Rejoignez-nous

Suisse

40 ans d'Espace Schengen: une Europe sans frontières intérieures

Publié

,

le

Avec l'adhésion à l'espace Schengen, la Suisse a abandonné les contrôles aux frontières. Ici le poste frontière de Veyrier (GE) (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Il y a 40 ans, cinq pays européens posaient au Luxembourg les bases d'un espace commun sans contrôles aux frontières. La Suisse a rejoint l'espace Schengen en 2008. Mais depuis quelques années, plusieurs pays ont réintroduit des contrôles pour raison de sécurité.

Le 14 juin 1985, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg signaient à Schengen, dans le Grand-Duché, un accord sur la suppression progressive des contrôles à leurs frontières intérieures. L'accord sur la suppression des contrôles des personnes aux frontières est entré en vigueur une dizaine d'années plus tard, en mars 1995.

Quatre décennies plus tard, 29 Etats européens forment l'espace Schengen où vivent plus de 450 millions d'habitants et où 3,5 millions de personnes franchissent chaque jour une frontière intérieure.

Avec la Suisse

La Suisse participe à l'espace Schengen grâce aux Accords bilatéraux II. Depuis le 12 décembre 2008, les gens peuvent passer les frontières des pays voisins sans contrôles. La suppression des contrôles dans les aéroports pour les destinations au sein de l'espace Schengen a suivi à la fin mars 2009.

Le texte du traité permet aux Etats membres de réintroduire des contrôles temporaires aux frontières en cas de problèmes de sécurité. Selon la Commission, cette mesure ne peut être prise qu'en "dernier recours et dans des situations exceptionnelles" et doit respecter le "principe de proportionnalité".

De nombreux Etats, dont la Suisse, ont eu recours à cet instrument, notamment lors de la crise du Covid-19. Malgré la fin de la pandémie, les contrôles aux frontières intérieures n'ont que légèrement diminué. Selon les données de la Commission européenne, onze Etats contrôlent actuellement leurs frontières intérieures, dont tous les voisins de la Confédération.

L'Autriche et l'Italie ne contrôlent cependant pas la frontière avec la Suisse. Les Etats concernés invoquent principalement le "niveau élevé de migration irrégulière" pour justifier ces mesures. La Suisse a récemment condamné la pratique de l'Allemagne.

Renforcer les frontières extérieures

Pour que les contrôles aux frontières intérieures puissent être à nouveau supprimés, les frontières extérieures devraient être mieux contrôlées, indiquait le dernier rapport Schengen. C'est à ces frontières que les contrôles frontaliers doivent évoluer vers un système numérique.

Les modifications de l'acquis de Schengen sont juridiquement contraignantes pour la Suisse. En contrepartie, elle obtient un droit de regard lors des réunions des ministres compétents qui ont lieu plusieurs fois par an. La Suisse n'a toutefois pas le droit de vote.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Nouveau bâtiment sur le site de Cery: oui au crédit de 67 millions

Publié

le

Sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly, le nouveau bâtiment sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi un gros crédit de 66,86 millions de francs pour la construction et les équipements d'un nouveau bâtiment sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly. Il sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV.

Ces locaux actuellement loués par le CHUV voient leurs baux arriver à échéance à l'horizon début 2028. Le regroupement sur un même site de ces deux structures d'importance stratégique pour le Canton et pour le CHUV permettra d'assurer la continuité et le développement des prestations, selon le Conseil d'Etat.

Le crédit d'investissement se divise en deux parties: 55,86 millions de francs pour la construction du bâtiment et 11 millions pour les équipements médico-techniques de ce bâtiment. Il a été accepté à l'unanimité des députés (120 oui).

Seule voix critique lors d'un très court débat, celle du député PLR Guy Gaudard. "C'est la valse aux centaines de millions (...) Et une fois de plus, rien n'est affecté pour le logement. L'argent public est investi en priorité pour l'administration publique plutôt que pour loger la population", a -t-il dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Grand Conseil vaudois: la gauche apporte son soutien aux grévistes

Publié

le

Les députés de la gauche du Grand Conseil vaudois ont dit leur soutien aux grévistes et à la fonction publique (image prétexte). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Au Grand Conseil vaudois, la gauche de l'hémicycle a apporté son soutien "total" aux employés et employées de la fonction publique. Elle a vivement critiqué la politique d'austérité du gouvernement et promis de réagir lors du débat sur le budget 2026 de l'Etat.

Le PS, les Vert-e-s et Ensemble à Gauche & POP (EP) se sont exprimés tour à tour lors d'une prise de position, mardi en début de séance.

Le chef du groupe socialiste Sébastien Cala a qualifié cette journée de grève et de mobilisation comme "un moment-charnière pour l'avenir de notre canton". "Alors que le Conseil d'Etat s'attaque au bien commun, la fonction publique se lève contre l'austérité budgétaire", a-t-il dit. "Un Etat efficient n'est pas un Etat minimal. Le Conseil d'Etat frappe durement sans boussole et sans argument", a-t-il critiqué.

