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Économie

Intesa Sanpaolo: bond du bénéfice semestriel

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Intesa Sanpaolo a vu ses résultats semestriels dopés par le revenu net d'intérêts qui a décollé de plus de deux tiers sur un an, dans un contexte de hausse continue des taux sur les marchés. (archives) (© KEYSTONE/EPA ANSA/CONTALDO)

La première banque italienne Intesa Sanpaolo a vu son bénéfice net bondir de 80% à 4,2 milliards d'euros au premier semestre. L'établissement a tiré profit des revenus générés par la hausse des taux d'intérêt.

Ce résultat, publié vendredi, est supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 3,82 milliards d'euros. Pour l'ensemble de l'année, la banque prévoit un bénéfice net "bien supérieur" à 7 milliards d'euros, porté par les taux d'intérêt et "une forte baisse des dépréciations des prêts".

Le revenu net d'intérêts devrait ainsi dépasser les 13,5 milliards d'euros en 2023, selon les calculs de la banque, légèrement revus à la hausse par rapport à la dernière estimation en mai. Sa rivale UniCredit, qui a affiché un bénéfice net semestriel de 4,4 milliards d'euros, avait relevé mercredi sa prévision de profit à "au moins" 7,25 milliards d'euros pour 2023.

Au deuxième trimestre, le bénéfice net d'Intesa Sanpaolo a progressé de 74% à 2,26 milliards d'euros, un résultat là aussi supérieur aux attentes des analystes qui prévoyaient en moyenne 1,85 milliard d'euros. Grâce à la remontée des taux d'intérêt, la première banque italienne avait affiché en 2022 un bénéfice net de 4,35 milliards d'euros, soit le meilleur résultat annuel de son histoire.

Les revenus d'Intesa Sanpaolo ont augmenté de 15,3% à 12,39 milliards d'euros au premier semestre, conformément aux attentes des analystes. Les recettes ont été tirées par le revenu net d'intérêts qui a grimpé de 68,9% à 6,83 milliards d'euros, dans un contexte de hausse continue des taux sur les marchés. A l'inverse, les commissions nettes ont reculé de 4,2% à 4,35 milliards d'euros.

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi son taux d'intérêt de référence de 0,25 point à 3,75%, soit son plus haut niveau depuis mai 2001, mais a ouvert la porte à une possible pause dans les mois à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La propriété cartonne, la location plafonne

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Si l'accès à la propriété nécessite toujours plus de moyens, les prix de la location semblent avoir désormais atteint un rupteur. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les prix de l'immobilier résidentiel ont poursuivi leur inexorable ascension l'an dernier nonobstant un certain essoufflement sur la fin de la période. Les loyers proposés ont par contre calé, au terme de deux ans de forte inflation.

"Grâce à la nette baisse des coûts de financement et aux très bonnes perspectives de poursuite de la baisse des taux d'intérêt, la demande devrait continuer à augmenter au début de la nouvelle année et l'évolution des prix ainsi s'accélérer une fois encore," anticipe Fredy Hasenmaile, chef économiste de la coopérative bancaire saint-galloise Raiffeisen.

Sur les dix dernières années, les prix des maisons individuelles comme ceux des appartements en propriété par étage se sont étoffés de moitié. S'il était toujours vivace à l'échelle nationale en 2024, le phénomène s'est atténué dans les pôles urbains que constituent la région zurichoise (+3%) et surtout l'Arc lémanique (+1%).

Sur le front des locations, l'indice Swiss Real Estate Offer compilé par le Swiss Marketplace Group (SMG) et le cabinet Cifi constate une atténuation de 0,4%, subséquente toutefois d'un renchérissement cumulé de plus de 8% sur les exercices 2022 et 2023.

Les auteurs du rapport constatent en outre un resserrement du vaste éventail des prix proposés par régions, du fait d'un tassement dans les zones les plus chères comme Zurich (-3,1%) ou l'Arc lémanique (-0,8%) et d'une inflation dans les zones plus abordables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Transports perturbés en Belgique en raison d'une grève nationale

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A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, 40% des vols prévus lundi au départ et à l'arrivée sont annulés en raison d'une grève nationale (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Des dizaines de vols annulés à Bruxelles, deux trains sur trois supprimés sur le réseau national: les transports fonctionnaient au ralenti lundi en Belgique en raison d'une journée de grève nationale sur la question des retraites à l'appel des grands syndicats.

A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays, 40% des vols prévus sur la journée au départ et à l'arrivée sont annulés, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la société exploitante, Brussels Airport.

Les compagnies aériennes ont dû adapter leur trafic à la baisse du personnel disponible parmi les bagagistes et les agents de sécurité, a-t-elle précisé.

La compagnie Brussels Airlines - du groupe Lufthansa à l'instar de Swiss - avait indiqué dès samedi être contrainte d'annuler préventivement "50% de (ses) vols européens", afin de pouvoir maintenir les vols long-courrier.

A Charleroi, deuxième aéroport du pays et premier hub de Ryanair sur le continent européen, "des retards importants sont à prévoir et des annulations ne sont pas exclues", selon l'exploitant.

Journée d'action

Les trois grands syndicats de Belgique - FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral) - ont appelé à une journée d'action pour dénoncer les projets de la coalition gouvernementale encore en négociation au niveau fédéral, qui est selon eux déterminée à "s'attaquer" aux retraites. Une manifestation est prévue dans la matinée à Bruxelles.

