Rejoignez-nous

Suisse

Curafutura et Santésuisse pour plus de génériques et de contrôle

Publié

,

le

Les assureurs estiment que les politiques n'agissent pas assez vite. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les faîtières des assurances maladie Santésuisse et Curafutura demandent aux acteurs politiques de prendre le taureau par les cornes pour freiner les coûts de la santé. Car elles redoutent que la hausse des coûts - et donc celle des primes - se poursuive.

"Aucune inversion de tendance (dans la hausse des coûts) n'est malheureusement en vue, ni pour l'année en cours, ni pour l'année prochaine", prévient mardi Santésuisse. "Afin de soulager à long terme les payeurs de primes, les milieux politiques sont appelés à mettre en oeuvre des mesures efficaces de maîtrise des coûts."

Les frais dans l'assurance de base ont augmenté de 6,4% en 2021, et pour l'année en cours, il faut s'attendre à une nouvelle hausse de 4%, souligne l'organisation.

Réduire l'offre

Face à la volonté politique qu'elle juge insuffisante, Santésuisse propose quatre pistes pour réduire efficacement les coûts. Elle plaide pour des tarifs forfaitaires pour les prestations médicales (rémunérations au même prix de prestations similaires), assurant que "la tarification forfaitaire a fait ses preuves depuis des années dans le domaine stationnaire par exemple".

Santésuisse demande aussi de réduire les offres médicales excessives, appelant les cantons à jouer un rôle actif en limitant le nombre de médecins.

Concernant les médicaments, l'organisation réclame davantage de génériques à des prix plus bas, une adaptation du règlement des marges des pharmaciens et l'exploitation du "potentiel d'économies" dans le domaine des thérapies onéreuses toujours plus nombreuses. Enfin, l'Etat devrait accélérer les procédures ETS (évaluation des technologies de la santé) et exclure systématiquement du catalogue les prestations qui ne remplissent pas les critères.

"Trop peu de génériques"

Curafutura de son côté déplore "le retard" pris dans les réformes du système de santé. S'il était entré en vigueur en 2021, le nouveau tarif médical Tardoc aurait permis d'économiser plus de 500 millions de francs, estime-t-elle. Le financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS) permettrait quant à lui d'économiser au moins un milliard de francs.

En outre, la révision du système des marges de distribution pour les médicaments augmenterait la part de génériques, qui est encore très faible en Suisse à environ 20%, pointe Curafutura.

"La révision des marges de distribution pour les médicaments permettrait de réaliser des économies immédiates de 60 millions de francs, auxquelles s'ajouteraient des économies de plusieurs centaines de millions grâce à la substitution des originaux par des génériques et des biosimilaires. Ensemble, ces trois réformes affichent un potentiel de réduction des coûts de plus de 5% du total des primes", selon l'organisation.

En outre, "les prix des médicaments sont beaucoup trop élevés en Suisse", critique encore Curafutura: les médicaments protégés par un brevet sont près de 9% plus chers en Suisse qu'en Europe. La différence pour les préparations originales dont le brevet a échu est de 15%.

Quant aux génériques, leur prix est deux fois plus élevé, précise la faîtière, qui tire la sonnette d'alarme au sujet de la baisse du taux de solvabilité des assureurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Le bitcoin perd des plumes après une année 2025 difficile

Publié

le

L'année se termine sur un repli pour la plus célèbre des cryptomonnaies (archives). (© KEYSTONE/MASSIMO PICCOLI)

Le bitcoin, principale cryptomonnaie, va finir une année 2025 mouvementée en repli après avoir tutoyé des sommets, rattrapé par les réalités politiques et économiques ainsi que les doutes entourant les valorisations dans l'intelligence artificielle.

Mercredi vers midi, le bitcoin progressait de 1,07% à 88'811 dollars. Sur un an, la devise électronique la plus connue a cependant reculé de 5,5%.

L'année a été mouvementée pour la cryptomonnaie. Après avoir démarré à 93'425 dollars début janvier, elle s'est effondrée début avril à 76'273 dollars après le choc du "Liberation day" américain qui avait affecté la plupart des marchés. Le bitcoin s'est par la suite ressaisi, grimpant continuellement jusqu'à atteindre un plus haut historique à 126'198 dollars début octobre. Cette envolée n'a cependant pas duré longtemps, le bitcoin reculant inexorablement jusqu'en fin d'année.

"Les doutes sur la durabilité des mouvements de cours et les incertitudes macroéconomiques ont rattrapé les investisseurs", a estimé Timo Emden. Selon l'analystes du cabinet de recherche éponyme, "les risques d'inflation, les tensions géopolitiques et les incertitudes au niveau de la politique monétaire ont calmé l'euphorie (des investisseurs) et augmenté la volatilité".

L'année 2025 a ainsi "confirmé le caractère spéculatif" du bitcoin, a souligné M. Emden.

Les experts de Trading Economics anticipent quant à eux un rebond de la devise numérique, qui devrait atteindre 98'179 dollars d'ici douze mois.

