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Après huit mois en prison, Boris Becker de retour en Allemagne

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L'ex-légende du tennis Boris Becker est de retour en Allemagne. Il avait été condamné à deux ans et demi de prison par un tribunal londonien mais n'a purgé que huit mois. (archives) (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Après huit mois en prison au Royaume-Uni pour des infractions financières, l'ex-N.1 mondial de tennis à la retraite mouvementée Boris Becker a retrouvé la liberté jeudi et immédiatement pris le chemin du retour en Allemagne.

"Notre client Boris Becker a été libéré de sa détention en Angleterre et a quitté le pays aujourd'hui (jeudi) pour l'Allemagne", a annoncé l'avocat de la légende allemande du tennis.

Becker, 55 ans, "a purgé sa peine et ne fait l'objet d'aucune restriction pénale en Allemagne", a précisé Christian-Oliver Moser, rejetant par avance, "pour des raisons de protection de la vie privée", toute question sur "son lieu de séjour".

Avant même l'officialisation du départ de "Boum Boum Becker" de Grande-Bretagne, sa mère, Elvira Becker, 87 ans, avait qualifié son retour attendu au pays de "meilleur cadeau de Noël", avait rapporté mardi le tabloïd The Sun.

Eligible à une expulsion

Le sextuple vainqueur de tournois du Grand Chelem, qui vivait au Royaume-Uni depuis 2012, avait été reconnu coupable en avril d'avoir dissimulé ou transféré illicitement des centaines de milliers d'euros et de livres sterling pour ne pas régler ses dettes après avoir été déclaré en faillite.

Il avait été condamné à deux ans et demi de prison par un tribunal londonien mais n'a purgé que huit mois.

Selon Press Association, Boris Becker a été libéré jeudi matin de la prison d'Huntercombe, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Londres, car il était éligible à une expulsion en tant qu'étranger condamné à une peine de plus de 12 mois de prison.

Selon des médias britanniques, il devait rentrer en Allemagne dans un jet privé affrété par une société audiovisuelle, dont le nom n'a pas été rendu public, qui aurait payé une somme généreuse pour qu'il raconte son histoire.

À l'époque de sa banqueroute en 2017, suivant une série de mauvaises affaires, les dettes de l'ex-superstar du tennis, plus jeune vainqueur de Wimbledon à 17 ans, étaient estimées jusqu'à 50 millions de livres sterling (59 millions d'euros).

Trophées vendus

Cette affaire n'est pas la première pour Boris Becker, à la retraite sportive agitée, qui avait habité à Monaco et en Suisse avant de s'installer en Angleterre.

Il a déjà eu des déboires judiciaires pour des dettes impayées avec la justice espagnole, concernant des travaux dans sa villa de Majorque, et avec la justice suisse pour ne pas avoir payé le pasteur qui l'avait marié en 2009.

En 2002, la justice allemande l'avait condamné à deux ans de prison avec sursis ainsi qu'à 500'000 euros d'amende pour quelque 1,7 million d'euros d'arriérés d'impôts.

Cette fois, il lui était notamment reproché d'avoir transféré des centaines de milliers de livres sterling d'un compte professionnel sur d'autres comptes, notamment de ses ex-épouses, de ne pas avoir déclaré une propriété en Allemagne et d'avoir caché un emprunt de 825'000 euros et des parts dans une société.

Boris Becker, qui contestait l'intégralité des charges, avait en revanche été acquitté de certains autres chefs d'accusation, y compris ceux qui concernaient la disparition de ses trophées.

Il avait assuré à l'audience qu'il ignorait où ceux-ci se trouvaient.

Parmi les neuf distinctions sur lesquelles les créanciers auraient aimé mettre la main figurent deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, deux trophées de l'Open d'Australie et sa médaille d'or du double aux JO de 1992.

L'ex-star a indiqué lors du procès qui s'est tenu du 21 mars au 8 avril avoir encore en sa possession "beaucoup" de récompenses et de souvenirs amassés en 15 ans sur le circuit, mais certains ont disparu.

