Sport
Corinne Suter: "C'est un privilège d'avoir autant de succès"
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Les spécialistes de vitesse se préparent à défier la Gran Becca au pied du Cervin, une semaine après les soucis masculins. Et pour sa 13e saison en Coupe du monde, Corinne Suter se sent bien.
La championne olympique revient notamment sur ses hauts et ses bas de la saison dernière avec la médaille de bronze en descente à Méribel, sur l'abandon des descentes à Lake Louise, sur la guerre contre le fluor et sur son avenir. Interview.
-Corinne Suter, les entraînements d'été et d'automne se font très souvent à Zermatt. Connaissez-vous bien la piste Gran Becca?
"En fait, pas du tout. La piste est totalement nouvelle. Le départ des femmes se fait plus bas que celui des hommes. En été, nous avons toujours skié sur la partie la plus haute."
-Comment appréhende-t-on la découverte d'une nouvelle piste?
"J'ai suivi ce qui s'est passé la semaine passée avec les hommes. Nous avons reçu une vidéo de leur entraînement. Je l'ai bien étudiée."
-En quoi est-ce utile?
"Il s'agit avant tout d'une première image. On a une première impression de la topographie, mais aussi de la manière dont la piste se présente et de la vitesse à laquelle on va skier. Cela ne nous aide en revanche pas pour le choix des lignes. Le tracé est un peu différent de celui des messieurs, on ne peut donc pas se faire une idée globale. Et en général, c'est différent quand on est sur place. La piste a l'air cool avec quelques beaux sauts, je me réjouis."
-Après ce week-end, les spécialistes de vitesse auront trois semaines de pause. Regrettez-vous que Lake Louise n'accueille plus de courses?
"C'est évidemment dommage. La période en Amérique du Nord, y compris les entraînements à Copper Mountain, a toujours été une bonne préparation pour la suite. On pouvait en plus se comparer aux autres athlètes, ce qui permettait de mieux évaluer son propre état de forme. Comme cette année nous ne pouvons pas le faire, la tension avant le début de la saison de vitesse est un peu plus élevée que d'habitude."
-La saison dernière, vous aviez bien commencé avant de chuter lourdement à Cortina. Malgré le peu de temps de récupération avant les Mondiaux, vous avez décroché le bronze en descente à Méribel. Une belle histoire au final?
"En y repensant, oui. Ce fut une période très intense. Les hauts et les bas ont coûté de l'énergie. Avec le recul, je peux dire que j'ai beaucoup appris de cette expérience. On dit toujours que c'est dans la défaite qu'on apprend le plus. Je ne m'attendais pas à ce que les Mondiaux se passent aussi bien. Mais je n'ai vraiment pu récupérer qu'après la saison, lorsque toute la pression était retombée. Après la chute, ce fut difficile de se concentrer à 100% et de retrouver la confiance. Au fil des ans, j'ai acquis une confiance de base en mes capacités, mais se contenter de croire que tout ira bien ne suffit pas. Il faut beaucoup de travail si l'on veut être devant. Et des chutes comme celle de Cortina rendent les choses très, très difficiles."
-Il n'y a pas de grand événement cet hiver et vous êtes toujours très forte dans ces moments-là. Est-ce que cela vous ennuie?
"Pas du tout, je suis même plutôt contente."
-Pourquoi?
"Je veux essayer d'être constante du début à la fin de la saison. Il faut qu'il y ait moins de hauts et de bas, ce qui me prend beaucoup d'énergie. Ce serait bien de maintenir un niveau élevé de l'automne au printemps."
-La guerre contre le fluor a déjà causé la disqualification de Ragnhild Mowinckel à Sölden. Comment voyez-vous cette situation?
"Cela fait réfléchir. Elle a malheureusement été la première victime de cette nouvelle règle. Je crains que Ragnhild ne soit pas la dernière coureuse touchée. J'espère toutefois que le système de contrôle mis en place est le bon. Le but est qu'un certain fart soit interdit, pas qu'il y ait des disqualifications à la chaîne. L'avantage, c'est que nous pouvons faire tester les skis préparés par la FIS la veille des courses. Ensuite, on ne touche plus le ski. Cette procédure me rassure."
