International
L'Allemand Kämna vainqueur de l'Etna
L'Allemand Lennard Kämna a enlevé la 4e étape du Giro, mardi, sur les hauteurs du volcan sicilien de l'Etna. Il a précédé l'Espagnol Juan Pedro Lopez, nouveau maillot rose.
A l'altitude de 1892 m, Kämna (Bora) a devancé au sprint Lopez (Trek), son dernier compagnon d'une échappée lancée de loin.
Le peloton des favoris, avec notamment le Britannique Simon Yates, l'Equatorien Richard Carapaz et le Français Romain Bardet, s'est présenté avec un retard supérieur à deux minutes et demie.
Kämna, 25 ans, a remporté la 6e victoire de sa carrière. Il s'était déjà imposé dans le Tour de France 2020 en gagnant l'étape de Villard-de-Lans.
Le porteur du maillot rose, le Néerlandais Mathieu van der Poel, a décroché sur les premières rampes de la longue ascension de l'Etna (22,8 km à 5,9 %).
Principales victimes du jour, le Néerlandais Tom Dumoulin, vainqueur du Giro 2017, a été distancé à près de 10 kilomètres du sommet. Par la suite, un autre ancien lauréat, l'Italien Vincenzo Nibali, a lui aussi lâché prise.
Pendant cette journée ensoleillée, le Giro a été privé dès son quatrième jour de l'un des outsiders, Miguel Angel Lopez, qui a abandonné dès la première heure de course. Troisième de l'édition 2018, le grimpeur colombien souffrait d'une douleur à la hanche gauche.
Mercredi, la course reste en Sicile pour la 5e étape longue de 174 km entre Catane et Messine. Un col est situé avant la mi-parcours mais le final est favorable aux sprinters.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sanctions de Trump contre la CPI qui proteste, Israël s'en félicite
Donald Trump a lancé des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI). Il s'est attiré vendredi les félicitations d'Israël mais les critiques de l'institution qui s'est engagée "à continuer à rendre justice".
Le président américain, qui reproche à la CPI d'avoir mené des "actions illégales", a signé un décret interdisant notamment l'entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents.
Selon le texte diffusé jeudi par la Maison Blanche, la Cour a "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué, l'institution judiciaire basée à La Haye "condamne" ce décret, qui vise selon elle "à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial".
"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", ajoute la CPI.
Le décret présidentiel interdit l'entrée sur le sol américain au personnel de la CPI ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de l'institution judiciaire.
Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux Etats-Unis par ces mêmes personnes.
Les noms des individus visés n'ont pas été rendus publics dans l'immédiat. De précédentes sanctions prises par le précédent gouvernement Trump en 2020 avaient visé Fatou Bensouda, alors procureure de la Cour.
"Menace" pour "l'indépendance"
La CPI est une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre.
Fondée en 2002, la Cour établie à La Haye compte aujourd'hui 124 Etats membres et n'a prononcé depuis sa création qu'une poignée de condamnations.
Dans un communiqué sur X, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a assuré pour sa part que la CPI poursuivait "de façon agressive les dirigeants élus d'Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient". Selon lui, la Cour n'a aucune légitimité dans la mesure où Israël et les Etats-Unis ne sont "pas membres de la CPI".
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a en revanche demandé de son côté aux Etats-Unis de revenir sur ces "sanctions individuelles contre le personnel de la Cour", que l'organisation "regrette profondément".
Le Conseil européen a qualifié quant à lui le décret américain de "menace" pour l'indépendance de l'institution judiciaire internationale. "Sanctionner la CPI menace l'indépendance de la Cour et mine l'ensemble du système de justice internationale", a déclaré sur X Antonio Costa, qui préside l'instance représentant les dirigeants des 27.
"Regrets" des Pays-Bas
Les Pays-Bas, qui abritent la Cour pénale internationale, ont fait part de leurs "regrets" après l'annonce du décret.
"Le travail de la Cour est essentiel pour le combat contre l'impunité", a soutenu le ministre néerlandais des Affaires étrangères Caspar Veldkamp sur le réseau social X.
Les républicains américains et de nombreux démocrates s'étaient indignés de l'émission d'un mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, reçu mardi par le président américain, ainsi que contre l'ancien ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.
Ses juges ont estimé qu'il y avait des "motifs raisonnables" de soupçonner les deux hommes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour la guerre à Gaza, qui a suivi l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.
Benjamin Netanyahu avait qualifié la décision d'antisémite, tandis que l'ancien président américain, le démocrate Joe Biden, avait qualifié de "scandaleux" les mandats d'arrêt contre les Israéliens.
La décision de Donald Trump est annoncée peu après qu'il a provoqué une commotion internationale en déclarant que les Etats-Unis allaient prendre possession de la bande de Gaza et en assurer le développement économique et immobilier, tandis que les Palestiniens qui y résident seraient déplacés, dans des conditions qu'il n'a pas précisées, vers un ou plusieurs pays voisins.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Suède: l'accès aux armes semi-automatiques doit être limité
Le gouvernement suédois, soutenu par le parti d'extrême-droite Démocrates de Suède (SD), a annoncé vendredi travailler sur un projet de loi pour limiter l'accès aux armes semi-automatiques. Il réagit ainsi à la pire tuerie de masse de l'histoire du pays scandinave.