Le député vert Yannick Maury a enchaîné en rappelant que "ce n'était pas la faute" des employés et employées du public et du parapublic si la situation s'était dégradée. L'écologiste a dénoncé les mesures "socialement injustes" du gouvernement. Le député de la Côte a invité le Conseil d'Etat à voir dans cette journée de mobilisation "une alerte citoyenne plutôt qu'une seule défense corporatiste".

L'élue de la gauche radicale Mathilde Marendaz s'est jointe à ces prises de parole. "Le Conseil d'Etat a décidé d'assommer la population vaudoise. Il l'escroque en n'octroyant des avantages qu'aux riches et super-riches", a-t-elle lancé. "Le gouvernement détruit ainsi le tissu social". La députée EP a plaidé pour un service public "fort, accessible et abordable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Une campagne pour valoriser l'apprentissage

Publié

le

Le canton de Vaud va déployer en 2026 une campagne pour souligner le côté épanouissant de l'apprentissage (archives). (© KEYSTONE/LEO DUPERREX)

Le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) a dévoilé mardi une campagne visant à promouvoir l'apprentissage auprès des jeunes et de leurs parents, cette voie n'étant actuellement empruntée que par 20% des élèves. Déployée sur toute l'année 2026 sur des supports numériques et physiques, l'opération met en avant le caractère épanouissant de l'apprentissage illustré par des situations réelles et inattendues.

Cette initiative s'inscrit dans le plan d'action lancé en 2022 pour améliorer l'image de l'apprentissage, jugée encore insatisfaisante. Selon un sondage gfs.bern, le plaisir est le critère principal pour les jeunes dans le choix d'une formation postobligatoire, ce qui a inspiré le slogan de la campagne: "L'apprentissage, source de plaisir et d'épanouissement".

Le projet a été présenté lors du Salon des métiers, qui fête ses 15 ans. Il vise à capter l'attention des élèves en fin de scolarité obligatoire et à les inciter à consulter monapprentissage.ch, la plateforme centralisant les informations sur les parcours et débouchés, relève le DEF dans un communiqué.

Parallèlement, l'orientation sera renforcée. L'Office cantonal d'orientation scolaire et professionnelle développe un outil pour évaluer les compétences transversales (créativité, persévérance, esprit d'équipe) afin d'aider les jeunes à mieux identifier leurs atouts. L'orientation sera aussi au coeur du projet Mat-Eo, qui comprend la maturité en quatre ans et revise la fin de la scolarité obligatoire.

Pas un premier choix

Malgré des signes encourageants, comme la hausse l'an dernier, des apprentissages chez les élèves prégymnasiaux (de 7% à 9%), un chiffre confirmé en 2025, seuls 20% des jeunes choisissent cette voie directement après l'école obligatoire. Beaucoup finissent par suivre cette voie après avoir essayé autre chose, que ce soit une mesure de transition ou une formation générale, mais seulement en deuxième choix.

Le nombre de contrats reste stable à 6300. Mais compte tenu de l'évolution démographique, cela équivaut cependant à une baisse de la proportion de jeunes qui suivent cette voie en comparaison avec les formations générales. Cette stabilité est tout de même un signe encourageant après des années de baisse.

Autre signe favorable, la perception de la formation professionnelle est globalement très positive, selon l'étude gfs.bern, réalisée sur mandat du DEF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Affaire du mots-croisés du Nouvelliste: plainte de l'UDC jugée

Publié

le

les deux accusés pourraient être condamnés à des jours-amende. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'auteur d'un mots-croisés paru dans Le Nouvelliste et le responsable de sa diffusion sous forme d'un mandat externe au quotidien valaisan ont comparu devant le tribunal de district de Sion, mardi. Ils doivent répondre de diffamation envers l'UDC du Valais romand.

Dans la rubrique "verticalement" du 18 novembre 2023, les cruciverbistes ont dû répondre à la définition suivante: "parti politique suisse raciste, xénophobe, homophobe, anti-féministe, anti-écologiste, anti-pauvre, nationaliste." La réponse: l'UDC.

Cette description n'a pas plu à l'UDC du Valais romand. Le parti a demandé et obtenu des excuses du Nouvelliste.

Le 24 novembre 2023, l'UDCVR a porté plainte contre l'auteur du mots-croisés. Le parti a déposé une autre plainte pénale contre le responsable du mandat en date du 27 janvier 2024. La démarche a également été étendue le 15 mai 2024, à la suite de l'audition de police des prévenus, ceux-ci ayant parlé de "fasciste" et de "suprémacisme" en songeant à l'UDC.

Les deux hommes risquent une peine de 30 jours-amende avec sursis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Aujourd’hui, votre défi est de canaliser vos élans, de veiller au bon déroulement des choses et de respirer à fond avant d’agir. Rien d’autre !

Les Sujets à la Une