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Malgré tous ses efforts, la NBA n'a pas atteint le 100% de vaccinés

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Kyrie Irving (à droite) incarne la résistance à la vaccination en NBA (© KEYSTONE/EPA/JASON SZENES)

Protocoles contraignants, retenues salariales, mise à l'écart... La NBA et ses franchises auront tout tenté pour atteindre les 100% d'injectés avant le début de saison mardi. Sans y parvenir.

Un homme incarne la résistance au vaccin dans la Ligue nord-américaine: Kyrie Irving, une de ses grandes stars, membre du fameux "Big3" (avec Kevin Durant et James Harden) des Brooklyn Nets, favoris pour succéder aux Milwaukee Bucks au palmarès.

Sauf que le meneur de 29 ans ne devrait non seulement pas démarrer la saison, mais pourrait ne pas la jouer du tout. Car ses dirigeants l'ont écarté de l'équipe, tant qu'il refusera la vaccination.

À New York, pour lutter contre la pandémie, la municipalité interdit aux personnes non vaccinées âgées de douze ans et plus de participer à de grands rassemblements publics en intérieur. Décret qui empêche donc les sportifs professionnels concernés de s'entraîner et de disputer les matches à domicile.

Dans le cas d'Irving, qui refuse de se faire immuniser, cela représente au moins 41 matches manqués, sans compter ceux d'éventuels play-off. Or, s'ils ont pu convaincre la municipalité de lui permettre de s'entraîner car leurs installations sont dans un bâtiment privé, les Nets n'ont finalement pas accepté que leur star ne soit "disponible que partiellement".

4% de non-vaccinés

Cette décision retentissante constitue le point culminant du conflit opposant la NBA aux réfractaires à la vaccination, qui sont passés de 10% du contingent avant les stages de présaison à 4%, selon divers médias.

Parmi cette vingtaine de joueurs, la plupart gardent l'anonymat. D'autres ont revendiqué leur choix, comme la star des Wizards, Bradley Beal, ou l'ailier des Nuggets, Michael Porter Jr, nullement pénalisés comme Irving, leurs villes de Washington et Denver n'ayant pas pris de mesure similaire à celles en vigueur à New York, San Francisco et Los Angeles, qui concernent donc les Nets, les Knicks, les Warriors, les Lakers et les Clippers.

À Golden State, le cas d'Andrew Wiggins a démontré que la pression mise sur les joueurs pouvait fonctionner. Après que la NBA a refusé l'argument d'ordre religieux brandi par l'ailier pour refuser la vaccination, ce dernier a finalement décidé de s'y soumettre. Pour pouvoir jouer tous les matches, pas uniquement ceux à l'extérieur, et surtout percevoir l'intégralité de son salaire.

Car la Ligue, en accord avec le syndicat des joueurs (NBPA), a décidé que ceux qui manqueraient des matches en raison de leur refus de se conformer aux obligations locales en matière de vaccination verraient leur salaire réduit. Pour Irving, tant qu'il reste sur sa position, cette perte s'élèvera à 381'000 dollars par rencontre.

Obliger les joueurs à se faire injecter le vaccin, la ligue y a fortement pensé. Mais elle s'est heurtée au refus catégorique de la NBPA, dont Irving est un des vice-présidents. Alors, elle a mis en place des protocoles sanitaires pour la saison qui vient, très contraignants pour les joueurs non vaccinés, qui vont de tests quotidiens aux repas en solitaire, en passant par des possibilités de sorties et des interactions très limitées avec l'extérieur.

James refuse d'encourager

Ni ces restrictions, ni les millions de dollars potentiels de manque à gagner, ni sa mise à l'écart, n'ont fait plier Kyrie Irving qui s'est expliqué sur son choix: "Je ne suis l'avocat d'aucun camp. Je fais ce qui est le mieux pour moi. J'en connais les conséquences et si cela signifie que je serai jugé et diabolisé pour cela, tant pis".

L'infime minorité de non vaccinés en NBA, dont il est le plus célèbre représentant, reflète peu la situation globale aux États-Unis, puisqu'au dernier recensement, 42,7% de la population ne s'est pas encore immunisée.

Ce qui a conduit Michelle Roberts, future ex-directrice de la NBPA, soucieuse d'éviter toute stigmatisation des joueurs, à poser le problème différemment: "La vraie question n'est pas de savoir pourquoi la vaccination n'est pas obligatoire en NBA. La vraie question est de savoir comment nous pouvons (à l'échelle du pays) imiter les joueurs de la ligue".

En faire la promotion, comme s'y prêtent des célébrités qui pèsent, telles que Barack Obama dans des publicités, Kareem Abdul-Jabbar dans un acte militant ou encore dernièrement Michael Jordan avec des mots plus prudents, est une réponse.

Que refuse d'apporter LeBron James. La superstar des Lakers, dont le lobbying pour convaincre les Noirs de voter pour la présidentielle l'an passé a contribué à l'élection de Joe Biden, a refusé d'encourager les gens à se faire vacciner, lui qui s'y est résolu après avoir été longtemps sceptique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Marco Odermatt pour une revanche

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Marco Odermatt sera forcément l'homme à battre dans le géant de Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.

Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.

"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.

Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël

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Le traditionnel spectacle des illuminations de Bethléem à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.

En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.

La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.

En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.

Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.

"Résilience"

Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.

Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.

La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.

"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".

Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.

Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.

"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.

Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.

"C'est calme"

Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.

Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.

"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.

"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".

"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.

Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea

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Image tirée d'une vidéo du volcan Kilauea tournée le 25 novembre dernier dans le parc national des volcans d'Hawaï. (© KEYSTONE/AP)

Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).

Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.

L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.

"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.

"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.

L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.

Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.

Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La finale pour l'Inter Miami

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Un nouveau sacre pour Lionel Messi. (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

Inter Miami est le nouveau champion de la MLS. Devant leur public, Lionel Messi et ses coéquipiers ont battu 3-1 le Vancouver de Thomas Müller dans la grande finale du championnat.

Récent transfuge de l’Atlético Madrid, Rodrigo De Paul a inscrit le 2-1 de la 71e minute pour redonner l’avantage à ses couleurs. C’est son capitaine Lionel Messi qui lui a délivré une véritable offrande sur cette action décisive. Un Lionel Messi qui a également signé l’assist pour le 3-1 de Tadeo Allende à la 96e.

Arrivé à Miami à l’été 2023, Lionel Messi a ainsi cueilli le titre lors de sa troisième saison dans le club présidé par David Beckham. Il lui reste maintenant à arrêter son choix quant à sa présence ou non lors de la prochaine Coupe du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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