Sport
Voile: Alan Roura prépare le Vendée Globe 2024
Alan Roura a un joyau entre les mains. A la barre de l'ancien bateau d'Alex Thompson, il est un navigateur heureux et ambitieux.
"Je suis fait pour ça, j'aime ça, et je fonce tête baissée", confie le skipper genevois, qui était habité par le doute à l'heure de terminer le dernier Vendée Globe en 2020/21.
"Pendant la course déjà, je m'étais demandé si j'aurais envie de me relancer dans une telle aventure", rappelle-t-il. "Le public ne voit que la course et la performance, et oublie tout le travail en amont. Il faut chercher des partenaires, former une équipe. C'est une gestion conséquente", souligne-t-il.
"La question était en fait de savoir si je voulais relancer cette machine. La réponse fut oui. Mais je devais avoir l'ambition d'avoir toutes les cartes en main pour aller chercher une belle performance sur le Vendée Globe 2024/25", explique Alan Roura, 17e d'une édition 2020/21 disputée avec un bateau construit en 2007 qui a connu de gros problèmes techniques.
"Du coup, la machine est encore plus complexe. Pour être ambitieux, il faut un bon bateau, et une bonne équipe", poursuit-il. "Ce bateau (renommé Hublot, du nom de son nouveau sponsor principal) est fait pour le Vendée Globe. Il n'est pas polyvalent. Il est facile à naviguer. C'est le bateau le plus agréable sur lequel j'ai pu naviguer depuis de nombreuses années", estime-t-il.
"Il y a pas mal de confort. On navigue à l'intérieur, au sec, dans un cockpit fermé et ergonomique", explique encore le Genevois, qui peut poursuivre sereinement sa longue préparation au Vendée Globe. "C'est gratifiant de pouvoir évoluer en même temps que son bateau et de construire un projet à hauteur de ses ambitions", glisse-t-il.
Un travail d'équipe
"Nous devons aller chercher le meilleur de chacun. C'est ce qui nous fait grandir", lâche Alan Roura, conscient qu'il ne serait rien sans le travail de son équipe. "C'est une petite équipe de 8-10 personnes, avec des corps de métier très différents. Chacun est donc responsabilisé", explique-t-il.
"Tout le monde est particulièrement impliqué dans ce projet, et tout le monde veut performer", ajoute le Genevois, qui doit mettre tous les atouts de son côté avant de se retrouver seul aux commandes en mer. Tout en sachant qu'il n'est pas totalement maître de son destin: "On peut avoir toutes les cartes en main au départ et finir dernier car on a cassé quelque chose", lâche-t-il, fataliste.
Alan Roura, qui s'était classé 12e d'un Vendée Globe 2016/17 dont il était à 23 ans le plus jeune participant, part forcément à chaque fois dans l'inconnu. "Je ne sais pas vraiment ce qu'il faut pour gagner le Vendée Globe, car je ne l'ai jamais gagné. Mais c'est un sport mécanique, et il faut savoir anticiper", assure-t-il.
La casse, un mal nécessaire
"Le but est que bateau et marin ne fassent qu'un. Il faut beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, une bonne préparation physique et mentale, une nutrition idéale, du sommeil, une équipe soudée", énumère-t-il. "Il faut aussi un budget qui te permette de tester, de faire évoluer le bateau, de casser aussi. Casser est un gage de fiabilité future", précise-t-il.
"Mieux vaut casser aujourd'hui que pendant le Vendée Globe", ajoute Alan Roura, pour qui cette course est bien l'objectif ultime. "C'est un rêve d'enfant. Petit, je me voyais toutefois disputer une seule fois cette course. Mais quand tu mets le doigt dans l'engrenage, tu te fais prendre", sourit-il.
"C'est tellement puissant comme expérience que tu veux forcément la revivre. Je ne vais peut-être pas disputer dix fois cette course. Mais trois participations, c'est déjà bien", lâche le Genevois, pour qui la route est encore longue avant le Vendée Globe 2024/25. "Pour cette course, plus tu te prépares tôt, mieux tu seras préparé."