Il avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses pour 700'000 livres (840'000 euros) afin d'éponger une partie de ses dettes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: la Fed va abaisser ses taux, mais de combien?

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La Fed, ici son président Jerome Powel, veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Un quart de point ou plus? Il semble désormais acquis que la Réserve fédérale américaine (Fed) annoncera mercredi, à l'issue de sa réunion, sa première baisse des taux depuis 2020, mais la vitesse de cet assouplissement reste incertaine.

Cette réunion de la banque centrale est la dernière avant l'élection américaine du 5 novembre, qui opposera l'ancien président républicain Donald Trump, à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

La Fed est indépendante du pouvoir politique, mais une baisse des taux aura de réelles conséquences sur le pouvoir d'achat des Américains, notamment en leur facilitant l'accès au crédit. Et cela pourrait donner un coup de pouce à Kamala Harris.

Pour Donald Trump, la Fed peut assouplir sa politique monétaire uniquement car "l'économie n'est pas bonne, sinon ils ne seraient pas en mesure de le faire", a-t-il dit mardi lors d'un meeting à Flint (Michigan), promettant d'encore "faire baisser les taux" s'il est élu.

La réunion du comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, qui avait débuté mardi matin, a repris mercredi "à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fed.

La décision sera annoncée via un communiqué publié à 14H00 locales (18H00 GMT), puis le président de la Fed Jerome Powell tiendra une conférence de presse.

Dans l'expectative avant cette décision, la Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mercredi mais proche de l'équilibre.

"Clairement signalé"

En abaissant les taux, la Fed veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour.

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans.

Le début d'assouplissement "a été clairement signalé", notamment par Jerome Powell, a commenté Lauren Saidel-Baker, économiste pour le cabinet de conseil ITR Economics, dans une note: "la seule question désormais est l'ampleur" de la baisse.

Les responsables de la Fed pourraient jouer la prudence afin d'éviter de faire repartir l'inflation, avec une modeste baisse d'un quart de point (25 points de base).

Ou, inquiets à l'idée d'une dégradation rapide du marché de l'emploi et de la perspective d'une récession, ils pourraient frapper plus fort, d'un demi-point (50 points de base) directement.

Cette dernière option est désormais privilégiée par près des deux tiers des acteurs du marché, selon l'évaluation de CME Group.

Krishna Guha, économiste pour la société d'investissement Evercore, table ainsi sur une baisse d'un demi-point, qui serait présentée par la Fed comme "un +50 de départ+(...), et non comme le premier d'une série" de baisses de même ampleur.

Greg Daco, chef économiste pour EY, pense en revanche que le "caractère progressif prévaudra" parmi les membres du FOMC, et s'attend donc à un quart de point seulement.

Double mandat

Quelle que soit la décision, ce mouvement signifie que la situation de l'emploi, mise de côté ces dernières années par les responsables de la Fed tant le marché du travail se portait bien, revient au coeur de leurs préoccupations.

La mission de la puissante Réserve fédérale américaine est en effet double: assurer stabilité des prix et plein emploi.

"J'ai rééquilibré mon attention sur les deux côtés du double mandat pour la première fois depuis début 2021", avait ainsi déclaré, début septembre, le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic.

L'inflation retourne progressivement dans les clous: l'indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, était resté stable en juillet, à 2,5% sur un an. Les données d'août seront publiées le 27 septembre.

L'indice CPI est lui tombé en août à son plus bas niveau depuis février 2021, 2,5% sur un an. Quant au taux de chômage, il a reculé en août, à 4,2%, mais les créations d'emplois ralentissent.

Les responsables de la Fed actualiseront également mercredi leurs prévisions pour l'économie américaine, en matière d'inflation, de PIB et de chômage. Ils diront aussi jusqu'où ils pensent abaisser les taux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

C'est fini pour Alinghi, battu en sept matches par Britannia

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Alinghi a été éliminé en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton (© KEYSTONE/EPA/Toni Albir)

Alinghi ne remportera pas une troisième Coupe de l'America en 2024. Le défi suisse a été éliminé mercredi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton, battu en sept matches (5-2) par Britannia.

