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Coronavirus

Le DFAE a déjà rapatrié plus de 2000 Suisses

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(KEYSTONE/Laurent Gillieron)
L'opération de rapatriement du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) continue. Depuis le 24 mars, plus de 2000 Suisses ont été ramenés en Suisse via treize vols en provenance d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie.

Un avion a atterri jeudi matin à Zurich en provenance de Rangoun (Birmanie), annonce le DFAE sur son site. Outre 39 Suisses, ils transportait de nombreux passagers issus d'autres pays européens.

Mercredi soir, c'est un appareil venant de Yaoundé au Cameroun, avec à son bord 268 passagers de la Suisse et d'autres pays européens, qui est arrivé à Zurich. Le vol a transité par Douala, la capitale économique du Cameroun, où il a également pu prendre plusieurs passagers. Il s'agissait du second vol en provenance d'Afrique subsaharienne.

Ces personnes n'ont pas pu organiser elles-mêmes leur retour en raison des restrictions de voyages dues au Covid-19. Des milliers de voyageurs sont encore bloqués à l'étranger, mais impossible de dire combien.

Au moins 13'000 personnes

Quelque 13'000 se sont enregistrées sur l'application travel-admin, mais il y a sans doute bien plus de personnes concernées. Dans une interview au quotidien "Blick", Johannes Matyassy, chef de la division consulaire du DFAE, invite les voyageurs suisses non enregistrés à le faire afin de pouvoir mieux organiser leur retour.

Leur rapatriement est particulièrement compliqué lorsque les Suisses se trouvent loin d'un aéroport, explique M. Matyassy. Avec le confinement, il leur est parfois difficile de rejoindre un aéroport et c'est là que la diplomatie intervient.

La situation est en outre tendue partout dans le monde. Le DFAE a l'habitude des crises, mais M. Matyassy dit n'avoir jamais vécu un blocage quasi total à l'échelle planétaire. Pendant que le département montait ses services en puissance, réaffectait du personnel d'autres sections et cherchait des solutions aux nombreuses questions qui se posent, les autorités étaient déjà débordées par les demandes.

Responsabilité individuelle

Le DFAE a d'abord demandé aux voyageurs d'organiser tout seuls un vol de retour. Sans ces initiatives individuelles, de nombreuses personnes attendraient encore de pouvoir rentrer. Les vols de rapatriements ont été mis sur pied dans un second temps.

Il y a toujours des gens bloqués qui doivent s'organiser de manière autonome sur place. Ceux qui rencontrent des problèmes, notamment financiers, peuvent toutefois se tourner vers l'ambassade ou le consulat suisse. Cette représentation éclaircira qui peut se faire envoyer de l'argent de Suisse et qui en a vraiment besoin.

Aide financière

Une aide financière a déjà accordée dans "très peu de cas", précise M. Matyassi sans citer de chiffres. La limite est fixée à 600 francs en Europe et 1200 francs ailleurs. Un soutien allant jusqu'à 2200 francs peut aussi être accordé. L'argent doit être remboursé dans les 60 jours.

D'autres vols sont prévus ces prochains jours. Jeudi un charter devrait arriver à Zurich de Casablanca (Maroc). Des vols au départ de Phuket (Thaïlande), Quito (Equateur) et Phnom Penh (Cambodge) doivent se poser à Zurich vendredi. Dimanche, c'est un vol en provenance de Sydney qui devrait fouler le sol helvétique.

Solidarité

La Suisse accueille des voyageurs d'autres pays sur ses vols vers l'Europe, environ un millier jusqu'à présent. En échange, le DFAE cherche des places pour les ressortissants helvétiques sur les vols opérés par d'autres pays: plus de 700 Suisses en ont déjà bénéficié. Cela montre la grande solidarité actuelle, relève M. Matyassy.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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