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International

Sixième succès de la saison pour Goggia, Corinne Suter 4e

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Sofia Goggia a cueilli samedi son 6e succès de la saison (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Sofia Goggia a cueilli samedi son sixième succès de l'hiver en remportant la descente de Cortina d'Ampezzo. Corinne Suter, 4e et meilleure Suissesse, a manqué le podium pour 0''07.

Victime d'une chute spectaculaire une semaine plus tôt à Zauchensee, Sofia Goggia a donc repris sa marche en avant pour décrocher sa quatrième victoire en cinq descentes disputées cet hiver. L'Italienne de 29 ans affiche ainsi désormais 17 succès à son palmarès en Coupe du monde.

Sofia Goggia n'a pourtant pas signé un sans-faute dans cette descente-sprint, amputée d'environ 30 secondes de course et de plusieurs passages-clés. Mais elle a tout de même su faire parler sa confiance et sa vitesse pour devancer de 0''20 sa dauphine, l'Autrichienne Ramona Siebenhofer.

Titrée dans la discipline sur cette même piste lors des Mondiaux 2021 en l'absence de Sofia Goggia, Corinne Suter a pour sa part concédé 0''33 sur l'Italienne. La Schwytzoise a été éjectée du podium par la championne olympique en titre de super-G Ester Ledecka, qui s'offre son premier podium de l'hiver en ski alpin.

Gisin 6e, Gut-Behrami 9e

Au repos le week-end précédent, Michelle Gisin a signé un retour probant en se classant 6e à 0''44. L'Obwaldienne, qui restait sur deux éliminations consécutives en slalom, aurait toutefois pu faire encore mieux: 2e à 0''03 de Sofia Goggia après 49'' de course, elle a commis une faute rédhibitoire sur le bas du parcours.

Sacrée en super-G et 3e en descente lors des Mondiaux 2021, Lara Gut-Behrami doit quant à elle se contenter d'une 9e place à 0''68. La Tessinoise, victorieuse dans la discipline à Zauchensee le week-end précédent, tentera de redresser la barre dimanche à l'occasion du super-G.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump et Harris de retour en campagne après un débat acrimonieux

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La vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Au lendemain d'un débat tendu entre Kamala Harris et Donald Trump, les candidats à la présidentielle américaine ont échangé une poignée de main à New York à la cérémonie pour l'anniversaire du 11-Septembre 2001. Cela sous le regard du président sortant, Joe Biden.

Dans cette course historique à la Maison Blanche - où en quelques semaines Donald Trump a réchappé d'une tentative d'assassinat, Joe Biden a jeté l'éponge et Kamala Harris a pris la relève - la vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide".

Donald Trump n'a, lui, pas apprécié ce soutien. "Je n'étais pas un fan de Taylor Swift (...). Elle semble toujours soutenir un démocrate, et elle en paiera probablement le prix sur le marché" des ventes musicales, a déclaré le tribun républicain mercredi matin sur Fox News.

Fait inattendu, les deux rivaux politiques se sont retrouvés dans le sud de Manhattan sur le site du World Trade Center entièrement reconstruit, pour les cérémonies du 23e anniversaire des attentats du 11-Septembre 2001.

Comme à l'ouverture du débat mardi soir à Philadelphie, ils ont échangé une poignée de main, Donald Trump affichant un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden et de l'ancien maire de New York, le milliardaire Michael Bloomberg.

Comme chaque année, il a été donné lecture des noms des quelque 3000 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC, sur le Pentagone près de Washington et en Pennsylvanie.

Etat bascule

Cet Etat du nord-est rural et industriel du pays est l'un des six ou sept fondamentaux qui décideront du résultat de la présidentielle du 5 novembre et dans lesquels les deux candidats sont au coude-à-coude: Mme Harris y retourne ainsi qu'en Caroline du Nord, tandis que le républicain se rend en Arizona et au Nevada.

Avortement, immigration, économie: sur scène à Philadelphie, Kamala Harris et Donald Trump ont âprement débattu des principaux thèmes qui préoccupent les Américains à moins de deux mois de l'élection.

