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Économie

Bénéfice net en vive hausse pour Raiffeisen en 2022

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La coopérative bancaire saint-galloise a soigné sa rentabilité dans un contexte compliqué l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Fort d'une solide performance opérationnelle, Raiffeisen a étoffé sa rentabilité l'an dernier. Affichant des revenus en hausse, le 3e groupe bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 1,18 milliard de francs, soit un bond de 10,6% au regard de 2021.

En dépit d'un environnement économique toujours exigeant, l'établissement saint-gallois attend des affaires favorables cette année.

Considérés dans leur ensemble, les revenus se sont hissés à 3,38 milliards de francs, 4,3% de plus qu'un an auparavant, a indiqué jeudi Raiffeisen. Les opérations porteuses d'intérêts ont augmenté de 7% à 2,57 milliards, alors que celles des commissions et prestations de services ont décollé de 10,3% à 591 millions. En parallèle, les charges d'exploitation se sont étoffées de 4,1% à 1,97 milliard.

Le rapport coûts-revenus s'est porté à 55,9%, contre 56% douze mois auparavant. Au final, le résultat opérationnel est ressorti à 1,35 milliard de francs, 6,8% de plus qu'en 2021.

Fort d'un résultat opérationnel jugé "excellent", Raiffeisen note avoir consolidé sa position sur le marché suisse de la banque de détail, plus de 40% de la population suisse étant cliente de l'établissement basé à Saint-Gall. Une petite et moyenne entreprise (PME) sur trois fait confiance au groupe et un quart des adultes résidant en Suisse sont sociétaires d'une banque Raiffeisen.

L'activité de base a présenté une évolution favorable, les créances hypothécaires s'élevant à fin 2022 à 203,7 milliards de francs, en hausse de 3,7%. Raiffeisen dépasse ainsi pour la première fois la barre des 200 milliards de francs. Si la banque a comme prévu poursuivi sa croissance, elle n'en est pas moins restée prudente dans l'octroi de crédits, la qualité de son portefeuille hypothécaire restant élevée.

Les dépôts de la clientèle ont progressé de 3,1 milliards de francs, à 204,8 milliards. Malgré un contexte de marché exigeant, l'afflux net d'argent frais s'est monté à 3,9 milliards de francs dans les dépôts de prévoyance et de placement. En 2022, plus de 40'000 dépôts de prévoyance et de placement ont été ouverts, leur nombre total ayant crû de 17,6%. Celui des mandats de gestion de fortune s'est envolé de 34,4% et les dépôts de plan d'épargne en fonds de 11,8%.

Toutefois, reflet de l'évolution négative du marché, les volumes de dépôt ont diminué de 4,0 milliards de francs à 41,1 milliards.

Evoquant un environnement de marché exigeant cette année encore, Raiffeisen prévoit une marche des affaires solide. Le revirement des taux et l'inflation élevée en de nombreux endroits ont laissé des traces, alors que les indicateurs conjoncturels laissent entrevoir un ralentissement de la croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les géants de la technologie loin d'être neutres en carbone

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Les centres de données consomment beaucoup d'électricité, qui n'est pas toujours produite par des énergies renouvelables (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'IA, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.

Google, Apple et Meta se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2030, Amazon en 2040, tandis que Microsoft ambitionne un bilan carbone négatif d'ici à cinq ans, rappelle l'étude réalisée par des experts des engagements climatiques des entreprises, au NewClimate Institute et Carbon Market Watch.

Ces objectifs sont fondés sur des méthodologies de calcul désormais dépassées et "ne semblent pas être ancrés dans la réalité", décrypte Thomas Day, du NewClimate Institute, auprès de l'AFP.

Microsoft, Meta et Amazon sont frappés d'une note "médiocre" pour l'intégrité de leur stratégie climatique; celles d'Apple et de Google sont jugées "modérées".

La source principale de gaz à effet de serre, dans ce secteur, est la production d'électricité pour les centres de données, qui fournissent les capacités de calcul des agents conversationnels comme ChatGPT d'OpenAI.

Durée de vie et recyclage

Or celle-ci a explosé au lieu de se réduire: les émissions de CO2 liées à l'électricité consommée par Google ont presque doublé entre 2019 et 2023, selon une méthode de calcul considérée comme plus juste et issue de ses propres rapports environnementaux annuels.

