Coronavirus
Stan Wawrinka: "Le tennis ne m'a pas manqué"
"Je reste un privilégié !" A la question de savoir comment il a vécu le confinement, Stan Wawrinka rappelle une vérité. Il n’a été confronté à aucun moment à des situations précaires rencontrées par bien des gens en ce temps de pandémie.
"J’ai été heureux de passer autant de temps à la maison auprès des mieux, avoue-t-il. Heureux aussi de pouvoir me reposer. Heureux enfin de pouvoir sortir du tennis." Non, le tennis ne lui a pas manqué. "Il était à l’arrêt. Il m’aurait manqué si je n’avais pas pu disputer des tournois, dit-il. Si je joue encore, c’est pour les émotions que l’on ressent sur le court, le stress que les matches peuvent susciter."
Nous voilà donc rassurés: Stan Wawrinka n’est pas prêt, malgré ses 35 ans passés, de ranger ses raquettes. "Je suis plutôt dans l’optique d’adopter une vision à long terme, glisse-t-il. Sur trois ans." Il y a, ainsi, de fortes chances que le Vaudois soit encore d’attaque en 2022. Mais dans l’immédiat, c’est dans le relatif anonymat du Circuit Challenger qu’il s’apprête à renouer avec la compétition. Il sera, en effet, en lice lors des deux tournois de Prague, du 17 au 30 août.
Cette quinzaine dans la capitale tchèque doit lui permettre d’affiner sa préparation avec les grands rendez-vous de Rome et de Roland-Garros. "Pour l’instant, cela revient gentiment. Il convient en premier lieu de se remettre dans le rythme", explique-t-il. Ainsi vendredi matin, il s’est entraîné durant près de trois heures en compagnie de l’Alsacien Pierre-Hughes Herbert au TC Nyon. "C’était l’une des premières fois que je jouais des points", précise-t-il.
"Encore bien des questions et des doutes quant à la tenue de l’US Open"
Les deux hommes ont choisi de faire l’impasse sur le Masters 1000 de Cincinnati et sur l’US Open, qui se dérouleront dans la bulle de Flushing Meadows. Pierre-Hughes Herbert n’a pas voulu prendre le risque de manquer la naissance de son premier enfant. Quant à San Wawinka, il "ne voulait pas se rendre aux Etats-Unis dans ces conditions". "Il y a la situation sanitaire qui est particulière à New York. Et l'enchaînement des tournois qui suit après l’US Open sera rude, explique-t-il. Si le tournoi de Washington avait été maintenu, on aurait eu droit à une véritable tournée. Cela aurait pu jouer sur mon choix. Et enfin, il y a toutes les incertitudes liées à la problématique de la quarantaine. Doit-on la respecter en arrivant, devra-t-on la respecter en rentrant ? Il y a encore bien des questions et des doutes quant à la tenue de l’US Open."
Stan Wawrinka affirme que le "tennis sera le dernier sport à reprendre normalement". Les malheurs de l'Adria Tour de Novak Djokovic ont rappelé toute la fragilité de l’édifice. "Novak n’a fait que suivre les directives sanitaires des pays concernés. Mais en tant que no 1 mondial, il assume davantage de responsabilités qu’un autre joueur, lâche-t-il. Il aurait dû faire attention. Mais ce n’est pas à moi de donner des leçons."
"Un mal pour un bien"
Dans dix jours à Prague même si l’opposition ne sera pas celle qui l’attend à Rome et à Paris, Stan Wawrinka saura. Il saura si l’arrêt du Circuit lui aura été préjudiciable. "Je me sens bien, affirme-t-il. Je me dis que se retrouver plus proche de la fin de ma carrière que du début est peut-être un mal pour un bien. J’ai gagné trois titres du Grand Chelem et je ne suis pas, comme un jeune, dans l’urgence de claquer un résultat. C’est peut-être mieux pour nous..."Et le Vaudois de rappeler que tout le monde, après ces six mois de pause forcée, aborder le restart sur la même ligne. "C’est peut-être bénéfique pour nous les anciens, glisse-t-il. En tout cas, je ne suis pas stressé par l’idée de reprendre la compétition." Pas stressé peut-être, affamé certainement.
Par Laurent Ducret
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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