"Personne ne le conteste dans les cinq partis (qui négocient depuis sept mois, ndlr). Il y a trois milliards minimum d'économies qui sont prévues sur les pensions", a affirmé à la radio RTBF la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.

"Cela concerne en particulier les cheminots et un certain nombre de catégories de la fonction publique qui ont aujourd'hui la possibilité de partir un peu plus tôt à la retraite", a-t-elle ajouté.

Sur le réseau des chemins de fer belges (SNCB), seul un train sur trois reliant les grandes villes était en circulation, tandis que les transports urbains ou interurbains des régions de Bruxelles et de Wallonie (sud francophone) étaient aussi très perturbés.

Le monde enseignant est également mobilisé, notamment en Flandre (nord néerlandophone) car les entités fédérées qui ont compétence sur l'enseignement prévoient également de réduire le montant des retraites, selon les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE à la recherche du juste taux

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Après avoir ramené l'inflation à proximité de ses objectifs, le garant européen de la stabilité des prix peaufine la manoeuvre pour procéder à un atterrissage en douceur. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré lundi qu'il importe d'adopter un "juste milieu" dans l'évolution des taux d'intérêt, afin de maîtriser l'inflation tout en préservant la croissance économique.

Depuis juin dernier, la BCE a réduit ses taux de 100 points de base, ramenant son principal taux directeur à 3,0% après une série de hausses sans précédent destinées à maîtriser l'envolée des prix, accentuée par la guerre en Ukraine.

Les marchés anticipent plus dans les mois à venir, mais il faut "s'assurer de trouver le juste milieu dans l'évolution des taux d'intérêt", affirme l'économiste en chef Philip Lane dans une interview au quotidien autrichien Der Standard publiée sur le site de la BCE.

L'inflation en zone euro a nettement diminué, passant d'un pic à 10% fin 2022 à 2,4% en décembre 2024, grâce notamment à une baisse des prix de l'énergie.

Cependant, pour atteindre durablement l'objectif de 2%, une nouvelle baisse de l'inflation des services, actuellement à 4%, sera nécessaire.

"Si les taux d'intérêt baissent trop rapidement, il sera difficile de maîtriser l'inflation dans les services", prévient M.Lane.

Mais les gardiens de l'euro ne souhaitent pas non plus maintenir les taux "trop élevés trop longtemps", au risque de faire chuter l'inflation globale bien en dessous de l'objectif, ce qui serait "également indésirable", prévient-il.

Il importe donc de trouver "une voie médiane" sur l'évolution du loyer de l'argent qui ne soit "ni trop agressive ni trop prudente", a-t-il ajouté.

Une autre priorité est de veiller à ce que l'économie, encore pénalisée par les taux élevés, ne croisse pas "trop lentement", car cela risquerait de stabiliser l'inflation "en dessous de l'objectif", selon M.Lane.

La BCE prévoit une croissance de 1,1% en zone euro cette année et de 1,4% en 2026.

Or, de tels taux de croissance faibles "représentent un défi majeur" et il serait "préférable que l'Europe croisse plus rapidement", selon l'économiste en chef.

Cependant, la BCE exclut pour l'instant le risque de récession dans la région, un scénario qui justifierait "une accélération spectaculaire de l'assouplissement monétaire", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Villa de Zep: les partisans d'un parc public se mobilisent

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La villa propriété de Zep est située sur un terrain de 35'000 mètres carrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une centaine de personnes, selon un journaliste de Keystone-ATS, 300 selon les organisateurs, ont participé samedi à une "déambulation" dans le quartier des Charmilles, à Genève pour dénoncer le manque de zones de verdure dans le périmètre. Elles soutiennent le projet de la Ville de Genève d'acquérir le domaine du dessinateur de BD Zep, afin de le transformer en parc public.

Parmi ces promeneurs du samedi, on pouvait reconnaître le conseiller administratif des Vert-e-s de la Ville de Genève Alfonso Gomez, l'ancienne conseillère d'Etat écologiste Michèle Künzler ou l'ancien conseiller national des Vert-e-s Ueli Leuenberger.

L'avenir de la propriété de Zep a pris un tour très politique ces dernières semaines au bout du lac. En novembre, le Conseil municipal de la Ville de Genève avait accepté un crédit de 21,5 millions de francs pour racheter la bâtisse du 18e siècle, construite au bout d'une grande allée boisée, à l'abri des regards.

La parcelle de 35'000 mètres carrés convoitée par la municipalité, qui porte le nom de Campagne-Masset, outre la maison de maître, comprend une piscine, des vignes produisant du vin, une forêt ainsi qu'une prairie. On entre dans le domaine par un grand portail situé sur l'avenue d'Aïre.

Opportunité unique

Pour la gauche et le MCG, la vente de cette demeure hors du commun représente une opportunité que ne doit absolument pas laisser passer la Ville de Genève. Son acquisition par la municipalité permettra notamment de créer un parc public qui serait un poumon de verdure au milieu d'un quartier déjà fortement densifié et qui voit fleurir les nouvelles constructions.

Le PLR a lancé un référendum contre ce crédit d'achat. Il a été rejoint dans son combat par Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC. La droite conteste déjà le prix de vente de 21,5 millions de francs. Un investissement qu'elle estime conséquent au moment où la Ville de Genève prévoit un budget déficitaire pour 2025.

La droite critique également le flou à propos de l'affectation future de la maison et les coûts d'entretien qu'elle risque de générer pour la municipalité. De plus, pour les opposants, la parcelle n'est pas idéale pour devenir un parc public, car le terrain est en pente et ne compte qu'un unique accès depuis l'avenue d'Aïre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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