Économie
Bond du bénéfice net de Julius Bär après six mois
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Julius Bär a accru sa rentabilité après six mois. Etoffant ses revenus grâce à la hausse des taux d'intérêts, le zurichois a vu son bénéfice net IFRS bondir de 18% sur un an à 531,4 millions de francs. A 7,1 milliards, les afflux nets de fonds ont dépassé les attentes
Le bénéfice net ajusté des effets liés aux acquisitions et désinvestissements s'est inscrit à 541 millions de francs, en hausse de 14%, a indiqué lundi Julius Bär. Les revenus ont quant à eux progressé de 8,8% à 2,03 milliards de francs, à la faveur notamment des hausses de taux d'intérêts, celles-ci ayant plus que compensé le repli des commissions et honoraires induit par une activité client réduite.
Le résultat IFRS avant impôts a crû de 23% à 633 millions de francs. Le rapport coûts-revenus ajusté s'est affiché à 65%, contre 67% un an auparavant. La marge brute est quant à elle ressortie à 93 points de base, contre 81 points de base entre janvier et fin juin 2022.
A fin juin, l'établissement zurichois gérait des avoirs de 441 milliards de francs, en augmentation de 4% au regard de fin décembre 2022, à la faveur notamment d'un afflux net de nouveaux fonds de 7,1 milliards, ces derniers ayant toutefois pâti du repli des financements externes de la clientèle. A fin avril, les capitaux sous gestion atteignaient 429 milliards. L'établissement zurichois avait subi de légères sorties de capitaux à l'issue du premier semestre 2022.
Légèrement mieux qu'attendu
La performance d'ensemble s'est révélée supérieures aux attentes des analystes, seul le résultat net ajusté s'affichant à un niveau inférieur aux anticipations. Sondés par AWP, les experts anticipaient un bénéfice net ajusté moyen de 557 millions de francs, pour des revenus de 1,98 milliard. Les afflux nets de nouveaux capitaux étaient eux attendus à 6,8 milliards et la masse sous gestion à 437 milliards.
Outre les afflux nets d'argent nouveau, lesquels ont accéléré au cours des deux derniers mois de la période sous revue, après un début d'année plutôt laborieux, la hausse des fonds sous gestion illustre aussi l'évolution favorable des marchés d'actions et d'obligation. Une progression toutefois partiellement rognée par l'appréciation du franc par rapport au dollar et à l'euro.
De janvier à fin juin, les entrées nets de fonds ont bénéficié de solides apports de la clientèle établie en Suisse, au Royaume-Uni, en Irlande, en Espagne et au Luxembourg. Julius Bär note aussi avoir enregistré une poussée à Hong Kong et en Inde, ainsi qu'en Israël et au Moyen-Orient.
Sur le semestre sous revue, Julius Bär a pu bénéficier de la résilience de son modèle d'affaires du pur gestionnaire de fortune, alors que de nombreuses incertitudes ont pesé sur le sentiment des clients et du marché, a commenté son directeur général, Philipp Rickenbacher, cité dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'argent liquide sera garanti dans la Constitution
L'argent liquide doit être garanti en Suisse. Après le National, le Conseil des Etats a approuvé mardi à l'unanimité le contre-projet direct du Conseil fédéral à l'initiative populaire du Mouvement Liberté Suisse (MLS). La Constitution sera modifiée en ce sens.
L'initiative "Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets" veut garantir le maintien de l'argent liquide en Suisse. Elle exige aussi que tout projet de remplacement du franc suisse par une autre monnaie soit soumis au vote du peuple et des cantons.
Ces principes devraient être inscrits dans la Constitution. Selon le MLS, cela permettra de garantir le maintien de l'argent liquide en Suisse, qui serait en péril.
Le Conseil fédéral a rejeté l'initiative mais opté pour un contre-projet. Il prévoit d'inscrire dans la Constitution la garantie de l'approvisionnement en numéraire et l'utilisation du franc en tant que monnaie nationale. Ces principes sont déjà garantis dans la législation. Mais en les inscrivant dans la Constitution, il répond à l'initiative.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Travailleurs détachés: infractions dans un quart des contrôles
Plus d'un quart des contrôles de travailleurs détachés en Suisse ont révélé des infractions aux conditions de travail et de salaire en vigueur. L'an dernier, les organes d'exécution ont contrôlé près de 140'000 personnes dans plus de 36'000 entreprises.
Dans les branches dotées de conventions collectives de travail (CCT) étendues, le taux d'infraction s'élevait à 28%, indique mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Dans les branches sans salaires minimaux obligatoires, des sous-enchères salariales ont été constatées dans un cinquième des entreprises contrôlées. Chez les employeurs suisses, le taux de sous-enchère salariale s'élevait à 10%.
