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International

Un premier podium pour Rast, un 99e succès pour Shiffrin

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Camille Rast (10) a décroché samedi son 1er podium en Coupe du monde (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Camille Rast a cueilli à 25 ans son premier podium en Coupe du monde.

La Valaisanne a pris samedi la 3e place du slalom de Gurgl, remporté par l'inévitable Mikaela Shiffrin (99e victoire à ce niveau). Wendy Holdener (4e) et Mélanie Meillard (10e) complètent l'excellent résultat d'ensemble des Suissesses.

Cinquième le week-end précédent à Levi dans des conditions de neige qu'elle n'apprécie pourtant pas, Camille Rast a fait mieux que confirmer sa forme. La skieuse de Vétroz a gagné deux rangs en seconde manche pour terminer à 0''57 de Mikaela Shiffrin et à 0''02 de l'Albanaise Lara Colturi, qui décroche à 18 ans un surprenant premier podium sur le Cirque blanc.

L'avènement de Camille Rast était en revanche plus attendu. La Valaisanne avait signé son premier top 10 en Coupe du monde en janvier 2017 à Plan de Corones, terminant 9e en géant, et était devenue championne du monde junior de slalom deux mois plus tard alors qu'elle n'avait que 17 ans.

Souvent freinée par des blessures, Camille Rast a enfin pu donner sa pleine mesure la saison dernière, terminant 9e de la Coupe du monde de slalom grâce notamment à deux 4es places obtenues en janvier (Kranjska Gora et Janska). Ce podium vient récompenser sa persévérance et lui offre de nouvelles perspectives.

Holdener manque le coche en 2e manche

La joie de Rast contrastait avec l'amertume de Wendy Holdener. Deuxième de la première manche à 0''13 de Mikaela Shiffrin, la Schwytzoise a manqué le coche sur le bas du second tracé pour terminer à 0''18 de Rast. Elle ne fera néanmoins pas la fine bouche pour sa troisième course après ses dix mois de pause forcée.

Septième à Levi, Mélanie Meillard a elle aussi confirmé la bonne impression laissée en Finlande sept jours plus tôt, même si elle a perdu un rang en deuxième manche samedi. La skieuse d'Hérémence n'avait plus signé deux top 10 consécutifs en slalom au cours d'un même hiver depuis la saison 2017/18.

Gisin loin du compte

Les six autres Suissesses en lice avaient échoué à se qualifier pour la seconde manche. La déception est grande pour Michelle Gisin, seulement 36e sur le premier tracé pour son 100e départ dans la discipline en Coupe du monde. L'Obwaldienne doit revoir sa copie: elle est toujours en quête d'un premier top 20 cette saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'appel Trump-Poutine est "en cours" (Maison Blanche)

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Le sort de l'Ukraine est suspendu au téléphone que Donald Trump a donné mardi après-midi à Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/AP)

La conversation téléphonique extrêmement attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine "se passe bien et est toujours en cours", a indiqué mardi sur X Dan Scavino, un proche conseiller du président américain.

Ce dernier a pris place dans le Bureau ovale pour cet appel, qui pourrait se révéler crucial pour la suite du conflit en Ukraine, et qui a débuté à 10h00 heure de Washington (15h00 heure suisse), a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

En Hongrie, adoption d'une loi pour interdire la Marche des fiertés

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Viktor Orban a conseillé aux organisateurs de la Marche des fiertés de ne pas prendre la peine de préparer le défilé de cette année (archives). (© KEYSTONE/AP/Anna Szilagyi)

Le Parlement hongrois a adopté mardi une loi pour bannir la Marche des fiertés. Ce vote marque une escalade dans la politique du Premier ministre nationaliste Viktor Orban visant à restreindre les droits des personnes LGBT+.

Le texte "interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation" de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs "l'homosexualité et le changement de sexe".

Soumis seulement la veille, il a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d'extrême droite (136 voix pour, 27 contre). L'opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l'hymne russe dans l'hémicycle.

La législation, qui modifie la loi sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements "respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu". Pour les organisateurs de la parade, prévue cette année le 28 juin, c'est "une étape supplémentaire dans la fascisation de la société".

"Depuis notre enfance, nous devons lutter pour être acceptés et bénéficier de droits égaux. La Marche des fiertés porte ce combat de tous les jours dans la lumière", ont-ils réagi, dénonçant "la tentative du pouvoir de les déshumaniser".

Les participants au défilé s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 500 euros, somme "qui sera reversée aux fins de protection de l'enfance". Avec la possibilité pour la police d'identifier les contrevenants via des outils de reconnaissance faciale.

Malgré cette menace, les gens "ont envie de venir et d'afficher leur soutien à la communauté", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Marche, Mate Hegedus. "Nous n'allons pas nous laisser intimider par le gouvernement qui cherche un bouc émissaire", a-t-il insisté.