"Il existe certains types d'armes si dangereuses qu'elles ne devraient être autorisées à des fins civiles qu'à titre exceptionnel. L'AR-15 en est un exemple, car elle est compatible avec de grands chargeurs de type militaire et peut causer de lourds dégâts en peu de temps", a indiqué le gouvernement dans un communiqué. La tuerie d'Örebro (centre) a fait 10 morts mardi dans un centre d'enseignement pour adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU estime que "le pire est peut-être encore à venir" en RDC
"Le pire est peut-être encore à venir". Vendredi à Genève, le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme n'a pas caché son inquiétude devant le Conseil des droits de l'homme sur l'avancée des rebelles M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Il est préoccupé non seulement pour la population congolaise, mais aussi celle des pays voisins. Après Goma et le Nord-Kivu, "les tensions montent actuellement au Sud-Kivu", a déploré l'Autrichien au début d'une réunion extraordinaire.
Un projet de résolution sera discuté dans l'après-midi. Il prévoit le lancement d'une mission internationale d'établissement des faits et condamne fermement le M23 et l'armée rwandaise pour les violences des dernières semaines.
Le mécanisme d'investigation, dont les membres seraient nommés par le Haut commissaire, est considéré comme une première étape par la RDC. Selon elle et l'ONU, les affrontements récents ont fait environ 3000 tués. Plus de 500'000 personnes ont été déplacées. Parmi les exactions, des viols ont été observés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La France vers un déficit commercial en recul
Du mieux mais il y a encore du travail: le déficit commercial français sur les biens reste élevé, mais devrait se réduire pour l'année 2024 selon des chiffres attendus vendredi, à l'heure où les risques de guerre commerciale pourraient aggraver la situation.
Le bilan annuel de la balance commerciale française, diffusé à 8H45, devrait faire apparaître un déficit sur les biens compris entre 80 et 90 milliards d'euros, sauf surprise d'ampleur.
"C'est une amélioration c'est certain", observe Stéphane Colliac, économiste à la banque BNP Paribas.
La comparaison avec les deux années précédentes est forcément flatteuse, après le déficit record de 164 milliards d'euros enregistré en 2022 sur fond de guerre en Ukraine et d'envolée de la facture énergétique, suivi des 99,6 milliards d'euros en 2023 lorsque les prix de l'énergie étaient encore élevés.
"Mais c'est moins bien que ce que l'on a enregistré en 2019", soit avant la pandémie, poursuit l'économiste. Le déficit commercial s'était alors affiché à 59 milliards d'euros, proche de son niveau moyen depuis 2010.
La France n'a pas dégagé d'excédent commercial sur les biens depuis 2002 et de nombreux dirigeants ont promis de s'attaquer à ce mal national, sans parvenir depuis plus de vingt ans à des résultats tangibles.
Luxe, pharmacie
A l'image de 2023, la balance commerciale a bénéficié en 2024 d'un recul des importations d'énergie dans la foulée de la baisse des prix des hydrocarbures, selon M. Colliac.
L'excédent des produits de luxe va atteindre un record, porté par les parfums et les cosmétiques, et la pharmacie verra aussi son solde s'améliorer, affirme-t-on au cabinet du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin. L'aéronautique devrait également présenter une balance excédentaire.
Dans sa globalité toutefois, l'amélioration de la balance commerciale s'explique avant tout par un recul plus marqué des importations que des exportations, et non par une progression des exportations, relève Olivier Redoules, directeur des études de l'institut Rexecode, relativisant l'embellie.
"On est dans une rétractation des échanges", résume-t-il, une situation justifiée par le ministère par les craintes géopolitiques et économiques mondiales en 2024.
Outre la balance sur les biens, le gouvernement met en avant le tourisme et les services financiers, dont la balance est attendue à des records, ce qui va améliorer la balance des services.
Pour donner goût à l'export et dynamiser la balance commerciale, la France a adopté en 2023 le plan "Osez l'export" qui prévoit une série d'aides aux entreprises désireuses d'internationalisation (renforcement de l'image des produits français à l'étranger, accompagnement sur des salons, facilitation de l'accès aux financement...).
Ce plan vise à permettre d'atteindre 200.000 entreprises exportatrices d'ici 2030.
Le nombre d'entreprises françaises ouvertes à l'international s'est établi au troisième trimestre à 125.200 contre 129.000 un an plus tôt, selon les chiffres des douanes.
Trump
La France mise aussi sur l'articulation de l'ensemble des acteurs de l'export: le Trésor, Business France qui assiste les entreprises à l'étranger, et Bpifrance au sein de la "Team France Export".
L'inquiétude domine toutefois face à une économie française déjà fragile et à un contexte géopolitique tendu, avec la menace de nouveau agitée dimanche par Donald Trump d'imposer des taxes douanières punitives contre l'Union européenne.
"Le risque est que des exportations ne pouvant pas aller aux Etats-Unis viennent inonder notre marché", notamment les exportations chinoises, analyse Olivier Redoules, ce qui augmenterait les importations en France.
La France risque aussi d'être affectée surtout indirectement, via des partenaires qui eux sont très exposés au marché américain, à l'instar du secteur automobile allemand.
"La France est exposée parce qu'elle est un fournisseur de l'Allemagne", relève Stéphane Colliac.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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