Le nombre de contrôles a légèrement diminué par rapport à 2023. Au total, 7% des employeurs suisses, 25% des travailleurs détachés et 27% des prestataires de services indépendants transfrontaliers ont été contrôlés. Les organes d'exécution concentrent leurs contrôles sur les domaines dans lesquels des infractions ou des sous-enchères sont plutôt soupçonnées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Création d'un nouveau Centre de compétence pour la durabilité
Vaud s'offre un Centre de compétence pour la durabilité dans la construction (CCDC). Porté par l'association ConstructionVaud, ce nouvel outil a pour but d'accélérer la transition écologique d'un pilier économique essentiel du canton. L'Etat va injecter 600'000 francs sur cinq ans.
"Ce CCDC a pour mission de réduire l'impact environnemental sur l'ensemble du cycle de vie des bâtiments, en particulier dans leur phase de construction. Il agira comme plateforme de référence pour informer, former, innover et fédérer les acteurs de la construction autour de pratiques durables: rénovation énergétique, réemploi, matériaux durables, efficience énergétique, économie circulaire, etc", indique mardi le Conseil d'Etat dans un communiqué.
Le CCDC est porté par ConstructionVaud, qui rassemble les principales faîtières professionnelles du secteur, à l'exemple de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), la section vaudoise des Sociétés suisses des ingénieurs et des architectes (SIA) ou encore l'Union patronale des ingénieurs et architectes vaudois (UPIAV).
Autonomie financière d'ici 2030
En complément, il bénéficie d'un large soutien des services de l'Etat concernés, notamment la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP), l'Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC) ou encore la Direction générale de l'environnement (DGE).
Le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP), par le biais du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) accorde un financement de démarrage de 600'000 francs sur cinq ans, à travers le Fonds de soutien à l'économie durable (FSED), annonce-t-il. "Ce soutien est dégressif et vise à permettre au Centre de compétences d'atteindre son autonomie financière d'ici 2030, grâce aux cotisations, aux formations et aux partenariats privés", précise-t-il.
Le CCDC déploiera ses actions autour de cinq axes: sensibilisation, animation du réseau, collaboration pour l'innovation, formation aux métiers de la durabilité et observation des pratiques. Une journée thématique annuelle, des forums professionnels, des formations interentreprises et un observatoire sectoriel sont prévus dès la première année, détaille le gouvernement vaudois.
"Formation, innovation, dialogue"
"Dans un secteur qui mobilise 30'000 emplois et représente 5% de notre PIB, la durabilité est une priorité économique autant qu'environnementale. Le Canton de Vaud investit chaque année 100 millions de francs comme maître d'ouvrage, sans compter les projets routiers", affirme la ministre de l'économie Isabelle Moret, citée dans le communiqué.
"Nous avons besoin de partenaires solides pour bâtir durablement. Ce Centre de compétences, co-construit entre les faîtières et porté par l'économie privée, en est l'illustration parfaite: un levier de formation, d'innovation et de dialogue", ajoute la cheffe du DEIEP.
Les premières activités du CCDC démarreront cette année encore, avec l'enregistrement des premiers membres et l'organisation d'événements thématiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Royaume-Uni: nouvelle hausse du chômage, à un sommet en quatre ans
Le taux de chômage a de nouveau progressé au Royaume-Uni à 4,6% lors des trois mois achevés en avril. La progression reflète le ralentissement du marché du travail dans la foulée de hausses des cotisations patronales.
Le taux de chômage a progressé de 0,1 point, ce qui le porte à un plus haut depuis juillet 2021, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS). Les entreprises ont pâti en avril de l'entrée en vigueur d'une hausse des cotisations patronales, prévue par le premier budget du gouvernement travailliste dévoilé à l'automne.
Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump. "Le marché du travail continue de ralentir, avec une baisse significative du nombre de salariés", a constaté Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.
"Les fortes augmentations des cotisations patronales" mais aussi "du salaire minimum (...) ont sans aucun doute provoqué un choc parmi les entreprises", ont réagi dans un communiqué les Chambres de commerce britanniques (BCC). Selon les analystes, la hausse du chômage, à laquelle s'ajoute un ralentissement de la croissance des salaires, devrait inciter la Banque d'Angleterre (BoE) à poursuivre ses baisses de taux d'intérêt.
Surtaxes américaines
La BoE a abaissé le mois dernier son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, à 4,25%, estimant que les surtaxes douanières américaines étaient susceptibles de faire ralentir l'inflation britannique et de freiner l'activité économique dans le pays. Cette décision avait toutefois été prise avant l'annonce, le même jour, d'un arrangement commercial de principe entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis pour réduire les droits de douane.
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,7% au premier trimestre, mieux qu'attendu. Mais si "la croissance économique peut paraître robuste en surface (...) les statistiques du marché du travail soulignent qu'un ralentissement est bel et bien en cours", a résumé Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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