Suisse
Appel à soutenir le train de mesures pour les médias
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Le comité interpartis "La liberté d'opinion" a lancé lundi la campagne pour le "oui" au train de mesures en faveur des médias. Le peuple se prononce le 13 février prochain sur ce soutien décidé par le Conseil fédéral et le Parlement mais attaqué par un référendum.
Les médias indépendants sont un fondement important de notre démocratie directe, a souligné en conférence de presse à Berne le comité. La liberté d’opinion a besoin d’une activité journalistique diversifiée, fondée et aussi critique.
Pour Stéphane Estival, directeur général du groupe romand ESH et président de l'association des éditeurs romands Médias Suisses, "la chute des recettes publicitaires constitue un défi colossal pour l’industrie suisse des médias. Le journalisme de qualité manque de ressources importantes pour garantir des services médiatiques de base, en particulier dans les régions".
Fonction démocratique menacée
Malgré leur importance pour la formation de l’opinion politique et le suivi des événements dans les régions, les médias suisses sont sous pression. La fonction démocratique des médias est "gravement menacée".
Le soutien va permettre de maintenir la diversité, et non pas mettre en péril leur indépendance comme le prétendent ses adversaires, a assuré M.Estival, dont le groupe contrôle les quotidiens Le Nouvelliste, Arcinfo et La Côte.
Le nombre de journaux est en diminution, la pluralité des médias se réduit: la Suisse traverse une crise des médias. La transformation numérique a bouleversé le modèle commercial des médias, une tendance négative accentuée par la pandémie Covid-19.
Pour cette raison, il est indispensable d'investir dans de nouveaux modèles d'affaires, par le biais d'un financement de transition, ce que les petites entreprises de médias, en particulier, ne sont guère en mesure de faire par leurs propres moyens, fait valoir le comité.
"Les médias suisses veillent à ce que la population reçoive quotidiennement des informations pertinentes et fiables, et ce dans toutes les régions linguistiques. Cela constitue un service public important", a relevé Martina Gammeter, éditrice du journal grison bilingue Engadiner Post. "Ce n'est pas une obole que je demande. Le soutien offre une perspective à de nombreux médias régionaux".
Les médias favorisent le débat
"Il n’y a guère d’autre pays où le peuple peut participer aussi intensément à la vie politique. C’est pourquoi des médias forts et indépendants, informant la population de manière fiable et équilibrée, sont indispensables en Suisse", a illustré le conseiller national Matthias Aebischer (PS/BE).
En Suisse, pays à structure fédéraliste, la formation d’une libre opinion est également importante au niveau des cantons et des communes. Les médias locaux et régionaux favorisent les débats et contribuent à la cohésion du pays.
Lors d'une visite récente à Appenzell Rhodes-Extérieures, les autorités locales lui ont rapporté que le canton ne compte plus de rédaction locale, le premier en Suisse dans ce cas. "Depuis un an, plus aucun journal ne rapporte l'actualité locale. Ce scénario pourrait se répéter dans d'autres cantons", a averti M.Aebischer.
La survie d’un grand nombre de petits journaux, radios privées et chaînes de télévision est en jeu. Pendant ce temps, les géants numériques comme Facebook, Google ou TikTok ne cessent d’accroître leur avance. "Avec environ 2 milliards de francs de recettes publicitaires par an, ces groupes mondiaux privent le journalisme en Suisse de sa base financière", déclare la conseillère nationale Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE).
Contrer la désinformation
Et d’ajouter: "A l’heure des fake news et de la désinformation, le journalisme de qualité et la pluralité des médias sont plus importants que jamais". Les médias ne peuvent fournir un travail rédactionnel indépendant que s’ils ne sont pas économiquement menacés.
Le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), dont le parti est majoritairement contre le train de mesures, a souligné qu'avec le financement transitoire limité dans le temps, les parlementaires ont choisi une approche libérale fondée sur le bon sens. Ce soutien s’oriente clairement sur le marché et aide avant tout les petites entreprises de médias régionales à retrouver une indépendance financière saine.