Poutine "ferait une bouchée" de Trump

La vice-présidente de 59 ans a poussé le tempétueux septuagénaire dans ses retranchements, d'abord en énumérant les situations de détresse dans lesquelles ont pu se retrouver des femmes vivant dans des Etats ayant sévèrement restreint le droit à l'avortement.

Puis en moquant la taille de ses meetings de campagne et en assurant que le président russe Vladimir Poutine ne "ferait qu'une bouchée" de Donald Trump.

Visiblement agacé, le républicain a contre-attaqué en accusant la vice-présidente d'avoir "copié" le programme économique du président Joe Biden et de laisser "des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles d'aliénés" de l'étranger.

Mais le républicain a aussi multiplié les déclarations brouillonnes et les contre-vérités, reprenant à son compte l'accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants mangeraient des animaux de compagnie dans une ville américaine. Sous le regard médusé des deux modérateurs de la chaîne ABC.

Débat "truqué" par ABC

Sur Fox News mercredi, Donald Trump a soutenu que le débat avait été "truqué" par ABC.

"Quand vous regardez le fait qu'ils corrigeaient tout (ce que je disais) et qu'ils ne la corrigeaient pas elle", a-t-il déclaré à propos des journalistes de l'un des cinq grands réseaux de télévision américains qui sont revenus lors de l'émission sur ses affirmations trompeuses.

Harris pour un 2e débat

Pour Julian Zelizer, professeur à l'université de Princeton, Kamala Harris "a poussé (Donald Trump) vers le genre de discours illustrant le chaos qu'il a apporté sur la scène politique". Mais il rappelle que le débat "ne va peut-être pas (faire) bouger beaucoup les sondages".

Si ces rendez-vous télévisés sont toujours des moments forts de la campagne électorale, leur impact sur le scrutin est en effet souvent limité.

A une exception notable: le débat du 27 juin sur CNN entre Joe Biden et Donald Trump, qui avait précipité le retrait du président démocrate - un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire moderne.

Une nouvelle confrontation entre Kamala Harris et Donald Trump n'est pas à exclure: la candidate démocrate a mis son rival républicain au défi de débattre une deuxième fois.

Un échange entre leurs colistiers Tim Walz et J.D. Vance est prévu le 1er octobre à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Typhon Yagi: plus de 180 morts en Asie du Sud-Est

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A Hanoï, la montée du fleuve Rouge a conduit à l'évacuation de centaines de personnes. Il est à son plus haut niveau depuis 2004, a constaté Mai Van Khiem, le directeur du centre national de prévisions météorologiques. (© KEYSTONE/EPA/LUONG THAI LINH)

La population se déplaçait avec de l'eau jusqu'à la poitrine mercredi à Hanoï, où le fleuve Rouge a atteint son plus haut niveau en 20 ans à cause du typhon Yagi. Ce dernier a fait plus de 180 morts au Vietnam et dans les pays voisins.

Cette tempête tropicale avait frappé le nord du Vietnam samedi et dimanche, avec des rafales de vent dépassant les 150 km/h. Le déluge de pluie a également provoqué des inondations destructrices au Laos, en Thaïlande et en Birmanie.

A Hanoï, la montée du fleuve Rouge a conduit à l'évacuation de centaines de personnes. Il est à son plus haut niveau depuis 2004, a constaté Mai Van Khiem, le directeur du centre national de prévisions météorologiques.

"Je ne pensais pas que l'eau allait monter si rapidement (...). C'est la pire inondation que j'ai vue de mes yeux", a déclaré Nguyen Tran Van, qui réside depuis 15 ans près des berges dans la capitale vietnamienne.

"Si l'eau était montée un peu plus haut, ça aurait été très difficile pour nous de partir", a précisé cette employée de bureau de 41 ans, qui a pu entreposer ses meubles à l'étage pour les garder au sec.

Affaissement de terrain

Dans la province montagneuse de Lao Cai, un affaissement de terrain a emporté tout le village de Lang Nu, faisant au moins 30 morts et 65 disparus, selon des médias d'Etat vietnamiens.