"Les récentes corrections représentent un cycle naturel et sain", le marché des cryptomonnaies devant "poursuivre une croissance robuste en 2026", a ajouté Ignacio Aguirre Franco de la plateforme Bitget. Selon ce dernier, le bitcoin pourrait grimper jusqu'à 150'000 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Jeunesse et collégialité pour la photo 2026 du Conseil fédéral

Publié

le

Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément. (© KEYSTONE/BUNDESKANZLEI/NATHAN BUGNIET, EILEEN FRAEFEL,)

La photo officielle 2026 du Conseil fédéral symbolise la collégialité du gouvernement et la confiance accordée à la jeune génération. Elle a été réalisée par quatre étudiants en photographie.

Guy Parmelin voulait pour cette photo une perspective empreinte de fraîcheur, celle de la nouvelle génération, écrit mercredi le Conseil fédéral. Le président de la Confédération a chargé le Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV) de réaliser le projet avec des étudiants de la filière de formation en photographie.

Au sein de cette filière, quatre jeunes ont été sélectionnés, chacun d’entre eux disposant de compétences spécifiques qui ont été utiles à l’équipe et au projet. Ils ont été encadrés par des enseignants de la conception jusqu'à la réalisation.

Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément, mais ensemble lors d'un shooting dans le Salon de la présidence. Sur la photo finale - résultat d'une superposition d'images - on peut cependant aussi apercevoir les quatre étudiants.

"Ils rendent ainsi transparent le processus d’élaboration tout en illustrant les différents aspects de leur travail créatif", peut-on lire dans le communiqué.

D'autres jeunes ont été mobilisés pour le projet. Des apprentis de la Chancellerie fédérale et du DEFR ont fait office de figurants durant la phase préparatoire et c’est un apprenti médiamaticien de la Chancellerie qui a réalisé la vidéo donnant un aperçu des coulisses de la production.

La photo officielle du Conseil fédéral a été imprimée à 35'000 exemplaires. Elle peut être téléchargée ou commandée sur le site www.admin.ch, qui propose aussi la vidéo consacrée à sa création.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

La grippe continue de progresser en Suisse

Publié

le

La période des Fêtes coïncide avec une hausse des cas de grippe (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La grippe saisonnière a continué de progresser en Suisse au cours de la semaine écoulée, qui coïncide avec la période des fêtes. Près d'un quart de cas en plus ont été signalés par rapport à la semaine précédente.

La semaine dernière, 31,90 cas confirmés en laboratoire pour 100'000 habitants ont été signalés en Suisse et au Liechtenstein, soit une hausse de 21,8% sur une semaine, indique mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cela correspond à environ 2900 cas confirmés.

Les taux d'incidence les plus élevés se trouvent dans les cantons de Bâle-Ville (59,59), Jura (53,45) et Schaffhouse (51,88). A l'inverse, les régions les plus préservées sont Obwald (5,04), Appenzell Rhodes-Intérieures (5,98) et Appenzell Rhodes-Extérieures (12,34).

Une porte-parole des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) a signalé à Keystone-ATS un "niveau élevé" de personnes atteintes de grippe "déjà avant les Fêtes", même si le pic n'est pas encore atteint. Elle rappelle que des lits supplémentaires ont été ouverts avant les Fêtes et que les masques sont obligatoires dans les zones de soins depuis le 9 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La BNS a racheté des devises pour 75 millions au troisième partiel

Publié

le

Les interventions sur le marché des changes figurent parmi les instruments de la BNS pour atteindre ses objectifs de politique monétaire (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les interventions de la Banque nationale suisse (BNS) sur le marché des changes ont été limitées au troisième partiel 2025. Entre juillet et septembre, la BNS a racheté des devises pour un montant de 75 millions de francs afin de freiner la hausse du cours du franc.

La BNS a publié mercredi les données relatives à ses interventions sur le marché des devises. La publication intervient en fin de trimestre pour le trimestre précédent. Les statistiques ne sont pas commentées.

Dans sa dernière évaluation de la situation économique et monétaire, la BNS a simplement répété qu'elle restait disposée à intervenir sur le marché des changes en cas de nécessité.

Les interventions au troisième trimestre font suite à l'abaissement du taux directeur à 0% en juin, en baisse de 25 points de base. Elles ont également été menées dans le contexte de l'imposition par les Etats-Unis de droits de douane de 39% sur les produits helvétiques importés depuis le 1er août. Ces taxes d'importation n'avaient pas eu d'impact significatif sur le cours dollar/franc.

Lors du trimestre précédent, la BNS s'était montrée plus active sur le marché des changes. Elle avait acheté pour 5 milliards de francs de devises. La retenue avait toutefois prévalu pour les cinq trimestres précédents. Au premier trimestre 2025, il s'agissait de 49 millions, au dernier partiel 2024, de 103 millions. Sur l'ensemble de l'année 2024, les interventions avaient atteint 1,2 milliard seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Relâcher, ce jour, la pression intérieure accumulée ces derniers temps, vous dévoile la cohérence entre qui vous êtes et qui vous devenez.

Les Sujets à la Une