Suisse
MCH: l'arrivée probable d'Art Basel à Paris crée des remous
L'arrivée probable à Paris d'Art Basel, foire appartenant au groupe bâlois MCH, qui évincerait la Foire internationale d'art contemporain (Fiac) et Paris Photo, agite le secteur, suspendu à une décision qui pourrait intervenir mercredi.
La Réunion des musées nationaux - Grand Palais (RMN-GP), propriétaire de ce célèbre lieu d'exposition à la nef magistrale, a en effet lancé le 8 décembre un appel à propositions pour les créneaux d'octobre et de novembre, traditionnellement dévolus aux deux événements.
Cet appel, d'abord dévoilé par Le Monde, est intervenu à la suite d'une "manifestation d'intérêt spontanée".
Si le nom du mystérieux postulant reste inconnu, de nombreux acteurs du milieu de l'art évoquent l'arrivée très probable d'un géant, comme la foire d'art contemporain Art Basel et qui se déroule chaque année en Suisse, aux Etats-Unis et à Hong Kong.
Le nouvel opérateur devra s'engager sur une durée de sept ans pour un coût global de redevances et de frais techniques d'environ 20 millions d'euros, selon l'appel d'offres.
Cette mise en concurrence prévoit une occupation du Grand Palais éphémère, situé sur le Champs-de-Mars en 2022 et 2023 ainsi que de l'historique Grand Palais, sur les Champs-Elysées, en cours de restauration et dont la réouverture est prévue en 2024, pour l'organisation d'une "manifestation internationale d'art contemporain" en octobre et d'une "manifestation de photo" en novembre.
La RMN-GP envisageait initialement de sélectionner le futur occupant des lieux dès le 10 janvier mais devrait finalement aborder la question lors de son conseil d'administration prévu mercredi.
Rayonnement international
"La loi ne nous autorise pas à installer ad vitam un opérateur dans un lieu relevant du domaine public", souligne-t-elle auprès de l'AFP.
L'objectif, précise-t-elle, "c'est l'organisation de manifestations internationales uniques au monde, singulières, qui accompagnent toutes les mutations; de créer des passerelles entre les grandes foires et les autres industries culturelles" comme le numérique, les jeux vidéo, la mode ou l'édition.
La Fiac et Paris Photo, qui existent respectivement depuis 47 et 24 ans, ont vivement réagi, assurant que "rien ne laissait présager" cette mise en concurrence.
Même chose pour leur propriétaire, l'entreprise anglo-néerlandaise RX (anciennement Reed Expositions) qui estime que les deux événements "sont aujourd'hui en danger" avec des "répercussions (qui) pourraient être conséquentes pour de nombreux acteurs de la scène culturelle".
"Il est trop tôt pour connaître, avec certitude, le nom de ce tiers mystère, mais il n'est en revanche pas difficile de supposer qu'il s'agit d'un professionnel ayant l'expérience nécessaire pour organiser des foires d'art de ce niveau et offrant une surface financière suffisante", commente RX dans un communiqué.
Le syndicat de l'événementiel Unimev a dénoncé, dans une lettre au président de la RMN-GP, Chris Dercon, "des agissements discriminatoires au détriment de l'intérêt général d'un secteur" et "de nature à amener les organisateurs (de foires et salons, NDLR) à s'interroger sur l'intérêt de choisir Paris et plus globalement la France comme destination".
"Ce qui importe, c'est que Paris, que beaucoup nous envient, continue de se développer et puisse avoir la meilleure foire d'art contemporain possible, réunissant les petites, moyennes et grandes galeries du monde, et soit le reflet de notre époque", commente Kamel Mennour, galeriste international, interrogé par l'AFP.
Cahier des charges
L'ambition de la RMN-GP inquiète en revanche les plus petites galeries qui craignent de se voir évincer de la future grande foire d'art contemporain, alors que la part de celles émergentes et de taille intermédiaire se situait autour de 30% à la Fiac.
"Le risque est qu'on perde la spécificité de la scène locale au profit d'une uniformisation pas forcément bonne pour le marché français", dit à l'AFP Marion Papillon, présidente du Comité des galeries d'art.
La RMN-GP se veut rassurante quant au cahier des charges : "nous avons demandé des engagements fermes sur la forte présence de galeries françaises dans les (futures) foires et une politique tarifaire maîtrisée afin que le prix des stands n'explose pas".
"L'essentiel, ajoute-t-elle, c'est de maintenir la spécificité de Paris pour que les galeries, les artistes, y compris ceux qui émergent, aient une visibilité à la faveur de manifestations qui auront un rayonnement mondial".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Vaud
Familles et passionnés réunis à Echallens pour les 150 ans du LEB
Les 150 ans de la ligne Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) ont attiré la foule samedi à Echallens (VD). Le public était composé de familles et de passionnés des trains. Il a pu admirer d'anciennes locomotives, mais aussi se renseigner sur les métiers actuels du chemin de fer.
L'affluence s'élève en tout à quelque 6000 personnes: quelque 5000 participants samedi pour les animations à Echallens, plus un millier de voyageurs inscrits pour faire le trajet entre Echallens et Bercher dans un train à vapeur de 1890 durant tout le week-end.
"La fête a eu lieu samedi, mais nous faisons encore circuler la locomotive à vapeur dimanche, car nous avons eu énormément de demandes. Tout a été réservé en quelques jours", a expliqué à Keystone-ATS Martial Messeiller, porte-parole des tl.