L’Etat et les médias restent clairement séparés, il n’existe aucune directive ni aucun mandat de prestation pour les éditeurs. Le soutien bénéficie dans la même mesure à tous les titres de presse, qu’ils soient progressistes ou conservateurs, aux radios tout comme aux médias en ligne, ainsi qu’aux publications d’associations, de fondations à but non lucratif et de partis, qu’elles soient de gauche ou de droite.
Le comité interpartis "La liberté d’opinion" compte dans ses rangs près de 90 parlementaires, 80 chefs et cheffes d’entreprises de médias ainsi que 20 organisations telles que Reporters Sans Frontières Suisse, les Radios Régionales Romandes et Telesuisse ou encore le Groupement suisse pour les régions de montagne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny
Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.
La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.
Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.
Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Fédération du Transjuralpin: Pascal Broulis à la présidence
Le conseiller aux Etats (PLR/VD) Pascal Broulis succède à l'ex-directeur de TransN Pascal Vuilleumier à la tête de la Fédération du Transjuralpin (FTJA). La pérennité des lignes Lausanne-Vallorbe-Frasne (F) et Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne en direction de Paris est au centre des préoccupations et de l’engagement de l'organisation.
Elu le 14 février 2013, Pascal Vuilleumier, "a marqué de son empreinte la FTJA depuis 12 ans", a indiqué l'organisation en lui en rendant hommage. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue vendredi à Neuchâtel, Brenda Tuosto, conseillère nationale (PS/VD) et conseillère municipale à Yverdon-les-Bains a été élue à la vice-présidence. Cette fonction sera aussi occupée par Philippe Alpy (maire de Frasne) et Bénédict de Cerjat (président de Tourisme neuchâtelois).
Pascal Broulis a accepté le défi de la présidence de la FTJA. Vice-président d’OuestRail, il a déposé deux interpellations en lien avec les relations ferroviaires pour Paris. L'ex-conseiller d'Etat vaudois compte activer ses réseaux à Berne et en France pour initier au plus vite les travaux nécessaires sur la ligne entre Les Verrières et Pontarlier, sous peine de ne plus pouvoir assurer les connexions entre le RegioExpress et le TGV à Frasne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Droits de douane: la presse se réjouit, mais pointe un coût élevé
La presse suisse pousse un "ouf" de soulagement samedi au lendemain de l'annonce d'un accord entre la Suisse et les Etats-Unis, réduisant les droits de douane américains de 39% à 15%. Mais elle pointe du doigt le prix élevé à payer pour l'obtenir.
"Merci président Trump", saluent 24 Heures et la Tribune de Genève, reprenant le message du Conseil fédéral posté sur le réseau social X après l'annonce de l'accord. "Notre pays peut enfin se réjouir de n'être 'plus que' taxé à 15%, au prix de lourdes concessions économiques, tout comme nos voisins européens", relèvent-ils.
Mais ce merci "sonne comme l'ultime courbette. Elle confirme ce que le monde entier sait déjà et que la Suisse a tardé à comprendre: Donald Trump fixe les règles", ajoutent les journaux, qui pointent "les longs errements diplomatiques de notre Conseil fédéral", qui "aura mis du temps à se mettre à la page et à décrypter la boussole du président américain, sa politique erratique et brutale".
Une victoire à la Pyrrhus
Même son de cloche du côté du Temps, pour qui, "il faut savoir se réjouir. Parce qu'en cette fin 2025, 'les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent'". L'accord douanier avec les Etats-Unis, poursuit le quotidien lémanique, permet aux entreprises suisses de lutter à armes égales avec les voisins européens et montre que la Suisse a su réagir grâce à la "mobilisation rapide et efficace" de chefs d'entreprises. Mais, ajoute-t-il, il est loin d'être parfait et n'effacera pas "l'humiliation du mois d'août", lorsque Washington a imposé 39% à la Suisse.
