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Suisse

Baisse des recettes des détaillants en avril

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En termes réels, c'est-à-dire en tenant compte des effets du renchérissement, la contraction sur un an des chiffres d'affaires du commerce de détail a atteint 3,7% (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chiffres d'affaires du commerce de détail ont reculé de 1,3% en rythme annuel en avril. Corrigés des variations saisonnières (CVS), le repli s'inscrit à 2,0% par rapport au mois précédent.

En termes réels, c'est-à-dire en tenant compte des effets du renchérissement, la contraction sur un an atteint 3,7% et celle CVS sur un mois 2,0%, selon les résultats provisoires publiés mercredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS)..

En excluant les stations-service, les recettes générées par les denrées alimentaires, boissons et tabac ont diminué de 0,3% en termes nominaux par rapport à avril 2022 (-4,8% réel) et celles du secteur non alimentaire de 1,6% en termes nominaux (-2,8% réel).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Une ventouse au lieu d'une aiguille pour prélever du sang

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Le prototype de ventouse pour le prélèvement de sang développé à l'EPFZ ne mesure que deux centimètres et demi. (© Advanced Science/Zoratto et al.)

Inspirés par les sangsues, des scientifiques zurichois ont mis au point une ventouse de prélèvement sanguin. Cela permet d'obtenir du sang pour des tests médicaux sans avoir recours à une aiguille.

Ce sont surtout les personnes qui ont la phobie des aiguilles qui pourraient profiter de la ventouse, a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué. Environ 70% des décisions médicales nécessitent des prélèvements sanguins, écrivent les auteurs dans la revue Advanced Science.

La ventouse en silicone, d'environ deux centimètres et demi de diamètre, est placée sur le bras ou le dos. Elle contient une douzaine de micro-aiguilles.

Lorsque la ventouse est pressée sur la peau, les petites aiguilles perforent cette dernière. La dépression dans la ventouse permet ensuite de recueillir en quelques minutes suffisamment de sang pour des examens diagnostiques.

Testé sur des porcs

La ventouse permet certes de prélever moins de sang qu'une prise de sang classique avec une aiguille au bras, mais nettement plus qu'avec une petite piqûre dans le doigt. Selon l'EPFZ, elle est si facile à utiliser que même des personnes sans formation médicale pourraient s'en servir.

Les scientifiques voient une application possible dans le diagnostic du paludisme, par exemple. Mais jusqu'à présent, le nouvel appareil n'a été testé que sur des porcs. D'autres études sont nécessaires avant de pouvoir l'utiliser à grande échelle sur les humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Plus de 160 délégations invitées à la conférence sur la paix en Ukraine

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La Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine se tiendra les 15 et 16 juin au Bürgenstock au-dessus du Lac des Quatre Cantons (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les invitations pour la conférence pour la paix en Ukraine les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW) ont été officiellement envoyées. Le Conseil fédéral a convié quelque 160 délégations nationales, indique-t-il jeudi. La Russie n'est pas invitée pour l'instant.

La conférence vise notamment à fournir une plateforme de dialogue pour parvenir à la paix en Ukraine et à définir conjointement une feuille de route sur la manière d'impliquer les deux parties, rappelle le gouvernement. La participation d'un grand nombre d'Etats est déterminante pour atteindre ces objectifs.

Parmi les invités figurent des membres du G7, du G20, des BRICS, de nombreux autres pays de tous les continents ainsi que l'UE, trois organisations internationales, dont l'ONU, et deux représentants du monde religieux, comme le Vatican. En revanche, la Russie n'a pour l'heure pas été conviée.

Quant à la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le gouvernement écrit que "la liste définitive des participants ne sera connue que très peu de temps avant la conférence".

"Importance au-delà de l'Ukraine"

Viola Amherd avait reçu à Berne le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui avait assuré que la Suisse était prête à organiser le sommet mondial pour la paix en Ukraine souhaité par M. Zelensky. Sur X, la présidente de la Confédération s'est dite "honorée d'inviter des dirigeants mondiaux au premier sommet pour la paix en Ukraine".

Quant au président ukrainien, il est "certain que toutes les nations pacifiques du monde souhaitent participer à ce sommet, car son importance va bien au-delà de l'Ukraine. Il s'agit du rôle mondial de chaque nation, ainsi que du véritable respect du droit international et de la coexistence pacifique dans le monde entier".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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