International
Nick Kyrgios bat Cristian Garin et jouera sa première demi-finale
Nick Kyrgios (ATP 40) s'est qualifié pour sa première demi-finale de Grand Chelem à Wimbledon. L'Australien a écarté le Chilien Cristian Garin (ATP 43) 6-4 6-3 7-6 (7/5).
"Je n'aurais jamais imaginé être en demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem, je pensais avoir laissé passer le train, que j'avais manqué l'ouverture...", a déclaré l'Australien de 27 ans qui avait jusque-là joué deux quarts de finale de Majeurs dont un à Wimbledon en 2014 pour sa première participation.
"J'ai eu l'impression de jouer sur les talons parce que Garin est un sacrément bon joueur. J'ai eu de la chance sur quelques balles de break, mais je prends et je vais me préparer pour le prochain match", a-t-il ajouté, quelques minutes après être tombé les bras en croix sur le gazon du Court N.1 après la balle de match.
Ce prochain match sera contre le double lauréat Rafael Nadal (4e) ou l'Américain Taylor Fritz (14e).
Pour l'aider à préparer cette demie historique, il n'a comme à son habitude pas d'entraîneur.
"Je n'ai pas de coach parce que je ne voudrais pas mettre ce poids sur les épaules de qui que ce soit. Personne ne connaît aussi bien mon tennis que moi", a-t-il expliqué.
Kyrgios devient ainsi le premier Australien à entrer dans le dernier carré de Wimbledon depuis Lleyton Hewitt en 2005. Il est également le joueur le plus mal classé à jouer les demies depuis l'édition 2008 quand Marat Safin, 75e mondial, et Rainer Schuettler, 94e, y étaient tous les deux parvenus.
Mercredi, Garin a remporté les neuf premiers points du premier set pour mener 2-0 et 15-0 sur le service de Kyrgios.
Mais l'Australien est alors entré dans le match et a repris le service adverse pour revenir à 3-3, avant de réussir un nouveau break dans l'ultime jeu de la manche pour la remporter. Dans la deuxième manche, Kyrgios a fait le break pour mener 3-1 et a ensuite contrôlé son avantage jusqu'au bout.
Le troisième set a été bien plus accroché, chaque joueur tenant sa mise en jeu jusqu'au tie-break remporté par Kyrgios.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore
Comme en 2023, Aryna Sabalenka tentera samedi de décrocher son premier US Open face à une joueuse américaine soutenue par près de 24'000 spectateurs bruyants.
Forte de sa triste expérience face à Coco Gauff en finale l'an dernier, la Bélarusse se dit mieux préparée pour affronter Jessica Pegula.
Sabalenka a prouvé ces dernières années sa capacité à bien jouer sur dur: outre deux titres à l'Open d'Australie (2023, 2024), elle a toujours atteint le dernier carré à Flushing Meadows lors de ses quatre dernières participations, dont deux finales consécutives. Son point faible ? Son émotivité.
Depuis toujours la native de Minsk lutte contre ses nerfs. Dans un premier temps, elle les a canalisés de façon à ne pas s'effondrer techniquement sur un court. On se souvient des doubles fautes répétées et des fautes directes à foison qui l'ont longtemps handicapée.
Désormais, cette nervosité l'étreint plus sur le plan psychologique au moment de conclure. L'an dernier, elle avait même facilement remporté le premier set 6-2 avant de s'incliner face à Gauff. Cette année, elle déclarait encore après sa victoire en demi-finale contre l'Américaine Emma Navarro avoir eu du mal à conclure.
"J'ai été prise par les émotions et j'ai eu un petit flashback de la finale de l'an dernier à cause de l'ambiance créée par le public", a-t-elle expliqué. "Je suis très heureuse d'avoir retenu les leçons (de l'an dernier) et d'avoir réussi à contrôler mes émotions pour parvenir à conclure ce match en deux sets."
Peur
Mais la Bélarusse a reconnu avoir eu peur dans le deuxième set: "Je me suis dit pendant le match +Non, non, non, Aryna, ça ne peut pas se reproduire ! Contrôle tes nerfs, concentre-toi sur toi. Il y a aussi des gens qui sont pour toi, ton box, ta famille, tu dois te battre+".
L'an dernier en effet, le Stade Arthur Ashe était non seulement plein à craquer d'un public entièrement acquis à la cause de son adversaire. Mais la prodige US avait même attiré une rare concentration de "people".