Sa préparation a d'ailleurs démarré dès l'acquisition de son nouveau bateau. Elle le mènera cet automne sur la Route du Rhum, dont le départ est prévu le 6 novembre à St-Malo, puis passera en 2023 par la Transat Jacques Vabre notamment. "Je disputerai aussi deux Transats en solitaire en 2024. J'ai donc encore beaucoup de courses pour me préparer", conclut Alan Roura.
Football
Manchester United arrache le nul à Porto
Manchester United, qui menait 2-0 à la 20e, a arraché le nul grâce à une tête de Harry Maguire dans le temps additionnel sur le terrain de Porto (3-3). Ceci lors de la 2e journée d'Europa League.
Deux premiers buts de Marcus Rashford (7e) et Rasmus Hojlund (20e) avaient semblé lancer les Mancuniens vers un succès, mais les Portugais ont inversé le cours du match avec des réalisations de Pepê (27e) et un doublé de Samuel Omorodion (34e, 50e).
Mais alors que les Red Devils jouaient à dix après l'exclusion de leur capitaine Bruno Fernandes pour deux cartons jaunes (81e), Maguire, entré en jeu une dizaine de minutes plus tôt, a arraché le match nul d'une tête rageuse à la réception d'un corner tiré de la droite par Christian Eriksen (91e).
Manchester United, vainqueur de la Coupe d'Angleterre la saison dernière, n'en reste pas moins dans une phase difficile de son histoire, pointant à la 13e place en Premier League après six journées, avec déjà trois défaites, dont deux particulièrement humiliantes 3-0 à domicile contre Liverpool puis Tottenham dimanche dernier.
Et un déplacement périlleux l'attend dimanche en championnat, sur le terrain d'Aston Villa, tombeur du Bayern Munich (1-0) mercredi en Ligue des champions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Saint-Gall sombre à Bruges
Saint-Gall a commencé la phase de ligue de la Conference League de la pire des manières. A Bruges, les Brodeurs ont été laminés par le Cercle Bruges 6-2.
Une drôle d'histoire belge pour les joueurs d'Enrico Maassen. Après avoir été battus par Yverdon le week-end passé, les Saint-Gallois ont pris l'eau dans la ville célèbre pour ses canaux.
En Flandre occidentale, les Saint-Gallois ont été déclassés. Et ce dès le début de la partie puisque l'Equatorien Minda a ouvert la marque à la 3e. Kévin Denkey a ensuite ajouté deux buts avant la pause, puis un troisième sur penalty à la 54e (4-0). Csoboth a sauvé l'honneur à la 58e, juste avant un magnifique doublé de Magnee. Le Belge a inscrit le 5e but d'une frappe enroulée et le 6e d'une Madjer à la suite d'un coup franc dans les 16 mètres, après une passe en retrait que le gardien Ati Zigi a capté avec les mains.
La deuxième réussite saint-galloise par Mambimbi à la 81e n'ôte pas les marques de la déculottée prise par les joueurs de Suisse orientale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Inter Miami et Messi assurés de la 1re place de la saison régulière
L'Inter Miami est assuré de terminer la saison régulière de MLS en tête. Grâce notamment à un doublé de Messi, le club s'est imposé 3-2 dans l'Ohio sur la pelouse du tenant du titre, Columbus Crew.
L'Inter Miami remporte ainsi le "bouclier des supporters", nom du trophée décerné à l'équipe qui présente le meilleur bilan à l'issue du championnat. Mais ce sont les play-off qui décideront du champion à partir du 23 octobre.
Sur la pelouse du champion en titre, Messi a marqué les deux premiers buts d'un match décousu, le deuxième d'un coup franc direct. L'Argentin âgé de 37 ans, revenu récemment d'une coupure de deux mois en raison d'une blessure, compile ainsi 17 buts et 15 passes décisives en 17 rencontres de championnat cette saison.