Visiter les ateliers
Samedi, en fin de matinée, le public faisait déjà la queue pour les visites des ateliers ferroviaires. "On ne les avait pas ouverts depuis plusieurs années", a relevé le porte-parole. La compagnie a pu montrer le travail de maintenance, ainsi que différents matériels, comme un simulateur de conduite des trains.
La fête a attiré un public de familles, mais aussi des passionnés qui connaissent tout sur les trains, a poursuivi M. Messeiller qui parle d'une journée "vraiment bon enfant et sympathique". La conseillère d'Etat Nuria Gorrite, en charge de la mobilité, était présente à la partie officielle, en compagnie de 150 invités.
Passé et présent
Les organisateurs ne voulaient pas faire une fête uniquement tournée vers le passé, mais aussi montrer les métiers du chemin de fer d'aujourd'hui. "Nous avons eu un bon mélange des deux, avec la technologie actuelle et les anciens véhicules", a ajouté le porte-parole. "Une manière peut-être d'éveiller l'intérêt de certains jeunes pour devenir conducteur de train".
L'histoire du LEB remonte aux années 1860 avec les premiers projets de chemins de fer entre la capitale vaudoise et le Gros-de-Vaud. Après diverses études, c'est le 6 juin 1872 que le Canton accorde la concession pour le premier chemin de fer à voie métrique de Suisse (une voie étroite dont l'écartement des rails est d'un mètre).
Trois trains par jour
L'exploitation commerciale est ouverte le 5 novembre 1873 entre Lausanne, Chauderon et Cheseaux. Trois trains circulent alors par jour avec un temps de parcours de 30 minutes.
Les locomotives à vapeur sont remplacées en 1935 par les premiers trains électriques. Au fil des ans, la ligne se développe et se modernise. Un atelier est inauguré à Echallens, puis le tracé est prolongé jusqu'au Flon, en plein centre de Lausanne.
Tunnel
En 2013, les Transports publics de la région lausannoise (tl) reprennent la gestion opérationnelle du LEB. La cadence au quart d'heure jusqu'à Echallens est introduite en 2020. Deux ans après, le tunnel sous l'avenue d'Echallens est inauguré.
Aujourd'hui, le LEB transporte 3,8 millions de personnes par an. Il dessert onze communes le long de ses 23,6 km de voies ferrées, parsemées de 19 gares et haltes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Plus de 2800 personnes ont visité le Palais Wilson
A Genève, plus de 2800 personnes ont profité samedi des portes ouvertes du Palais Wilson. Le siège du Haut-Commissiariat aux droits de l'homme (HCDH) était ouvert au public à l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
C'est seulement la quatrième fois que le Palais Wilson ouvrait ses portes au public depuis sa rénovation complète en 1998. Le Haut commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, était présent pour accueillir le public et rappeler l'importance des droits de l'homme.
Les plus jeunes ont pu arpenter le rez et le premier étage du bâtiment au gré d'une chasse au trésor. Un guide audio a permis de mieux connaître le travail du HCDH, la déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que l'histoire surprenante de ce splendide bâtiment rose de type néo-classique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un Vaudois remporte le concours de la plus grosse courge
La plus grosse courge de Suisse a poussé cette année en Suisse romande. Simon Favre de Belmont-sur-Lausanne (VD) est parvenu à obtenir une cucurbitacée de 675 kg. Sa citrouille devance de respectivement 36 kg et 191 kg ses plus proches rivales.
C'est la deuxième fois que M. Favre remporte le concours, relèvent les organisateurs. Le champion suisse de l'année précédente a dû se contenter de la quatrième place avec un légume de seulement 474,2 kg, précise la JunckerFarm.
Pas moins de huit nouveaux records ont été établis cette année. Un cultivateur thurgovien a particulièrement brillé avec un céleri de 2,52 kg, une marque jamais obtenue en Suisse. Des records sont aussi tombés pour les aubergines (2,4 kg), les melons (34,8 kg) et les courgettes (45,8 kg).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus de Roadmovie en tournée en Suisse romande
Après avoir sillonné la Suisse alémanique en septembre, le cinéma itinérant Roadmovie arrive début octobre en Suisse romande, notamment à Noville dès lundi puis Cugy, Genolier et Moudon. Chaque automne depuis 20 ans, l'association organise des projections dans des communes ne possédant pas ou plus de cinéma.
Du 13 septembre au 20 novembre, le ciné-bus de Roadmovie va s'arrêter dans une quarantaine de communes pour présenter des films suisses. Le temps d'une étape, des locaux de gym ou des halles polyvalentes vont se transformer en salles de cinéma.
La journée se déroule en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves de l'école primaire qui découvrent des courts-métrages sans dialogue sélectionnés pour leurs scénarios pleins de fantaisie et leurs procédés techniques créatifs, explique l'association.
Le soir, une projection gratuite et ouverte à tous est proposée. Cette année, la programmation invite le public à repenser le voyage, qu'il soit spirituel, politique ou encore forcé, note le communiqué.
"Last Dance" réalisé par Delphine Lehericey et mettant en scène François Berléand sera projeté à Noville (2 octobre), à Cugy (le 3) et à Genolier (le 5). Le film raconte l'histoire d'un septuagénaire devenu veuf, qui intègre une troupe de danse pour honorer une promesse faite à sa femme.
Le 6 octobre, le film franco-suisse de Lionel Baier "La dérive des continents" sera projeté à Moudon. Le ciné-bus se déplacera ensuite en Valais (Sembrancher, Saxon, Arbaz et Riddes), puis en novembre pour quelques dates dans les cantons du Jura, Neuchâtel et Fribourg. La dernière étape est prévue le 20 novembre à Dardagny (GE).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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