Ces derniers ont diffusé des images impressionnantes de la coulée de boue, montrant aussi les villageois en train de s'occuper de leurs morts, certains enveloppés de tissus, d'autres couchés dans des cercueils de fortune, tandis que la police continuait à rechercher des victimes dans la boue.

179 morts et 145 disparus au Vietnam

Selon les médias d'Etat, le dernier bilan en date est de 179 morts et 145 disparus au Vietnam, qui a subi sa pire tempête en 30 ans.

A moins de trois kilomètres du centre de Hanoï, des personnes marchaient avec de l'eau au niveau de la poitrine, tandis que d'autres bricolaient des embarcations de fortune pour se déplacer.

16 provinces et villes restaient mercredi sous la menace d'éboulements et de crues subites, bien que plusieurs médias d'Etat aient signalé que l'eau avait commencé à reculer dans certaines régions montagneuses et qu'elle devrait commencer à baisser la nuit prochaine dans la capitale.

L'ambassade des Etats-Unis à Hanoï a promis une aide humanitaire immédiate d'un million de dollars.

Familles piégées en Thaïlande

Dans le nord de la Thaïlande, une opération de secours est en cours pour venir en aide à 9000 familles piégées par la montée des eaux, a déclaré la Première ministre Paetongtarn Shinawatra.

Deux personnes ont péri dans un éboulement de terrain survenu dans la province septentrionale de Chiang Mai et deux autres dans des circonstances non précisées dans la province de Chiang Rai, également dans le nord.

Ville classée par l'Unesco affectée

Au Laos voisin, un média d'Etat a annoncé qu'il y avait eu au moins un mort dans les inondations. Les crues ont aussi affecté des maisons et des magasins de Luang Prabang, une ville classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, a précisé le Lao Post.

Dans la province voisine de Luang Namtha, une opération d'évacuation a concerné 300 habitants de 17 villages différents. "Je pense que ça va prendre encore deux jours avant qu'ils puissent retourner chez eux", a expliqué à l'AFP Sivilai Pankaew, le chef adjoint du district.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies s'est dit "très inquiet" pour les populations du nord du Laos, où la radio nationale a mentionné de graves dégâts.

Communications touchées en Birmanie

En Birmanie, les pluies ont provoqué d'importantes inondations à Tachileik (est), une ville frontalière de la Thaïlande, mettant à mal les communications téléphoniques, ont raconté la presse locale et des témoins.

La capitale Naypyidaw a vu les eaux monter jusqu'à un niveau dangereux, a souligné la junte birmane dans un communiqué, sans donner de détails sur les victimes ou les dégâts.

Les inondations à Taktone, près de Naypyidaw, "sont très graves" et des personnes ont été emportées par les eaux, a témoigné un secouriste, Kyaw Thu Ya, auprès de l'AFP.

Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi avait traversé le sud de la Chine et les Philippines, y faisant au moins 24 morts et des dizaines de blessés.

Selon une étude parue en juillet, les typhons de la région se forment désormais plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Tribunal constitutionnel espagnol va examiner la loi d'amnistie

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La justice espagnole a refusé d'appliquer la loi d'amnistie à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALBERTO ESTEVEZ)

Le Tribunal constitutionnel espagnol a annoncé mercredi qu'il allait examiner la constitutionnalité de la loi d'amnistie des indépendantistes catalans, adoptée fin mai. Il maintient ainsi l'incertitude sur l'issue de plusieurs centaines de cas en cours d'examen.

Dans un communiqué, le tribunal a indiqué avoir accepté "à l'unanimité l'examen de la question d'inconstitutionnalité" soulevée par la Cour suprême concernant ce texte, défendu par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez en échange du soutien des indépendantistes catalans à son investiture.

La Cour suprême a exprimé des doutes sur l'article 1 de cette loi, qui stipule que "tous les actes liés au processus d'indépendance catalane survenus entre novembre 2011 et novembre 2023 sont amnistiés". Ce dernier pourrait violer, selon elle, l'égalité des Espagnols devant la loi.

L'examen de la loi par le Tribunal constitutionnel pourrait prendre plusieurs mois. Il survient alors que des centaines d'indépendantistes ont d'ores et déjà bénéficié de la mesure, tandis que d'autres attendent toujours que la justice se prononce sur leur cas.

