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Suisse

Confier l'enquête à un évêque est une "erreur" (CECAR)

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Sylvie Perrinjaquet préside la CECAR, créée sur la base d'un accord entre l'Eglise catholique suisse et le groupe Sapec, qui représente les victimes d’abus sexuels par des prêtres (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'enquête ordonnée par la Conférence des évêques suisses sur la dissimulation de cas d'abus ne devrait pas être menée par un ecclésiastique, selon la présidente de la CECAR Sylvie Perrinjaquet. C'est une "erreur" de l'avoir confiée à l'évêque de Coire, dit-elle.

Joseph Bonnemain va devoir juger ses pairs, qu'il connait depuis des décennies. "C'est une très mauvaise solution", poursuit la présidente de la Commission écoute, conciliation, arbitrage, réparation (CECAR) samedi dans Arcinfo.

Cet organe indépendant et neutre a été créé sur la base d'un accord signé en 2015 pour accompagner les victimes d'abus sexuels prescrits commis au sein de l'Eglise catholique suisse. La commission est active uniquement en Suisse romande.

La Neuchâteloise pointe le "culte du secret" au sein de l'Eglise. Ses représentants "vivent continuellement dans cette ambiance du secret, dit-elle. Ils n'ont plus la capacité de se rendre compte qu'à un moment donné, il faut arrêter d'être dans le déni et reconnaître que l'on a dans l'Eglise des personnes qui abusent d'enfants".

"Institution ébranlée"

A cette culture du secret s'ajoute une posture problématique de l'Eglise vis-à-vis des femmes et des enfants. "Dans les propos que tient l'Eglise depuis quelques jours, je suis en train de réaliser que pour cette institution, abuser d'un enfant est moins grave que d'avoir des relations sexuelles avec une femme", avance Sylvie Perrinjaquet.

L'ancienne conseillère d'Etat appelle l'Eglise à assumer. "Mais ils ne prennent pas de décision, regrette-t-elle. En Valais, il y a des prêtres pédophiles à la retraite qui continuent à célébrer la messe".

Pour Mme Perrinjaquet, la pression viendra de l'extérieur de l'institution, "même si certains s'accrochent". "L'institution est ébranlée", dit-elle, soulignant que la publication mardi du rapport de l'Université de Zurich a forcé l'Eglise catholique à réaliser qu'elle a en son sein des abuseurs prédateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil vote une baisse d'impôts pour la classe moyenne

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A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens, mais le peuple aura le dernier mot (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens. L'introduction du référendum obligatoire permettra au peuple d'avoir le dernier mot.

"Ce projet de loi est juste, équilibré et dynamique. Il renforce le pouvoir d'achat par une baisse d'impôts sur le revenu et apporte un bol d'air à la classe moyenne qui ne touche pas d'aide étatique", a relevé Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. Et le député du Centre de rappeler l'excédent de 1,4 milliard de francs des comptes 2023, qui montre que Genève n'a pas de problème de recettes.

Le texte de la droite a été modifié en commission des finances suite à l'acceptation d'un amendement général du Conseil d'Etat visant à augmenter la réduction d'impôts pour les revenus médians, a expliqué M. Desfayes. La baisse moyenne est de 8,7%, alors que la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%.

Les pertes fiscales sont estimées à 326 millions pour le canton et à 108 millions pour les communes. "Depuis 1999, toutes les baisses d'impôts dans le canton ont abouti à une hausse des recettes fiscales par un effet dynamique", a souligné M. Desfayes. Et même si la baisse est importante, Genève restera le canton où la fiscalité est la plus élevée de Suisse, a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Giorgia Meloni participera à la conférence du Bürgenstock

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La présidente de la Confédération Viola Amherd a été reçue par la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni au Palazzo Chigi à Rome. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

La présidente de la Confédération Viola Amherd a remis vendredi à Giorgia Meloni une invitation à la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW). La cheffe du gouvernement italien, dont le pays préside le G7, lui a assuré qu'elle participerait, a-t-elle dit.

La dirigeante italienne lui a également affirmé qu'elle considérait qu'il s'agissait d'une initiative "très importante de la part de la Suisse", a déclaré la Valaisanne à la RTS. Selon une note citée par les agences de presse transalpines, Mme Meloni a également promis "l'engagement de l'Italie pour l'organisation" de cette conférence.

Mme Meloni a également informé son hôte des objectifs de la présidence italienne du G7. Les sept pays les plus industrialisés de la planète se réuniront dans les Pouilles (sud) du 13 au 15 juin, juste avant le sommet de paix sur l'Ukraine.

Cette rencontre a également permis à Rome de remercier la Suisse pour son rôle en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment sur le Proche-Orient, avec la résolution sur un cessez-le-feu approuvée à la fin mars. Ce texte était issu des membres non permanents du Conseil, dont la Confédération.

UE, migration et transports

Les discussions avec Mme Meloni et le président Sergio Mattarella, qui avait effectué une visite d'Etat en Suisse en 2022, ont aussi porté sur les négociations entre la Suisse et l'UE. Lors d'une conférence de presse, Mme Amherd a souligné l'importance d'un soutien des Etats membres.

La cheffe du Département fédéral de la défense (DDPS) a également évoqué la coopération en matière de migration et de transports. L’assainissement du tunnel routier du Grand-Saint-Bernard a aussi été abordé. Il est "urgent de trouver une solution pour cet axe de transit central", a souligné la Valaisanne.

Abus sexuels et égalité

Samedi, Mme Amherd se rend au Vatican pour rencontre le pape François et le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, numéro deux du Vatican. La promotion de la paix par la Suisse et le Saint-Siège sera un thème central des entretiens, a-t-elle dit. Elle profitera de l'occasion pour réitérer l'invitation à la conférence de paix du Bürgenstock.

La ministre de la défense entend aussi évoquer la question des abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. Le Conseil fédéral attend de l'Eglise qu'elle lutte efficacement contre les abus et qu'elle prenne des mesures de prévention importantes.

Viola Amherd veut aussi aborder l'égalité des droits entre hommes et femmes. Pour les habitants de la Suisse, l'égalité fait partie du quotidien et il n'est pas compréhensible que les femmes soient exclues de certaines fonctions et de certains services au sein de l'Eglise et qu'elles ne puissent pas participer à tous les processus de décision, a déclaré la Valaisanne.

Parmi les thèmes qui seront discutés figure encore la construction d'une nouvelle caserne pour la Garde suisse pontificale. Le Vatican, la Confédération et plusieurs cantons versent une contribution pour ce projet, conduit par une fondation privée helvétique. Le chantier est devisé à 50 millions de francs et il manque encore 1,5 million.

Lundi, la présidente de la Confédération assistera à la prestation de serment de 34 nouveaux gardes suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Frédérique Perler ne briguera pas de deuxième mandat

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En Ville de Genève, la magistrate Verte Frédérique Perler renonce à briguer un deuxième mandat lors des élections municipales du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, ne briguera pas de deuxième mandat. Sous pression depuis une affaire d'embauches controversées dans son département, la Verte a annoncé sur les ondes RTS qu'elle ne se représenterait pas en 2025.

"Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne", a déclaré vendredi la magistrate dans l'émission Forum. Elle a expliqué mener cette réflexion depuis fin 2023.

"D'un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D'un autre côté, j'ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c'est-à-dire en 2030". Cette perspective allait à l'encontre de ses valeurs de Verte et de féministe, selon la magistrate.

Interrogée sur d'éventuelles erreurs commises lors des embauches controversées, elle n'en reconnait aucune. "Je ne suis pas incriminée", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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