"Il y a beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais, dans l'ensemble, cela ne compense pas la soif d'électricité du secteur", estime Thomas Day.

Certes, des entreprises comme Google ont investi massivement pour que leur électricité vienne de sources à bas carbone (solaire, éolien, nucléaire...), mais les deux groupes de réflexion suggèrent le recours au renouvelable également pour les centres de données des prestataires de ces entreprises.

Des études estiment en effet que la moitié de la capacité de calcul en matière de centres de données des entreprises de la technologie vient de sous-traitants et beaucoup d'entreprises ne comptabilisent pourtant pas ces émissions, souligne l'étude.

Il en est de même pour toute la chaîne d'approvisionnement des infrastructures et équipements, qui représente au moins un tiers de l'empreinte carbone des entreprises de la technologie, selon les experts.

Seul Apple a pour but d'arriver à 100% d'énergie renouvelable à travers sa chaîne de valeur d'ici à 2030, tandis que les autres n'ont pas formulé d'objectif chiffré, notent-ils.

Allonger la durée de vie et la part de composants recyclés des appareils électroniques sont l'autre solution promue par l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Départ de la directrice générale de la caisse maladie CSS

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La caisse maladie CSS a annoncé le départ de sa directrice générale Philomena Colatrella à la fin de cette année. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La caisse maladie CSS annonce mercredi le départ de sa directrice générale Philomena Colatrella à la fin de cette année. Elle était en poste depuis 2016, précise l'assureur lucernois.

Sous la houlette de Mme Colatrella, CSS a intégré au cours des dernières années "Intras", "Sanagate" et "Arcosana", des étapes permettant d'assurer la compétitivité du groupe sur le long terme. La caisse maladie compte désormais 1,7 million d'assurés.

Au cours de sa mission, CSS a également poursuivi sur la voie de la numérisation, permettant à plus d'un million d'assurés une gestion dématérialisée.

Le conseil d'administration de CSS a entamé la recherche d'un ou d'une remplaçante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Ministère public vaudois condamne Nestlé Waters

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Nestlé Waters a été condamnée par le Ministère public vaudois (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Ministère public vaudois condamne Nestlé Waters à payer une créance compensatrice de 500'000 francs. En cause: l'usage de filtres à charbon dans ses installations d'Henniez, non conforme à la législation pour la production d'eau minérale sous cette appellation.

En utilisant des filtres à charbon à Henniez entre 2008 et 2022, et parallèlement en maintenant l'appellation "eau minérale naturelle" sur les bouteilles, Nestlé Waters a "induit les consommateurs en erreur", estime le procureur général vaudois Eric Kaltenrieder, mercredi dans un communiqué.

L'entreprise a ainsi obtenu "des avantages économiques en ne respectant pas ses obligations légales en matière d’étiquetage."

C'est l'Office de la consommation de l'Etat de Vaud (OFCO) qui, en avril 2024, avait dénoncé Nestlé Waters auprès du Ministère public.

A noter que l'eau produite n'a jamais présenté de danger pour les consommateurs, que cela soit avant ou après filtration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pascal Grieder nommé nouveau directeur général de la Poste

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Pascal Grieder a été le directeur général de l'opérateur Salt (archives). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Le conseil d’administration de La Poste nomme Pascal Grieder comme nouveau directeur général de l’entreprise. Il succède à Roberto Cirillo, qui avait annoncé sa démission en début d'année.

Le nouveau directeur général prendra ses fonctions début novembre, indique mercredi la Poste dans un communiqué. Dans l’intervalle, Alex Glanzmann continuera de diriger l’entreprise par intérim.

Pascal Grieder va mettre sa longue expérience de direction acquise dans le secteur des télécommunications et du numérique au service de la Poste. Cet ingénieur EPF a notamment été directeur général de l'opérateur Salt de 2018 à 2023, qu'il a largement contribué à développer.

Roberto Cirillo avait annoncé à la mi-janvier sa démission, après six ans passés à la tête du géant jaune, mais est resté en poste jusqu'à fin mars. Le Tessinois avait lui-même succédé à Ulrich Hurni en avril 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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