L'application de la loi d'amnistie est au coeur d'un bras de fer au sein de la justice, qui a refusé d'appliquer cette mesure à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont, exilé en Belgique depuis 2017.

La principale formation d'opposition à Pedro Sánchez, le Parti populaire (PP, droite), a également déposé un recours auprès du Tribunal constitutionnel, comme plusieurs gouvernements régionaux, dont l'un, celui de Castille-la-Manche, est dirigé par les socialistes.

Saisie par la Cour des comptes espagnole ainsi que par l'Audience nationale, principale instance pénale du pays, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) devra elle aussi se prononcer sur ce texte, qui divise profondément les Espagnols.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: l'inflation baisse plus qu'attendu en août

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Le sujet de l'inflation a lancé mardi soir le premier débat, tendu, entre les deux candidats à l'élection présidentielle du 5 novembre, l'ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate, Kamala Harris. (© KEYSTONE/AP/Eric Gay)

L'inflation a ralenti plus qu'attendu en août aux Etats-Unis, une évolution très attendue par la Fed qui s'apprête à baisser ses taux, et un sujet si important pour l'élection américaine qu'il a ouvert mardi soir le débat entre Donald Trump et Kamala Harris.

La hausse des prix à la consommation est tombée à 2,5% sur un an contre 2,9% en juillet, son plus bas niveau depuis février 2021, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail.

Cela a surpris les analystes, qui tablaient sur 2,6%, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, l'inflation est de 0,2%, identique à celle du mois précédent et conforme à ce qui était attendu.

"Les indices (de prix) qui ont augmenté en août comprennent le logement, les tarifs aériens, les véhicules à moteur, l'assurance, l'éducation et l'habillement", détaille le département du Travail.

A l'inverse, ceux "des voitures d'occasion, des articles d'ameublement, des soins médicaux, des communications et loisirs" ont diminué.

Sans prendre en compte les prix de l'alimentation et de l'énergie, plus volatils, l'inflation dite sous-jacente rebondit cependant sur un mois, à 0,3% contre 0,2%, et reste stable sur un an, à 3,2%.

Les seuls prix de l'énergie ont chuté de 4% par rapport à août 2023.

Le sujet de l'inflation a lancé mardi soir le premier débat, tendu, entre les deux candidats à l'élection du 5 novembre, l'ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate, Kamala Harris.

L'économie est en effet considérée comme le principal sujet par les électeurs, selon une enquête réalisée début septembre par Siena pour le New York Times.

Réunion de la Fed

Kamala Harris a notamment affirmé vouloir apporter des aides aux familles de la classe moyenne, et mis en garde sur le fait que les fortes hausses de droits de douane, promises par son opposant, feraient à nouveau grimper les prix pour les consommateurs.

Donald Trump a lui accusé l'administration Biden d'avoir détruit l'économie américaine, et d'avoir ouvert la porte au plus haut taux d'inflation de l'histoire des Etats-Unis, affirmant que celui-ci avait atteint 21%, voire 60% pour certains produits.

L'inflation avait atteint un pic de 9,1% en juin 2022, tiré par la reprise économique après le Covid et l'invasion de l'Ukraine, et du jamais vu depuis le début des années 1980.

Ce nouveau ralentissement de l'inflation est publié à une semaine d'une réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui se prépare à commencer à abaisser ses taux. Elle les avait relevés pour lutter contre l'inflation en ralentissant l'activité économique.

Une baisse des taux de la Fed signifie que les ménages et les entreprises pourront emprunter de l'argent à un coût moins élevé auprès de leur banque.

L'institution responsable de la politique monétaire américaine veut, surtout, éviter désormais que les hausses de taux conduisent à une flambée du chômage, voire même à une récession.

Le taux de chômage a reculé à 4,2% en août.

La mesure d'inflation privilégiée par la Fed, et qu'elle veut ramener à 2%, est l'indice PCE, qui sera publié plus tard dans le mois. Il est resté stable en juillet, à 2,5% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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