Et Sabalenka n'avait su réagir face au "bruit" incessant - y compris durant les points - descendant des immenses tribunes pour pousser son adversaire. "Mon erreur a été d'oublier qu'elle était aussi gênée par le bruit. Oui, ils l'encouragent, mais comment peuvent-ils l'aider à gagner le match ? Le seul moyen c'est d'entrer dans ma tête et de me faire perdre, moi", a-t-elle déclaré jeudi, comme pour se prouver qu'elle avait bien retenu la leçon et prévenir son adversaire qu'elle ne se laisserait pas avoir deux fois.
Cherche consécration
Car Sabalenka se prépare à affronter une ambiance du même acabit samedi face à Jessica Pegula, qui s'est installée depuis deux ans dans le top 10 mondial parvenant même quelques semaines au 3e rang, et qui cherche toujours la consécration d'un Majeur (elle a deux WTA 1000 à son palmarès: Montréal 2023 et Toronto 2024).
Avec deux titres majeurs, une finale et cinq demi-finales, l'expérience est largement du côté de la Bélarusse, face à une adversaire qui, à 30 ans, avait atteint six fois les quarts de finale en Grand Chelem, dont une à New York (2022), sans jamais les dépasser.
En outre, Sabalenka mène 5-2 dans leurs duels sur le circuit et a remporté en deux sets leur dernier affrontement en finale de Cincinnati, juste avant l'US Open. Mais Pegula a fait le plein de confiance pour arriver jusqu'en finale, avec en particulier une victoire nette en quart de finale contre la lauréate de l'édition 2022, le no 1 mondial Iga Swiatek.
Le plafond de verre enfin brisé, elle a su renverser en demies une situation bien mal embarquée car elle se sentait comme une "débutante" après avoir perdu le premier set face à Karolina Muchova. Quant à la finale, l'Américaine estime "avoir le jeu pour frustrer" Sabalenka, à condition peut-être que celle-ci serve "un peu moins bien" qu'à Cincinnati.
Un titre à l'US Open, "vaudrait tout l'or du monde", assure Pegula en rappelant tout le travail nécessaire pour se trouver à une victoire de réaliser ce "rêve d'enfant". "Je suis heureuse d'être en finale, mais je suis là pour remporter le titre", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La justice colombienne ordonne la chasse des hippopotames d'Escobar
Un tribunal colombien a ordonné vendredi des "mesures d'éradication" des hippopotames descendant d'un couple introduit dans le pays dans les années 1980 par le chef du cartel de drogue Pablo Escobar. Se reproduisant de manière incontrôlée, ils sont plus de 150.
Le tribunal administratif de Cundinamarca a fixé un délai de trois mois au ministère de l'environnement pour qu'il émette "une règlementation visant des mesures d'éradication de l'espèce", qui affecte "l'équilibre écologique", selon la décision publiée sur son site en ligne. Les magistrats ont précisé que les mesures devraient inclure "la chasse contrôlée et la stérilisation" des hippopotames.
Le ministère avait déjà annoncé à la fin 2023 un plan visant à stériliser une partie de la population de l'espèce envahissante et à euthanasier les autres. Mais les stérilisations avancent au ralenti et aucun animal n'a encore été euthanasié. Un projet de transporter quelques spécimens vers le Mexique, l'Inde et les Philippines n'a jamais abouti.
Plus de 1000 en 2035
Les premiers hippopotames sont arrivés en Colombie sur un caprice de Pablo Escobar, qui a fait venir un couple d'Afrique dans son zoo personnel de l'hacienda Napoles, dans la région du Magdalena Medio (centre-nord).
Après la mort du célèbre trafiquant de drogue, tué par la police en 1993, et la saisie de ses biens, les mammifères ont été laissés sans surveillance et ont commencé à se reproduire. Certains ont attaqué des pêcheurs sur le fleuve Magdalena, le plus important du pays.
A la fin 2023, 166 hippopotames ont été comptabilisés. Selon les estimations du ministère de l'environnement, leur population pourrait croître à 1000 individus d'ici à 2035 si leur expansion n'est pas arrêtée.
Les experts affirment que la croissance incontrôlée de la population menace les espèces locales telles que le lamantin. Mais les défenseurs des droits des animaux et les professionnels du tourisme s'opposent à la chasse de ces mastodontes à la peau rose.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un "attentat terroriste" contre des juifs déjoué à New York
Un "attentat terroriste" contre des juifs à New York, qui aurait été perpétré autour du 7 octobre au nom de l'EI, a été déjoué, ont indiqué vendredi les Etats-Unis. Un Pakistanais habitant au Canada a été arrêté.
