Économie
Bénéfice semestriel en hausse pour Swiss Life

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/lassureur-vie-zurichois-swiss-life-a-degage-un-benefice-net-de-630-millions-de-francs-au-premier-semestre-contre-560-millions-un-an-auparavant-archives-1000x600.jpg&description=Bénéfice semestriel en hausse pour Swiss Life', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Swiss Life a poursuivi sa croissance au premier semestre 2023. L'assureur-vie zurichois, dont les revenus ont augmenté, a vu son bénéfice net bondir de 12% en l'espace d'un an à 630 millions de francs.
Le groupe, qui confirme ses objectifs financiers à l'horizon 2024, va lancer en octobre un nouveau programme de rachat d'actions, à hauteur de 300 millions.
Le résultat d'exploitation a aussi progressé, passant en l'espace d'un an de 801 à 836 millions de francs, soit une progression de 4%, a annoncé mercredi Swiss Life. Pour mémoire, Swiss Life, à l'instar d'autres assureurs, a adapté cette année la présentation de ses chiffres aux normes comptables IFRS 17/9. Le groupe avait en conséquence ajusté les résultats 2022 pour les prendre en compte, le bénéfice net semestriel ayant été revu à 560 millions, contre 642 millions lors de la publication.
Hors effets de change, le bénéfice net et le résultat d'exploitation ont affiché une croissance de 14 et 6%, respectivement. En appliquant les normes IFRS 17 et IAS 39, en vigueur l'an dernier, le résultat d'exploitation se serait monté à 999 millions de francs et le bénéfice net à 710 millions, a précisé Swiss Life.
Côté revenus, le volume des primes brutes émises s'est inscrit à 11,46 milliards de francs, en hausse de 6% en francs et de 8% à taux de change constants, dont 6,04 milliards en Suisse (+2%). Les recettes a titre des frais et commissions ont pour leur part augmenté de 3% en francs et de 6% en monnaies locales à 1,2 milliard. Le résultat de ces dernières a cependant fléchi de 4% à 343 millions, reflet d'un environnement atone sur le marché immobilier, rappelle le premier propriétaire helvétique.
Bénéfice net supérieur aux attentes
Les produits directs des placements ont progressé à 2,05 milliards de francs, contre 1,98 milliard douze mois auparavant. Le rendement direct des placements non annualisé s'est hissé à 1,4%, contre 1,2% après six mois en 2022. Les produits nets des placements se sont montés à 1,75 milliard de francs, un chiffre qui comprend des variations de valeur négatives dans l'immobilier d'un montant net de 400 millions. Le rendement net des placements non annualisé s'est établi à 1,2%.
La performance après six mois s'est révélée conforme aux attentes des analystes. Sondés par l'agence AWP, ces derniers avaient anticipé en moyenne un bénéfice net de 612 millions de francs et un résultat d'exploitation de 891 millions.
La marge sur services contractuels (contractual service margin, CSM), nouveau poste au bilan présenté conformément aux normes comptable qui englobe les futurs bénéfices non encore acquis issus des affaires d'assurance existantes, s'élevait à 15,9 milliards de francs à fin juin. A l'issue de l'exercice 2022, elle atteignait 16,4 milliards de francs. Au premier semestre 2023, le report de la CSM dans le compte de résultat s'est monté à 666 millions de francs.
"Swiss Life présente un bon résultat semestriel", a commenté le directeur général du groupe, Patrick Frost, cité dans le communiqué. "Les activités reposant sur le versement de frais et de commissions des divisions Allemagne, France et International ont connu une évolution réjouissante. Nous sommes ainsi en très bonne voie avec notre programme d'entreprise "Swiss Life 2024" pour atteindre ou dépasser tous les objectifs financiers du groupe", a confirmé le dirigeant.
Nouveau programme de rachat d'actions
Comme déjà annoncé, Swiss Life affichait au 1er janvier 2023 un ratio SST de 215%, la société tablant sur un taux d'environ 215% au 30 juin 2023. Le taux de solvabilité se situe ainsi au-dessus des stratégique 140 à 190% attendus.
En parallèle à sa performance semestrielle, Swiss Life a annoncé un nouveau programme de rachat d'actions à hauteur de 300 millions de francs, après avoir clôturé en mai dernier une opération identique pour un montant de 1 milliard. Il sera lancé le 2 octobre prochain, pour s'achever à fin mars 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2
La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.
L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.
Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.
"Opportunité pour l'économie"
Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.
Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.
Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.
"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.
A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.
Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.
Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".
Buts communs
La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.
Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.
Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.
A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.
Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.
Technologie coûteuse et complexe
La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.
Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.
Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.
"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte
La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.
Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.
Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Blanchiment: le Conseil des Etats veut une surveillance "soft" des avocats-conseil
Après avoir soutenu l'introduction d'un registre des ayants droit économiques pour lutter contre le blanchiment d'argent, le Parlement s'attaque au rôle des avocats. Le Conseil des Etats a largement soutenu mardi une réforme, mais sous une forme édulcorée.
