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Art Basel reprend ses quartiers à Paris

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L'an dernier, l'arrivée du mastodonte Art Basel dans la capitale hexagonale, évinçant la Fiac, avait toutefois suscité des remous, des voix s'interrogeant sur une uniformisation des foires d'art moderne et contemporain. (EPA/TERESA SUAREZ) (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

(Paris) - La deuxième édition de la foire d'art Paris+ par Art Basel ouvre ses portes ce mercredi aux collectionneurs, puis du 20 au 23 octobre au grand public. L'événement, organisé par le bâlois MCH, veut voir encore plus grand en 2024.

"La foire est une locomotive, mais Paris est aussi une locomotive", a déclaré auprès d'AWP Marion Papillon, présidente du Comité professionnel des galeries d'art. La capitale française, où Art Basel a pris la suite de la Foire internationale d'art contemporain (Fiac) en 2022 "est attractive". "Cela se ressent dans un tel événement qui a la capacité d'attirer du monde", d'après elle.

Cette seconde édition de Paris+ par Art Basel "semble prometteuse", a ajouté François Dournes, directeur adjoint de la Galerie Lelong & Co, qui fait partie des 154 galeries annoncées. En juin dernier, "quand on était à la foire de Bâle, beaucoup de visiteurs, notamment des collectionneurs américains, avaient prévu de se rendre à Paris. Déjà l'an dernier, on a remarqué un nombre beaucoup plus important d'Américains que du temps de la Fiac".

Cette aura internationale de l'événement constitue un atout pour la galerie parisienne qui représente des géants de l'art, comme David Hockney ou Pierre Alechinsky. "Art Basel a une expérience dans le contact avec les collectionneurs - les VIP - en disposant d'ambassadeurs partout dans le monde pour les faire venir dans les foires."

Un avis partagé par la galerie Nathalie Obadia, qui a salué le "grand succès" de 2022. Celle qui compte à son catalogue Fiona Rae, Agnès Varda ou encore Sarkis, entrevoit un nouvel événement qui "va être dynamique".

"J'ai compris qu'un grand nombre de collectionneurs internationaux se réservaient pour des acquisitions à Paris et il y a aussi un grand nombre de conservateurs et trustees du monde entier qui sont attendus dans la capitale car il y a une offre particulièrement qualitative des expositions dans les galeries, les musées et les fondations privées", anticipe-t-elle.

Une autre preuve de cet engouement parisien est l'inauguration le week-end dernier de la première exposition à Paris de la galerie zurichoise Hauser & Wirth, qui a pris pied dans un hôtel particulier à proximité des Champs-Élysées. L'institution, déjà implantée à Gstaad et St Moritz, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, disposera dans le même temps d'un stand à Paris+.

Investissement à long terme

De quoi encourager l'organisateur de foires et de salons MCH, coté à la Bourse de Zurich, qui gère également l'édition bâloise et celles de Miami et Hong Kong. "Nous sommes engagés pour plusieurs années avec Paris+ par Art Basel et avons en conséquence un plan d'investissement à long terme pour le développement de la foire", a souligné un porte-parole auprès d'AWP.

Selon l'appel d'offres de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais (RMN-GP), le candidat choisi devait s'engager sur sept ans pour un coût global estimé à 10,6 millions d'euros, hors frais techniques.

L'organisateur a renoué avec les chiffres noirs au premier semestre, enregistrant un bénéfice de 4,7 millions de francs. Des chiffres "réjouissants", a admis MCH, qui s'attend à inscrire un bénéfice net en 2024.

Même dans un contexte de ralentissement économique mondial, "le marché de l'art continue de résister". L'appétit est là, "même en période d'inflation et de difficultés géopolitiques régionales" et "malgré le ralentissement de l'Asie", a appuyé Mme Obadia.

Davantage de galeries en 2024

L'an dernier, l'arrivée du mastodonte Art Basel dans la capitale hexagonale, évinçant la Fiac, avait toutefois suscité des remous, des voix s'interrogeant sur une uniformisation des foires d'art moderne et contemporain.

Chaque édition a sa propre "raison d'être", a rétorqué MCH. Pour Nathalie Obadia, "Bâle est la foire qui expose les oeuvres les plus chères. On verra si cette situation changera avec la montée en puissance d'Art Basel à Paris qui sera de retour au Grand Palais en 2024, ce qui va conforter son prestige."

Dans la cité rhénane, la foire "une identité marquée avec la mise en avant de galeries suisses. A Frieze London, les galeries anglaises sont considérablement mises en avant. Peut-être que l'on pourrait souhaiter que les galeries françaises soient davantage mises en avant à Paris+", a avancé M. Dournes, tout en précisant qu'actuellement, "la configuration du Grand Palais éphémère ne le permet pas, les stands ayant un peu tous la même taille."

L'an prochain, l'événement prendra ses quartiers dans le Grand Palais rénové après plusieurs années de travaux. "Nos préparatifs tournent à plein régime", selon MCH, qui espère augmenter le nombre de galeries exposantes de 30%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / fiac

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Football

Les tenantes du titre battues

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Keira Walsh (à droite) au duel avec Sakina Karchaoui dans une rencontre que l'Angleterre n'a jamais maitrisée. (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

C’est mal parti pour l’Angleterre ! Tenantes du titre, les Anglaises se sont inclinées 2-1 à Zurich devant la France pour se retrouver le dos au mur avant de rencontrer les Pays-Bas mercredi.

