette d'avoir un consensus", confie un négociateur du camp de la sortie des fossiles.
Obstruction saoudienne
Le groupe des pays arabes et l'Arabie saoudite en particulier sont "très obstructionnistes", confie un observateur membre d'une ONG.
"Ryad veut montrer clairement qu'ils ne changeront pas leur politique énergétique sous pression des militants climatiques", analyse pour l'AFP Umar Karim, expert du pays à l'université de Birmingham.
En même temps, souligne Kristian Ulrichsen, expert du Moyen Orient à la Rice University, "les Saoudiens ne veulent pas apparaître comme isolés". Il estime que le royaume cherchera à faire alliance avec d'autres pays, dont la Russie et la Chine.
"Gardez le carbone dans le sol"
Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg, absente.
"Plus de charbon, plus de pétrole, gardez le carbone dans le sol", ont scandé les manifestants, alors que des représentants de la jeunesse en Equateur, au Congo, au Pakistan, au Soudan, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens se relayaient au mégaphone pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale sur le climat, mais aussi sur les conflits en cours, à Gaza ou en Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Chine: les ventes automobiles encore vigoureuses en novembre
Les ventes automobiles en Chine ont été robustes en novembre en dépit d'une consommation des ménages morose sur le premier marché mondial, selon des chiffres publiés vendredi par une fédération professionnelle.
Un total de 2,08 millions de voitures particulières ont été vendues le mois dernier (+26% sur un an), a indiqué la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA).
Avec 653.000 véhicules entièrement électriques écoulés en novembre, les ventes pour ce type de modèles affichent toujours une forte progression sur l'immense marché chinois (+15,2% sur un an).
Des dizaines de marques locales innovantes ont vu le jour ces dernières années en Chine et elles rivalisent avec des constructeurs étrangers qui peinent à s'adapter.
En novembre, le chinois BYD était encore le champion incontesté de l'électrique dans son pays (plus de 300'000 voitures vendues), loin devant l'américain Tesla (plus de 80'000), qui dispose d'une gigantesque usine à Shanghai et prépare l'implantation d'une deuxième pour fabriquer des batteries.
BYD, qui commercialise ses voitures dans une cinquantaine de pays, y compris en Europe, fait partie de cette multitude de constructeurs chinois à mettre désormais le turbo à l'étranger.
Logiquement, les exportations de véhicules chinois à nouvelle énergie ont augmenté le mois dernier, de 8% sur un an.
L'Union européenne, qui s'inquiète pour ses constructeurs de la forte progression des marques chinoises sur son marché, a ouvert en septembre une enquête sur des soupçons de concurrence déloyale.
Bruxelles veut s'assurer que les subventions publiques chinoises aux automobiles électriques ne permettent pas des "prix artificiellement bas".
La Chine et l'UE ont tenu jeudi à Pékin un sommet portant notamment sur le déséquilibre des échanges commerciaux entre les deux partenaires.
La question des véhicules électriques chinois et les soupçons de subventions illégales pour les produire à bas prix devait figurer aux discussions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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