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Sport

Le CIO justifie la non-exclusion de fonctionnaires russes

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Les membres du CIO ne représentent pas leurs pays, selon l'organisation (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les membres du CIO sont élus par le CIO en tant que personnes et ne représentent pas leurs pays dans l'organisation selon la charte olympique. L'organisation a réagi ainsi à la demande suisse d'exclure les fonctionnaires russes ou bélarusses.

Les personnes élues au Comité international olympique (CIO) sont ensuite déléguées comme ambassadeurs du CIO dans les organisations sportives de leurs pays respectifs, a écrit lundi l'organisation dans une prise de position à Keystone-ATS. Pour le moment, il n'y a pas de rencontres du CIO auxquelles des membres russes participent, est-il précisé.

La Suisse demande l'exclusion de fonctionnaires russes ou bélarusses dans les organes dirigeants des fédérations sportives internationales. La conseillère fédérale Viola Amherd avait envoyé une lettre en ce sens au président du CIO Thomas Bach.

Au vu de la situation en Ukraine, il ne suffit plus d'exclure les athlètes russes et bélarusses des compétitions à l'étranger, peut-on lire dans la lettre de jeudi consultée par Keystone-ATS et rendue publique samedi par les journaux de Tamedia. En mars déjà, un collectif d'une trentaine de pays, dont la Suisse, avait exigé des mesures efficaces de la part des fédérations sportives internationales contre la Russie et la Biélorussie.

Droit privé

Les cartes sont toutefois entre les mains du CIO, qui dispose de moyens bien plus efficaces que l'Etat pour influer sur les fédérations, toutes organisées selon le droit privé. Il aurait le cas échéant le pouvoir d'exclure des fédérations de la famille olympique.

Le directeur de l'Office fédéral du sport (OFSPO) Matthias Remund avait confirmé mercredi lors d'une conférence en ligne du collectif de nations que de nouvelles mesures étaient nécessaires. "En tant que siège de nombreuses fédérations sportives internationales, la Suisse attend désormais un signal fort du sport", avait-il déclaré. Swiss Olympic, le Comité olympique suisse, soutient également la position de la Confédération.

Le CIO veut continuer à dénoncer les personnes et les organisations responsables et qui violent la paix olympique, écrit-il dans sa réaction. L'organisation suit la situation de près et se réserve le droit d'adapter ses mesures en fonction de l'évolution de la situation.

"Gestes symboliques"

Richard Pound, membre du CIO, estime discutable que le CIO ne recommande que l'exclusion des athlètes et non pas celle des fonctionnaires russes. "Il semble incompréhensible que les sanctions soient ici sélectives", a déclaré le Canadien dans une interview accordée à la radio Deutschlandfunk. Il n'a toutefois pas dit clairement si les membres russes du CIO devaient être suspendus.

M. Pound ne voit par ailleurs rien de mal dans les contacts du président du CIO Thomas Bach et du président de la FIFA Gianni Infantino avec Vladimir Poutine. Tous deux avaient notamment assisté à un match de la Coupe du monde de football avec le président russe en 2018. Thomas Bach est également apparu aux côtés de M. Poutine lors des Jeux olympiques de 2014.

"Une grande partie de ces choses sont des gestes symboliques. MM. Infantino et Bach n'ont pas de divisions ou de chars. Il est important d'avoir les meilleures relations possibles avec les acteurs gouvernementaux, parce que dans de nombreux pays - pratiquement tous - les gouvernements sont très importants pour la construction d'installations sportives et ainsi de suite", a souligné M. Pound.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Verstappen sous la menace d'une suspension

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Max Verstappen va devoir faire attention lors des deux prochains Grand Prix (© KEYSTONE/EPA/SIu WU)

Le quadruple champion du monde en titre de F1 Max Verstappen est sous la menace d'une suspension. Ceci après avoir écopé d'une pénalité pour avoir percuté George Russell durant le GP d'Espagne.

Le Néerlandais, jugé responsable de cette manoeuvre qui ressemblait fortement à un geste d'humeur, a d'abord reçu une pénalité de dix secondes juste après la fin de la course, sanction qui l'a fait reculer de la 5e à la 10e place.

Puis les commissaires ont infligé à "Mad Max" trois points de pénalité sur sa "Super Licence", sorte de système de permis à points instauré en 2014. Il totalise désormais 11 points de pénalité sur les 12 derniers mois et s'il écope d'un 12e, il sera suspendu pour la course suivante.