Le Crew est revenu à 2-1 avant de voir immédiatement Luis Suarez redonner de l'air à Miami (3-1), précédant la réduction du score de Cucho Hernandez sur penalty. Le Colombien a tiré un nouveau penalty en fin de rencontre, arrêté celui-là par Drake Callender.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Faut-il déjà s'inquiéter à Fribourg?
Douzième de National League avec 8 points en sept matches et deux victoires seulement, Fribourg connaît un début de saison poussif.
S'il n'est clairement pas le moment de parler de crise, les Dragons doivent se réveiller.
Il y a la réalité des chiffres. Il y a les statistiques normales et les statistiques avancées. Et puis il y a ce qui se passe sur la glace. Lors du premier tiers face à Genève par exemple, Fribourg a tiré 14 fois au but contre six lancers pour les Aigles. Pourtant, en termes de buts escomptés, ce sont les joueurs de Jan Cadieux qui étaient en tête. Il faut dire que Michael Spacek a manqué une cage vide en allumant le poteau. De quoi rappeler que tirer ne signifie pas toujours gagner.
"On a eu des soucis au niveau de la gestion du puck, analysait le coach fribourgeois Pat Emond mardi soir. Les gars sont parfois revenus en zone de défense au lieu d'aller de l'avant et je ne me l'explique pas."
Marquer plus
En marquant le 2-1 à la 40e juste avant la deuxième pause, Fribourg avait pourtant un joli avantage psychologique au moment d'entamer le troisième tiers. Seulement Gottéron a laissé son adversaire revenir à hauteur, puis passer l'épaule presque naturellement.
"Les cannes sont lourdes, image Emond. Il faut être régulier sur 60 minutes. Les goals sont difficiles à acheter. C'est comme ça depuis le début. Cela fait six matches où l'on n'est pas capable de marquer plus de deux buts, ce qui fait que c'est assez difficile d'espérer en gagner beaucoup. Défensivement on se comporte bien, mais offensivement il faut qu'on trouve une solution. On met beaucoup de pression sur la défense adverse, mais avec de pareils scores on n'a aucune marge de manoeuvre."
Il est clair que la concrétisation pose problème dans les rangs des Dragons et que ce n'est pas du côté des Suédois qu'il faut chercher les causes du mal. Marcus Sörensen remplit parfaitement son rôle de topscorer avec 4 buts et 7 points. Constat similaire pour ses deux compatriotes Jacob de la Rose (4 points dont 3 buts) et Lukas Wallmark (4 points dont 2 buts).
Où sont les Suisses?
Non, le souci en attaque à Fribourg vient des armes offensives made in Switzerland. Deux réussites pour Julien Sprunger et pour Nathan Marchon, un but pour Sandro Schmid et... c'est tout. Buteur patenté, Killian Mottet (2 assists) n'est pas en veine alors qu'il évolue avec Wallmark et Sörensen. Quant à Christoph Bertschy (3 assists), il doit lui aussi amener beaucoup plus. Défenseur offensif et important transfert de l'intersaison, Yannick Rathgeb n'a distillé qu'une maigre passe décisive en sept rencontres.
Le derby des Zähringen qui arrive vendredi à Berne va peut-être réveiller les Helvètes. Surtout que samedi, Fribourg recevra un Davos qui débarquera reposé. Non, il serait vraiment opportun de réaliser un gros week-end avant de jouer en Coupe d'Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 3 jours
Accident: un échafaudage s'effondre sur la route de Berne
-
VaudIl y a 2 jours
Rivières de la Broye et du Flon polluées au mazout
-
Le 9/12 LFMIl y a 3 jours
LFM en direct du Salon des Métiers et de la Formation à Beaulieu
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Le système régional du sac à ordure taxé présente des failles
-
CultureIl y a 10 heures
Le roi de la country, Garth Brooks, accusé de viol
-
InternationalIl y a 10 heures
Pyongyang utilisera l'arme atomique "sans hésiter"
-
InternationalIl y a 10 heures
Israël coupe un axe routier vital entre la Syrie et le Liban
-
VaudIl y a 2 jours
Moudon: un octogénaire décède au volant après un probable malaise