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Football : reprise "à huis clos" du championnat allemand le 15 mai

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Le championnat allemand va reprendre, mais sans public. (©EPA/FRIEDEMANN VOGEL)

Le retour de la Bundesliga se confirme. L'Allemagne autorise dès le 15 mai la reprise à huis clos de son championnat, interrompu en raison de la pandémie de coronavirus. La chancelière Angela Merkel l'a officialisé mercredi après-midi.

L'Allemagne sera donc le premier championnat européen majeur à reprendre la compétition. La France a tiré un trait sur la fin de saison la semaine dernière et l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie espèrent, au mieux, reprendre en juin.

La décision de relancer la Bundesliga a été entérinée lors d'une conférence vidéo entre la chancelière et les chefs des gouvernements régionaux. Ceux-ci ont le dernier mot pour autoriser des événements sportifs. "La reprise des compétitions doit être précédée d'une quarantaine de deux semaines, le cas échéant sous forme de camps d'entraînement", précise un projet d'accord obtenu par l'AFP.

La reprise aura lieu dès le vendredi 15 mai, et la Ligue allemande (DFL) espère que la saison pourra se terminer le 30 juin. La DFL plaide depuis longtemps pour cette reprise, vitale pour la survie économique d'un secteur qui emploie en Allemagne 56'000 personnes.

Elle a présenté aux pouvoirs publics un protocole sanitaire draconien, fondé sur la multiplication des tests de détection du coronavirus, qui permettrait de relancer la compétition à moindres risques. Le ministre de la Santé Jens Spahn estime que ce protocole "est cohérent et peut même servir de modèle pour d'autres sports".

Si les neuf dernières journées de Bundesliga (première et deuxième division) peuvent se disputer, les clubs allemands récupéreront 300 millions d'euros de droits TV, de quoi éponger un peu leurs pertes, alors que plus d'une douzaine de clubs sur 36 (première et deuxième division) sont au bord de la faillite, selon la presse allemande.

La DFL a convoqué pour jeudi une assemblée générale en vidéo conférence. Les représentants des 36 clubs, dont la plupart ont déjà repris l'entraînement, devront finaliser le plan de reprise. Au classement, le Bayern Munich était en tête lors de l'interruption après 25 journées, avec quatre points d'avance sur Dortmund, et peut viser son 8e titre de champion consécutif.

Le plan sanitaire de la Ligue allemande repose avant tout sur les tests de détection du coronavirus. Toute personne participant aux entraînements ou aux matches y sera soumise au minimum une fois par semaine, et obligatoirement la veille des rencontres.

"Quarantaine" pour les cas "positifs"

Lundi, la DFL a annoncé que dix personnes sur les 1724 testées dans les 36 clubs de première et deuxième divisions étaient positives. Parmi l'élite, Cologne a fait état la semaine dernière de trois cas (deux joueurs et un préparateur physique) et deux concernent Mönchengladbach (un joueur et un physiothérapeute), selon le quotidien régional Rheinische Post.

Les cas "positifs" seront placés en quarantaine, mais le reste du groupe ne le sera pas obligatoirement. La décision finale sur les mesures d'isolement n'est toutefois pas du ressort des clubs, mais bien des offices de santé locaux, dépendant des pouvoirs régionaux. Pour l'heure, la règle en Allemagne veut que quiconque a été en contact rapproché avec un cas "positif" observe un isolement de 14 jours.

Pour les matches, 300 personnes seront autorisées, et des zones créées pour éviter au maximum les contacts: zone "pelouse", zone "tribunes" et zone "extérieur". Pour les joueurs, les poignées de main et les photos de groupe seront interdites. Les remplaçants n'occuperont qu'un siège sur deux sur le banc de touche. Le catalogue des mesures d'hygiène et de prévention ne s'arrête pas là, et couvre les entraînements, les déplacements et les hébergements.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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