Et si "l'affront" d'août "est réparé", il s'agit d'"une victoire à la Pyrrhus", remarque La Liberté. "Depuis le début, la Confédération se fait humilier par le locataire de la Maison-Blanche. Sûr de sa force, celui-ci a mené en bateau le Conseil fédéral, qui n'a néanmoins pas eu d'autres options que de revenir s'asseoir à la table des négociations, subissant tourments et moqueries".
Résultat: la Suisse a dû "courber l'échine devant le juge étranger" Trump, qui l'oblige à investir 200 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici à 2028, "ce qui va forcément impliquer des transferts d'emplois outre-Atlantique", et à accepter "l'importation de denrées agricoles controversées, comme la viande bovine aux hormones ou de poulets chlorés", dont la production est interdite en Suisse, note le journal fribourgeois.
15%+LE FRANC FORT=27%
Refaisant les calculs, ArcInfo arrive, lui, à des droits de douane non pas de 15%, mais de 27%. En effet, explique le journal, si "la 'Team Switzerland', comme aime à la nommer le conseiller fédéral Guy Parmelin, lorsqu'il évoque le travail d'équipe fourni par les secteurs public et privé, a remporté une victoire" avec l'accord annoncé vendredi, "un autre obstacle est venu s'ériger devant les exportateurs suisses aux Etats-Unis": le franc fort.
Avec un cours actuel d'un dollar américain pour 0,80 franc, contre un dollar pour 0,90 en mars, "un produit suisse est devenu, uniquement à cause du taux de change, 12% plus cher aux Etats-Unis. En seulement huit mois", constate le quotidien neuchâtelois.
Outre-Sarine, la presse alémanique salue également la baisse des droits de douane américains obtenue par la Suisse, qui "a permis d'éviter le pire", comme le soulignent les journaux alémaniques du groupe Tamedia. Mais, relèvent-ils, ce n'est qu'une étape, car l'accord doit encore être approuvé par les instances politiques suisses. "Il n'est pas exclu que quelque chose coince. Ou que la situation s'envenime à nouveau".
Cour suprême américaine
De plus, écrivent-ils, une procédure est pendante devant la cour suprême des États-Unis sur la légalité de ces droits de douane. Si les juges devaient donner raison aux opposants aux taxes douanières, "tout serait à refaire, y compris la possibilité que Donald Trump impose de nouveaux droits de douane sur la base d'une autre loi".
La Neue Zürcher Zeitung voit, elle, des droits de douane, certes réduits à 15%, mais bien supérieurs aux 3% en moyenne en vigueur au début de l'année. Elle remarque aussi qu'une grande incertitude persiste quant aux prochaines intentions de Donald Trump. "La politique à Washington est et reste un risque majeur pour la Suisse, avec ou sans Trump".
Du côté des journaux de CH Media, on s'interroge sur les raisons pour lesquelles la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, qui était encore activement impliquée dans les négociations et la communication cet été, n'était pas présente à la conférence de presse vendredi. "Les États-Unis ne voulaient-ils plus voir Keller-Sutter après son coup de fil désastreux avec Trump?, posent-ils comme question.
C'est Donald Trump, qui est à l'origine de cet échec et non la conseillère fédérale, leur répond la radio-télévision suisse SRF. Pour le média de service public, il semblerait que le courant soit bien passé entre Guy Parmelin et le représentant de la Maison-Blanche au commerce Jamieson Greer. "Parmelin, qui a toujours été quelque peu sous-estimé, voire parfois ridiculisé en Suisse alémanique ces dernières années, est soudainement devenu l'homme fort du Conseil fédéral, celui qui a sauvé l'industrie d'exportation et, par conséquent, des milliers d'emplois".
Mais selon le Blick, ce sont les entreprises privées qui ont réussi là où les conseillers fédéraux ont échoué: obtenir un rendez-vous dans le bureau ovale. "Trump, qui a du mal avec les ministres, a reçu le club d'affaires suisse, l'a écouté, s'est laissé offrir des cadeaux et a fait preuve de bonne volonté".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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