"Sans équivalent dans l'UE"

Enhardi par l'arrivée à la Maison Blanche de son allié Donald Trump, M. Orban ne cesse de durcir son discours et l'arsenal législatif. Il a traité samedi ses ennemis politiques, juges, médias et ONG de "punaises", promettant "d'éliminer cette armée de l'ombre".

Des révisions constitutionnelles sont aussi au programme, dans le but d'expulser les binationaux jugés traîtres à la nation ou encore de stipuler qu'une personne est "soit un homme, soit une femme".

Cette offensive intervient dans un contexte préélectoral tendu, M. Orban faisant face à un défi inédit en 15 ans de règne en la personne d'un connaisseur des arcanes du système devenu farouche critique, Peter Magyar.

"Il est très facile de gagner des voix en restreignant les droits d'une telle minorité dans une société très conservatrice", analyse pour l'AFP Szabolcs Hegyi, de l'association des libertés civiles TASZ.

Même si la loi entend surtout "dissuader les gens de participer", l'expert met en garde contre une interdiction sur le modèle russe, "sans équivalent dans l'UE" et "totalement contraire à la Charte européenne des droits fondamentaux".

Où "va-t-on s'arrêter?", s'inquiète-t-il. Si l'on modifie la liberté de réunion pour "l'adapter à des intérêts politiques, on risque d'arriver à une situation où virtuellement personne ne pourra manifester à l'exception de ceux favorables au gouvernement".

Dans son discours sur l'état de la nation en février, Viktor Orban avait "conseillé aux organisateurs de la Marche des fiertés de ne pas prendre la peine de préparer le défilé de cette année: c'est une perte d'argent et de temps".

Depuis son retour au pouvoir en 2010, le dirigeant proche du Kremlin est accusé par la grande majorité de ses alliés européens d'avoir progressivement porté atteinte à l'État de droit. Ce qui lui vaut plusieurs procédures de la part de Bruxelles et notamment le gel de plusieurs milliards d'euros de fonds européens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Fed débute sa réunion sur les taux dans un contexte fébrile

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Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair. (archive) (© )

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont entamé mardi matin leur deuxième réunion de politique monétaire sous la présidence de Donald Trump, à l'issue de laquelle un statu quo sur les taux est attendu.

La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) "a débuté à 09h00 (14h00 en Suisse) comme prévu", a indiqué un porte-parole à la presse.

Les observateurs prévoient, quasi unanimement, que les discussions, qui se tiennent jusqu'à mercredi, débouchent sur un maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.

Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair sur les conséquences des décisions prises au pas de charge par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

"Nous n'avons pas besoin de nous presser, et sommes bien placés pour attendre plus de clarté", a-t-il déclaré le 7 mars dans un discours.

La Fed est potentiellement confrontée à une situation qui impliquerait de modifier ses taux d'intérêt dans des directions contraires.

D'un côté, les nouvelles taxes sur les importations sont susceptibles de provoquer un regain d'inflation, sa bête noire.

De l'autre, les analystes anticipent un ralentissement de l'économie américaine et commencent même à évaluer la possibilité d'une récession, une situation que la Fed doit aussi éviter, le plein-emploi étant inscrit dans son mandat.

La Fed publiera sa décision mercredi à 14h00 (19h00 en Suisse) et Jerome Powell tiendra une conférence de presse 30 minutes plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

"#MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire"

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La star de "The Artist" et "OSS 117", Jean Dujardin, a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

"Le mouvement #MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire", a déclaré l'acteur Jean Dujardin devant l'Assemblée nationale, à propos de la vague de libération de la parole des victimes de violences sexuelles, qui a démarré il y a huit ans dans le cinéma.

La star de "The Artist" et "OSS 117" a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français, Pio Marmaï, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma. L'audition s'était tenue à huis clos mais son verbatim a été publié mardi.

"Au début, j'ai eu le sentiment que ça commençait mal mais il ne pouvait pas en aller autrement: il fallait taper fort pour que la parole soit entendue, ce qui est encore le cas", a déclaré l'acteur oscarisé pour "The Artist".

"On ne dit plus ce qu'on disait il y a dix ou quinze ans et on ne le dira plus non plus dans dix ans (...) J'ai le sentiment que le réflexe sexiste et la phrase lourde tendent à disparaître", a-t-il ajouté. Il a aussi expliqué sa stratégie pour éviter les ambiances toxiques sur les tournages.

"Généralement, quand je rencontre un metteur en scène, je lui pose une question un peu crue (...): 'Est-ce que t'es un connard ?' (...) Je veux juste savoir si je vais être témoin de scènes un peu gênantes, humiliantes. Je n'ai pas envie de ça. (...) Et, généralement, cela n'arrive pas: la personne n'est jamais désagréable, peut-être parce qu'elle sait que ça peut sortir", a-t-il raconté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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