Le jeune homme de 20 ans, "Muhammad Shahzeb Khan, alias Shazeb Jadoon, a tenté d'entrer aux Etats-Unis pour commettre une tuerie de masse dans un centre juif de New York", a révélé dans un communiqué le ministère américain de la justice. Il "a été arrêté le 4 septembre au Canada suite à une requête du parquet fédéral" de Manhattan.
"L'accusé est soupçonné d'avoir planifié une attaque terroriste autour du 7 octobre cette année avec l'objectif déclaré de massacrer, au nom de l'Etat islamique, le plus de juifs possible", a dénoncé le ministre Merrick Garland.
Pour le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray, le jeune Pakistanais était "déterminé à tuer des juifs ici aux Etats-Unis, près d'un an après l'attaque atroce du Hamas contre Israël", le 7 octobre 2023.
Sous surveillance
D'après l'enquête du FBI et du parquet fédéral à New York, cités dans le communiqué, l'homme, résidant au Canada, a tenté de se rendre à New York où "il avait l'intention de perpétrer au moyen d'armes automatiques et semi-automatiques une tuerie de masse en soutien à l'EI contre un centre juif à Brooklyn".
Le jeune homme était sous surveillance depuis novembre dernier, notamment pour ses messages sur les réseaux sociaux, ses communications cryptées et la "distribution de vidéos et de littératures de propagande de l'EI", selon le ministère de la justice.
Le ministre Garland s'est déclaré "profondément reconnaissant envers [ses] partenaires canadiens pour avoir agi de manière rapide et placé en détention l'accusé".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La capsule Starliner de Boeing quitte l'ISS pour rentrer sur terre
La capsule Starliner de Boeing a quitté vendredi de la station spatiale internationale (ISS) pour débuter son retour vers la Terre. Les deux astronautes qu'elle avait emmenés à l'aller sont cependant restés dans l'ISS, en raison d'inquiétudes sur la sûreté de l'engin.
"La séparation est confirmée", a déclaré la NASA dans une retransmission en direct à 00h4 (en Suisse), ajoutant: "Starliner s'éloigne désormais de la station et commence son retour sur terre". Son atterrissage sur une base du Nouveau-Mexique, dans le sud-ouest des Etats-Unis, est prévu à 06h03 samedi (heure suisse).
La réputation du géant américain de l'aéronautique, déjà cabossée par de nombreux problèmes récents sur ses avions de ligne, a pris un nouveau coup en juin lorsque des défaillances du propulseur et des fuites d'hélium sur la capsule ont été détectées au moment du vol habité inaugural.
Malgré les tentatives du constructeur de convaincre la NASA de la sûreté de son appareil, l'agence spatiale a préféré faire rentrer Butch Wilmore et Suni Williams via le concurrent de Boeing, SpaceX, et sa capsule Crew Dragon. Les deux astronautes, qui ne rentreront pas avant l'an prochain, resteront plus de huit mois dans l'ISS alors qu'ils devaient initialement effectuer une mission de huit jours.
Propulseurs
Le responsable du programme de vols commerciaux habités de la NASA, Steve Stich, a déclaré cette semaine que malgré la certitude affichée par Boeing sur ses projections, l'agence spatiale "n'était pas à l'aise" pour procéder avec Starliner "en raison de l'incertitude autour du modèle".
Un vol retour sans accroc vendredi sera essentiel pour le constructeur américain, non seulement pour son amour-propre, mais aussi pour ses chances futures d'obtenir de nouveaux agréments de vols habités.
Pendant le vol retour, les équipes au sol doivent surveiller la performance de Starliner sous tous ses aspects, particulièrement ses propulseurs - qui ont connu des problèmes - durant la poussée devant lui permettre de quitter son orbite et de pénétrer à nouveau dans l'atmosphère terrestre.
La NASA a commandé il y a dix ans à Boeing et SpaceX un nouveau vaisseau chacun pour acheminer ses astronautes vers l'ISS. Avec deux véhicules, elle souhaite ne pas se retrouver sans solution en cas de problème sur l'un ou sur l'autre. Mais l'entreprise d'Elon Musk a largement battu Boeing et joue seule le rôle de taxi spatial américain depuis déjà quatre ans.
Ce premier vol de Starliner avec équipage, réalisé avec des années de retard à cause de déconvenues au cours de son développement, devait être le dernier test avant le lancement d'opérations régulières.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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