-Songez-vous aux JO 2026 et aux Mondiaux de Crans-Montana en 2027?
"C'est encore un peu trop loin pour moi. Mais je me sens très bien en ce moment, tant sur le plan physique que psychique. Je prends énormément de plaisir et j'attends cette saison avec impatience. Tant que j'aurai ce plaisir, je continuerai la compétition. Ces dernières années, mes rêves d'enfant se sont réalisés. J'ai pu fêter de nombreux et beaux succès. Quand je vois d'autres athlètes qui s'investissent autant que moi, cela ne va pas de soi. C'est un privilège d'avoir autant de succès dans ce que j'aime le plus faire."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille
Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.
Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.
Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.
Répétition olympique
C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.
Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.
Klaebo vise un 5e titre
Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.
Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6
Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.
Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.
Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.
Genève: à la recherche de la constance
A Genève, c'est une saison en dents de scie qui met en lumière l'inconstance des Aigles, que ce soit sous la gouvernance de Yorick Treille ou sous celle de Ville Peltonen. Le GSHC est un peu moins prompt à se prendre des gifles, mais le groupe ne transpire pas la sérénité. Comme l'an dernier, le baromètre grenat se situe au niveau du rendement des joueurs étrangers. Si les Finlandais trouvent des solutions, Genève gagne. Dans le cas contraire, les Genevois toussent. Mais les Aigles demeurent à la lutte pour entrer en play-off directement. Ils sont 5es avec 56 points, mais Zurich, 8e, en compte 55.
Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."
Lausanne navigue toujours vers le haut
Après deux finales perdues face à Zurich, on se demandait si Lausanne parviendrait à ne pas se morfondre. Mais avec Geoff Ward à la bande, les Lions possèdent un motivateur hors pair capable de tirer le meilleur de ses troupes. Avec Connor Hughes et Kevin Pasche se posait aussi la question du temps de jeu de deux gardiens aptes à assumer une place de titulaire. La défense a mis un peu de temps à se mettre en place après les départs de Glauser et Frick, mais des garçons comme Baragano ou Sansonnens assument de mieux en mieux les responsabilités qui leur incombent. Et avec Niku et Brännström, le LHC possède deux arrières au flair offensif certain. Le Suédois s'est affirmé comme le meilleur défenseur de National League. En 34 matches, il compte 15 buts (!) et 15 assists.
"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.
Fribourg dauphin de Davos
Juste devant les Vaudois, on retrouve Fribourg qui compte deux points d'avance et un match de plus. A Gottéron, on peut mieux juger l'impact de Roger Rönnberg. Arrivé cet été, une année après l'annonce de son engagement, le Suédois a poursuivi le travail de son prédécesseur Lars Leuenberger, devenu son assistant après avoir pris les rênes de l'équipe à la suite du limogeage de Patrick Emond. Fribourg est structuré défensivement avec les arrivées de Glauser, Kapla, Johnson et Nemeth. Et en plus, Reto Berra effectue une saison digne d'éloges.
Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.
Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Oscar Onley renforce Ineos
L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.
Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.
Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.
L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Endrick (Real Madrid) prêté à Lyon jusqu'en fin de saison
Lyon a confirmé mardi avoir trouvé un accord avec le Real Madrid pour le prêt payant de l'attaquant international brésilien Endrick, en manque de temps de jeu en Espagne, jusqu'à la fin de la saison.
Agé de 19 ans, Endrick compte 14 sélections avec l'équipe du Brésil (3 buts). Arrivé au Real en 2024, il a très peu joué depuis le début de la saison et espère se relancer à l'OL en vue du Mondial 2026. Il sera présent à Lyon le 29 décembre pour la reprise de l'entraînement. Le montant de la transaction s'élève à un million d'euros.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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