Au Letzigrund, les Français n’ont strictement rien volé. Après un début de rencontre hésitant, les Bleues ont pris le contrôle des opérations pour marquer à deux reprises en l’espace de trois minutes par Marie-Antoinette Katoto sur un centre parfait de Delphine Cascarino (36e) et par Sandy Baltimore (39e) sur un exploit personnel.

Jusqu’à la réduction du score de Keira Walsh à la 87e, les Françaises avaient témoigné d’une réelle maîtrise devant des Anglaises un brin décevantes. Mais galvanisées par la frappe splendide de Walsh, les Championnes d’Europe ont livré un dernier baroud qui a fait trembler les Bleues. Seulement, il est intervenu trop tardivement sans doute.n début de rencontre hésitant, les Bleues ont pris le contrôle des opérations pour marquer à deux reprises en l’espace de trois minutes par Marie-Antoinette Katoto sur un centre parfait de Delphine Cascarino (36e) et par Sandy Baltimore (39e) sur un exploit personnel.

Jusqu’à la réduction du score de Keira Walsh à la 87e, les Françaises avaient témoigné d’une réelle maîtrise devant des Anglaises un brin décevantes. Mais galvanisées par la frappe splendide de Walsh, les Championnes d’Europe ont livré un dernier baroud qui a fait trembler les Bleues. Seulement, il est intervenu trop tardivement sans doute.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La reine des Pays-Bas applaudit "ses" joueuses à Lucerne

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La reine Maxima (à dr.) avec sa fille Ariane (au centre) à Lucerne. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La reine des Pays-Bas Maxima et sa fille cadette, la princesse Ariane, étaient présentes samedi soir pour assister au match de l'Euro féminin entre la sélection néerlandaise et le Pays de Galles. Elles ont été accueillies avec ferveur par les supporters "orange".

La reine, vêtue en orange comme il se doit, ne s'est pas gênée d'applaudir avec enthousiasme les buts de ses compatriotes, victorieuses 3-0 des Galloises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les Pays-Bas battent le Pays de Galles

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Un 100e but en sélection pour Vivianne Miedema (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Sans forcer outre mesure leur talent, les Pays-Bas ont réussi leur entrée dans l’Euro 2025. A Lucerne, ils se sont imposés 3-0 devant un faible Pays de Galles.

Vivianne Miedema a ouvert le score juste avant la pause pour rendre la tâche beaucoup plus facile à ses coéquipières. Un but au caractère historique dans la mesure où il s’agissait de son centième en 126 sélections. Victoria Pejova (48e) et Esmee Brugts (57e) assuraient ensuite le succès des Néerlansaises qui devront élever toutefois le curseur lors de leurs deux prochaines rencontres contre l’Angleterre et la France. On le sait, ce groupe D laissera un ténor sur le carreau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse face à "une grosse pression"

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Des heures cruciales pour Pia Sundhage et la Suisse. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'équipe de Suisse doit marquer des points dimanche à Berne face à l'Islande pour éviter le camouflet dans "son" Euro. La sélectionneuse Pia Sundhage et ses joueuses font face à "une grosse pression".

"Il y aura une grosse pression demain, mais toutes les joueuses ont gagné en confiance ces derniers jours malgré la défaite contre la Norvège", a déclaré samedi la Suédoise, qui a indiqué en conférence de presse que tout son effectif était opérationnel.

Interrogée sur l'état d'esprit du groupe suisse après ce match d'ouverture perdu à Bâle, Pia Sundhage a expliqué qu'elle n'avait pas dû faire grand-chose pour remobiliser ses troupes. "Ce sont plutôt elles qui m'ont appris des choses", a-t-elle lâché. "Je suis très fière de ce qu'elles ont fait et ce qu'elles ont dit."

Attention aux "CPA"

Face à l'Islande, la sélectionneuse s'attend à un match "physique". En conférence de presse, elle a mentionné à plusieurs reprises l'importance de bien défendre sur les coups de pied arrêtés. C'est effectivement sur un corner que la Norvège a fait flancher la Suisse mercredi à Bâle.

"Il faudra également se méfier de leurs contre-attaques, notamment de la vitesse de Sveindis Jonsdottir qui nous avait fait mal en Ligue des nations (réd: deux matches nuls 0-0 et 3-3 cette année)", a aussi prévenu Sundhage.

Un oeil sur Norvège-Finlande

Pour éviter le scénario du pire, une élimination sur les coups de 23h00 dimanche au Stade de Suisse, la Suisse doit marquer des points. Mais le résultat du duel entre la Norvège et la Finlande un peu plus tôt (18h00 à Sion) aura aussi son importance.

"Je suis plutôt du genre à me concentrer sur le moment présent et profiter du match", a assuré Sundhage. "Mais on aura évidemment un oeil sur l'autre affiche et si le résultat nous commande d'être plus agressives, on s'adaptera."

A 24 heures d'une rencontre qui pourrait également dicter son avenir à la tête de la sélection, la Suédoise de 65 ans n'était pas inquiète: "On a fait nos devoirs. A Bâle, les joueuses ont su tourner la pression à son avantage et j'ai l'impression qu'elles vont aller encore plus loin demain. Je suis très optimiste."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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