Le projet du Conseil fédéral, qui se base sur les normes internationales, vise à éviter que les criminels n'accèdent au système financier suisse via des entreprises ou des sociétés boîte aux lettres opaques. Un premier pas a été fait avec le registre.
Le Conseil fédéral entendait aussi soumettre les activités de conseil juridique qui présentent un risque élevé de blanchiment d'argent à la législation. Le Conseil des Etats a décidé de discuter du rôle des avocats et des notaires dans un deuxième volet de la réforme, très technique.
La création de sociétés et les transactions immobilières sont notamment dans le viseur. La Suisse a déjà agi et ne doit pas aller plus loin que les autres pays, a plaidé en substance Beat Rieder (Centre/VS). La Chambre a suivi et restreint considérablement la liste des activités devant être soumises à la loi.
"C'est l'élément principal du projet, si on ne change pas cela, on n'aura rien changé", a critiqué Carlo Sommaruga (PS/GE), appelant en vain à retourner au projet du Conseil fédéral.
Le dossier part au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les CCT étendues doivent primer sur les salaires cantonaux minimaux
Les conventions collectives de travail (CCT) doivent primer sur les lois cantonales en matière de salaire minimal. Par 109 voix contre 76, le National a validé mardi un projet du Conseil fédéral ce sens, que ce dernier a élaboré à contre-coeur sur mandat du Parlement.
Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Ainsi, les salaires minimaux cantonaux l'emportent sur ceux prévus par les CCT étendues.
Grâce au camp bourgeois, la Chambre du peuple a décidé de renverser la vapeur. Il faut pouvoir appliquer les clauses des CCT, de force obligatoire et fixées au niveau fédéral, même si elles fixent des salaires minimaux inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Pour la commission, Thomas Burgherr (UDC/AG) a salué la création d'une compétence fédérale qui fait défaut jusqu'à présent.
Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) a de son côté plaidé pour un partenariat social fort. Durant ce processus, les employeurs, les employés et le Conseil fédéral cherchent ensemble de bonnes solutions, a-t-il rappelé.
Le co-rapporteur Olivier Feller (PLR/VD) a estimé que le projet est conforme à la Constitution et à la démocratie. Dans cinq cantons (Genève, Neuchâtel, Jura, Bâle-Ville et Tessin), un salaire minimum a été introduit par décision populaire. Mais, selon le Vaudois, des dispositions prévoient déjà la primauté des CCT.
Gauche et PVL outrés
Lors d'un débat animé et émotionnel, la gauche et le PVL sont montés au créneau. Certes, les CCT sont importantes, mais elles ne sont "rien de plus que des contrats de droit privé entre parties", a argué Franziska Ryser (Vert-e-s/SG). Elles ne doivent pas primer sur des décisions légitimes du peuple.
"Quel degré de confiance suscitez-vous quand vous dites aux gens que ce qu'ils décident ne vous plaît pas et que vous allez donc le changer?" s'est demandé Cédric Wermuth (PS/AG). La modification touche en particulier les cantons romands, "pionniers dans la mise en place de salaires minimaux", a souligné Sophie Michaud Gigon (Vert-e-s/VD).
Emmanuel Amoos (PS/VS) a lui regretté qu'on appauvrisse "encore plus les travailleuses et les travailleurs déjà précarisés". Et de chiffrer qu'à Genève, cela signifierait jusqu'à 500 francs de moins par mois dans le secteur de la restauration, ou jusqu'à 1000 francs de moins par mois pour les coiffeuses et coiffeurs.
Le camp rose-vert, qui ne voulait pas entrer en matière, a aussi échoué à renvoyer la copie au Conseil fédéral, afin de créer d'abord une base constitutionnelle. Il n'a pas réussi non plus à réduire la portée du projet, pour qu'il tienne compte des dispositions impératives cantonales adoptées en votation populaire, ou qu'il n'aggrave pas les salaires.
Contre l'avis du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral a été contraint par le Parlement de présenter un tel projet. Mais il s'y est également opposé. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a aussi relevé que la modification porte atteinte à plusieurs principes. Il a ajouté qu'elle va à l'encontre de la hiérarchie des normes. "Les CCT ne sont pas des lois."
Sans succès. Le dossier part au Conseil des Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 2 jours
Violents orages sur le pied du Jura, une personne blessée à Bienne
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Une Suissesse trouvée morte à Martigny, son époux gravement blessé
-
CultureIl y a 3 jours
La Scène Ella Fitzgerald propose 26 soirées de concerts gratuits
-
InternationalIl y a 3 jours
L'ancien roi du MotoGP Valentino Rossi abandonne
-
CultureIl y a 3 jours
Festi'neuch: pas de blessés graves après l'orage
-
HockeyIl y a 3 jours
Lammikko quitte Zurich pour la NHL
-
InternationalIl y a 2 jours
En attaquant l'Iran, Israël dit changer "la face du Moyen-Orient"
-
CultureIl y a 3 jours
Une 13e édition pour le Diabolo Festival à Morges