L'espoir d'une "remontada" n'aura donc pas duré bien longtemps. Alinghi, qui avait profité d'une erreur commise par le bateau britannique dans le troisième bord pour s'adjuger le cinquième match lundi, s'est pourtant donné le droit d'y croire encore en cueillant un deuxième point mercredi en début d'après-midi.

Mais le légendaire barreur britannique Ben Ainslie et ses équipiers ont maîtrisé leur sujet sur le plan tactique dans la septième régate de ce duel prévu au meilleur des neuf matches. Britannia a de nouveau semblé intouchable, comme lors des quatre premières courses samedi et dimanche derniers, et s'est imposé avec 1'10 d'avance.

"Au début de l'histoire"

Lancé en décembre 2021, le projet mené par Alinghi et le constructeur de Formule 1 Red Bull Racing n'a donc pas abouti malgré un immense travail fourni notamment à Barcelone où l'on a établi sa base il y a plus de deux ans. Le défi cher à Ernetso Bertarelli n'aura gagné que cinq matches avec enjeu sur les 15 qu'il a disputés dans cette Coupe Louis Vuitton.

"On a commencé à mieux exploiter notre bateau ces derniers jours", a expliqué le barreur Arnaud Psarofaghis lors de la traditionnelle interview effectuée juste après chaque course. "On a appris chaque jour de nos erreurs, et on sait ce sur quoi on va devoir travailler", a-t-il poursuivi.

"Un grand merci à notre équipe à terre, à Monsieur Bertarelli et à tous ceux qui nous ont soutenus. C'est un privilège de pouvoir participer à cette épreuve", a ajouté le Genevois, le regard déjà tourné vers l'avenir. "On est au début de l'histoire", a-t-il lâché, se réjouissant notamment de ne jamais avoir rencontré de problème technique sur le bateau lors de ces régates en Catalogne.

Britannia pour une revanche

Pour Britannia, l'aventure continue en revanche. Le défi britannique, stoppé par Luna Rossa en finale des Challengers en 2021 lors de la précédente édition, pourrait bien retrouver le bateau italien au même stade dès le 26 septembre (au meilleur des 13 matches).

Mais Luna Rossa est désormais en souffrance dans sa demi-finale face à NYYC American Magic. Le barreur Jimmy Spithill et son équipage ne mènent plus que 4-3 face au défi américain, qui a gagné trois régates d'affilée. Et un dégât majeur doit être réparé sur l'une des voiles du bateau italien, victime d'une avarie dans le match no 7.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Procès Pélicot: l'émule du principal accusé admet être un "violeur"

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La victime Gisèle Pélicot a souhaité elle-même lundi que le procès ne se tienne pas à huis clos, afin d'attirer l'attention sur le phénomène de la soumission chimique et que "la honte change de camp" (image d'illustration). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Comme le principal accusé Dominique Pelicot mardi, un coaccusé du procès des viols en série en France a admis mercredi être "un violeur". Il a réclamé une "punition dure", tout en dévoilant une enfance marquée par des violences sexuelles.

A la différence des 50 autres hommes jugés à Avignon depuis le 2 septembre, Jean-Pierre M., 63 ans, n'est pas poursuivi pour des viols sur l'ex-épouse du principal accusé Gisèle Pelicot, mais sur sa propre épouse sur laquelle il avait calqué le même scénario élaboré par Dominique Pelicot, de huit ans son aîné.

"Je l'aime mon épouse. Je vais tout faire pour être bien. Je suis en prison et je le mérite. J'ai fait des actes ignobles. Je suis un criminel et un violeur", a clairement énoncé cet ex-employé d'une coopérative, ajoutant: "Ce que j'ai fait c'est horrible, je veux une punition dure".

Cet homme est accusé d'avoir, entre 2015 et 2018, également drogué sa propre compagne avec un anxiolytique fourni par Dominique Pelicot, de l'avoir violée et fait violer par celui-ci à son domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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