Le Néerlandais n'aura donc pas le droit à l'erreur lors des deux prochains GP, au Canada le 15 juin et en Autriche le 29, sous peine de voir le couperet tomber.

Les points de pénalité sur la "Super Licence" des pilotes disparaissent un an jour pour jour après la date où ils ont été infligés par les commissaires et Verstappen verra deux points être effacés le 30 juin prochain, ce qui éloignera un peu la perspective d'une suspension. Interrogé après le Grand Prix, le Néerlandais n'a pas souhaité s'exprimer au sujet de cet accrochage.

De son côté, Russell a estimé que la manoeuvre de Verstappen était volontaire. "Ça m'a semblé tout à fait délibéré, pour être honnête (...) Je n'avais jamais vu ça en Formule 1. C'était donc une première pour moi. C'est un peu dommage", a jugé le pilote anglais, finalement 4e de la course.

"Max est clairement l'un des meilleurs pilotes au monde, mais des manoeuvres comme celle-là sont tout à fait inutiles et le discréditent en quelque sorte. C'est dommage pour tous les jeunes qui l'admirent et qui rêvent de devenir pilotes de Formule 1. Je ne sais pas ce qu'il avait en tête. Au final, ça ne ne va pas m'empêcher de dormir car j'ai aussi tiré profit de ses frasques", a conclu Russell.

Depuis la mise en place de ce système de permis à points en 2014, un seul pilote a été suspendu pour avoir atteint le total de 12 points de pénalité: le Danois Kevin Magnussen (Haas), qui avait été privé du GP d'Azerbaïdjan en septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Britannique Simon Yates remporte son premier Tour d'Italie

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Simon Yates partage sa joie avec son frère Adam (© KEYSTONE/AP/Fabio Ferrari)

Le Britannique Simon Yates a gagné son premier Tour d'Italie à l'issue de la 21e et dernière étape. Celle-ci a été remportée au sprint par son coéquipier néerlandais Olav Kooij dimanche à Rome.

Le coureur de l'équipe Visma-Lease a bike, qui avait renversé le Giro la veille dans le colle delle Finestre, devance le Mexicain Isaac del Toro de 3'56 et l'Equatorien Richard Carapaz de 4'43 au classement général final.

C'est, à 32 ans, la deuxième victoire dans un grand Tour pour le Britannique qui avait gagné le Tour d'Espagne en 2018.

Simon Yates, comme son frère jumeau Adam qui court pour l'équipe rivale d'UAE, est un spécialiste des courses par étapes. Il avait aussi terminé troisième du Giro en 2021 et quatrième du Tour de France en 2023. Il compte 34 victoires à son palmarès.

Le natif de Bury, près de Manchester, a fait la différence samedi pour reprendre plus de cinq minutes sur Del Toro, le précédent porteur du maillot rose, et Carapaz qui se sont sabordés dans la dernière étape de montagne en refusant de collaborer.

C'est une sacrée revanche pour Yates qui avait perdu le Giro en 2018 dans le même col alors qu'il était en rose. Il succède à Tadej Pogacar dont l'absence a permis une course très ouverte et indécise jusqu'au bout.

Dimanche, il a pu savourer son succès lors d'une dernière étape au cours de laquelle le peloton a traversé le Vatican avant de s'arrêter brièvement auprès du pape Léon XIV qui a donné sa bénédiction aux coureurs.

A l'arrivée, le bonheur a été double pour l'équipe Visma puisque Olav Kooij a dominé le sprint massif en s'imposant devant l'Australien Kaden Groves, l'Italien Matteo Moschetti et le Danois Mads Pedersen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Simon Ehammer bat le record de Suisse du décathlon

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Simon Ehammer a réalisé la meilleure performance de sa carrière sur le décathlon dimanche à Götzis. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Simon Ehammer a battu dimanche son propre record suisse du décathlon lors du meeting de Götzis. L'Appenzellois a amélioré de plus de 100 points la marque qu'il avait établie il y a trois ans.

Troisième avec 8575 points, Ehammer est devenu le premier Suisse à monter sur le podium de cette compétition dédiée aux épreuves combinées. Il a fait mieux dans presque toutes les disciplines qu'aux championnats d'Europe 2022 de Munich, où il avait atteint le total de 8468 points pour décrocher la médaille d'argent

L'athlète de 25 ans a été particulièrement performant dans ses disciplines de prédilection. Il a réussi un bond à 8,34 m en longueur et un chrono de 13''57 sur le 110 m haies.

Vice-champion d'Europe du heptathlon en salle en mars à Apeldoorn (Pays-Bas), Ehammer n'a été battu à Götzis que par le Norvégien Sander Skotheim (8909) et l'Américain Kyle Garland (8626).

Pas de record pour Kälin

Annik Kälin n'a quant à elle pas réussi à battre son propre record de Suisse de l'heptathlon. Blessée, elle n'a pas pu tout donner lors des deux dernières épreuves.

Avec un total de 6395 points, la Grisonne est restée loin de la marque établie aux Jeux olympiques de Paris l'été dernier, où elle avait terminé au pied du podium avec ses 6639 points. Touchée à l'aine, elle n'a effectué qu'un lancer au javelot (39,88 m, loin des 48,14 réussis à Paris) et n'a pris que la 5e place du 800 m pour conclure cet heptathlon.

Malgré cette fin en dents de scie, Kälin peut tirer du positif de ces deux jours en Autriche, à trois mois et demi des Mondiaux de Tokyo. Après cinq disciplines, elle avait le record de Suisse en vue grâce à d'excellentes performances sur 200 m (23''42, record personnel), 100 m haies (13''05), en hauteur (1,77 m) et en longueur (6,77 m)

La victoire est revenue à l'Américaine Anna Hall, qui a dépassé la barre des 7000 points, devenant ainsi la cinquième athlète de l'histoire à atteindre cette marque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Fabio Celestini: un avenir en question après le doublé

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Ou s'inscrira l'avenir de Fabio Celestini la saison prochaine? (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Où s’écrira l’avenir de Fabio Celestini ? Telle est la grande interrogation qui est de mise au soir du sixième doublé du FC Bâle.

"J’aurai une discussion lundi avec mon président David Degen et mon directeur sportif Daniel Stucki. Il faut bien analyser les vingt moins qui viennent de s’écouler, explique-t-il. A l’automne 2023, j’ai repris une équipe qui était dernière du championnat. Ce soir, elle a gagné le doublé. Je n’oublie pas aussi que j’ai failli être limogé il y a trois mois... »

"Je n'ai pas d'offres"

Fidèle à son personnage, Fabio Celestini a tenu un discours un brin détonant après ce succès 4-1 contre le FC Bienne lors de la 100e finale de la Coupe de Suisse. "Je n’ai pas d’offres, ni de Getafe, ni d’un autre club, poursuit l’ancien capitaine de Marseille. J’ai simplement le besoin de faire le point avec mes dirigeants pour tracer la meilleure voie à suivre pour le club."

A ses côtés devant la presse, Xherdan Shaqiri se dit "curieux de savoir quelle décision prendra Fabio Celestini". "S'il devait partir demain, son nom restera à jamais lié avec l'histoire du FC Bâle", ajoute-t-il.

Homme du match, le capitaine bâlois a rendu hommage à la bravoure des Biennois. "Mais à la fin de la journée, il ne reste que les titres. Et cette Coupe de Suisse, elle à nous, lâche le no 10. Je veux mettre l’équipe en avant. C’est une équipe qui a travaillé énormément cette saison. Nous pouvons être vraiment fiers du chemin parcouru ces derniers mois."

"Capables de montrer un beau visage"

Pour Samir Chaibeddra comme pour Xherdan Shaqiri, cette notion de fierté compte au soir de cette finale. "Nous avons été capables de montrer un beau visage. Je retire beaucoup de fierté de cette finale, souligne l’entraîneur du FC Bienne. Maintenant, nous devons bâtir une équipe compétitive pour la prochaine saison..." On le sait, le futur du FC Bienne doit se conjuguer au plus vite avec la Challenge League.

"J’ai des regrets sur la physionomie du match, poursuit le Lyonnais. Nous avons mal joué sur certains coups et nous aurions dû être plus "tueurs", plus lucides. Et il y a aussi le 2-1 du FC Bâle qui est un peu litigieux. L’arbitre aurait peut-être dû attendre que la VAR intervienne au lieu de siffler tout de suite le penalty. Sur le plan tactique, je crois que nous avons été dans le juste, comme aux tours précédents face à Lugano et Young Boys."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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