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Économie

Début d'année en demi-teinte pour Julius Bär

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Les remous provoqués par l'affaire des prêts octroyés au groupe autrichien en faillite Signa et le départ consécutif du patron de Julius Bär ont affecté les entrées d'argent de la banque. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a profité de l'évolution positive des marchés actions et du franc en début d'année pour étoffer ses avoirs sous gestion. Mais la collecte d'argent a clairement manqué les attentes.

Entre janvier et fin avril, les avoirs sous gestion ont augmenté à 471 milliards de francs, en hausse de 10% depuis le début de l'année, portés par des effets positifs de changes et la bonne évolution des marchés actions, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Après un "départ négatif en janvier", les afflux nets d'argent nouveau ont quant à eux atteint 1 milliard à la fin de la période sous revue, comparé à des entrées de fonds de 3,5 milliards sur la même période en 2023.

Le groupe a également dévoilé d'autres indicateurs de performance, notamment le rapport entre les coûts et les recettes qui s'est dégradé à "près de" 69%, après environ 66% il y a un an. La marge brute s'est pour sa part élevée à environ 89 points de base, après "un peu plus de 92 points" sur les quatre premiers mois de 2023.

Alors que les avoirs sous gestion et la marge brute dépassent les attentes des analystes interrogés par l'agence AWP, les entrées de liquidités ont clairement manqué les anticipations de 5,1 milliards.

La direction n'a pas formulé de nouvelle prévision. Jusqu'à présent, la banque anticipe entre 2023 et 2025 une marge avant impôts ajustée entre 28 et 31 points de base et un rapport entre les coûts et les recettes "inférieur à 64%".

Rebond de l'action

Face aux lourds amortissements inscrits dans le cadre des crédits accordés au groupe autrichien en faillite Signa, l'établissement zurichois avait relevé en février son objectif d'économies brutes à 130 millions de francs, contre 120 millions précédemment. Cette année, 250 postes doivent être supprimés, mais parallèlement le groupe veut recruter 60 à 65 conseillers clientèle, dont plus de la moitié ont été embauchés depuis début 2024.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, le bénéfice net (IFRS) chutant de 52% à 454 millions de francs. Ce repli a été la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à l'entrepreneur autrichien René Benko.

Face à ces pertes, Julius Bär avait congédié début février son patron Philipp Rickenbacher. Le directeur général adjoint Nic Dreckmann assure depuis l'intérim et une "recherche externe" a été lancée pour lui trouver un successeur. Aucune nouvelle annonce n'a été faite à ce sujet.

L'analyste de Vontobel Andreas Venditti a qualifié de "faibles" les entrées de fonds. "Julius Bär a dû souffrir d'un très difficile mois de janvier", a-t-il estimé. Selon l'expert, la banque a subi des sorties d'argent supérieures à 2 milliards de francs sur le premier mois de l'année.

Après avoir ouvert dans le rouge, le titre Julius Bär se ressaisissait et grimpait de 3,2%, à 56 francs, à la clôture. Son indice de référence SLI montait lui de 0,43%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le G7 cible la Chine pour son soutien à Moscou

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Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

La Chine a été la cible de virulentes critiques de la part des dirigeants du G7 vendredi en Italie. Elle a été accusée de fausser les règles du commerce international et de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

Dans un projet de déclaration finale consulté par l'AFP, le "Groupe des 7" (États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) a dit vouloir "agir ensemble pour (...) lutter contre les politiques et les pratiques non commerciales qui compromettent l'égalité des conditions de concurrence et notre sécurité économique, et renforcer notre coordination pour relever les défis de la surcapacité mondiale".

Joe Biden, Olaf Scholz, Emmanuel Macron et leurs homologues réunis en sommet avec l'Union européenne depuis jeudi à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie, s'inquiètent du risque posé aux marchés mondiaux par la hausse des exportations chinoises de produits à bas coût, alimentée par des subventions aux nouvelles technologies, notamment dans les secteurs de l'énergie photovoltaïque, des véhicules électriques et des batteries au lithium.

"Politiques hors marché"

Tout en disant "aspirer à des relations constructives et stables avec la Chine" dont ils reconnaissent "l'importance dans le commerce mondial", les dirigeants du G7 expriment leur "préoccupation face aux "politiques et pratiques hors marché" qui entraînent des "conséquences au niveau mondial, des distorsions de marché et une surcapacité néfaste dans un nombre croissant de secteurs".

"Nous défendons une concurrence mondiale juste", a écrit sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Face à la surproduction chinoise, les pays du G7 et Bruxelles aligneront "leurs réponses" sur la question des surcapacités industrielles, a-t-elle promis.

A l'issue du sommet, Emmanuel Macron a lui aussi évoqué un besoin de "synchronisation" des économies des pays du G7, en particulier celles des Etats-Unis d'un côté, de l'Europe de l'autre. Les réponses à la Chine "ne doivent pas conduire à une concurrence entre les membres du G7 et une discussion a été décidée sur la question des subventions dans nos économies", a-t-il dit à des journalistes.

Le G7 exhorte aussi Pékin à "s'abstenir de (...) mesures de contrôle des exportations, en particulier sur les minerais critiques, qui pourraient générer des perturbations significatives de la chaîne d'approvisionnement mondiale", alors que le pays impose des restrictions sur les exportations de minerais cruciaux pour des secteurs comme les véhicules électriques et les télécoms.

Droits de douane

En représailles aux importations massives de véhicules électriques chinois dans l'UE, qui menacent les constructeurs européens, Bruxelles a annoncé mercredi jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires, très loin, toutefois, des 100% de droits annoncés en mai par le président américain Joe Biden.

Réagissant à l'annonce de l'UE, la Chine a annoncé jeudi qu'elle "se réserve le droit" de porter plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "et de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre résolument les droits et les intérêts des entreprises chinoises".

Le G7 évoque aussi dans son projet de déclaration l'aide chinoise à l'effort de guerre russe, la situation militaire et diplomatique dans la zone "indopacifique" avec en point de mire les contentieux territoriaux entre Pékin et ses voisins, dont Taïwan, et la sécurité des voies maritimes en mer de Chine méridionale.

"Nous appelons la Chine à cesser de transférer (...) des composants d'armes et des équipements qui alimentent le secteur de la défense russe", indique la déclaration.

50 milliards pour l'Ukraine

"Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l'Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire", affirment les chefs d'État et de gouvernement, qui ont reçu jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui ont promis 50 milliards de dollars tirés des revenus des avoirs russes gelés, un "signal sans équivoque" envoyé à Poutine.

Le G7 est "d'accord pour agir ensemble" contre la fourniture par Pékin à Moscou de "matériels nécessaires pour sa machine de guerre", a affirmé jeudi le président Joe Biden au cours d'une conférence de presse commune avec M. Zelensky.

Ce dernier a toutefois assuré que le président Xi Jinping lui avait "donné sa parole", lors d'un entretien téléphonique, que Pékin ne vendrait pas d'armes à la Russie.

Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Le pape François est également venu disserter sur l'intelligence artificielle, mettant en garde contre l'usage militaire de l'IA et appelant à interdire les "armes autonomes létales".

Frictions

Le sommet a par ailleurs été marqué par des frictions entre la France, les États-Unis et l'Italie, pays hôte, critiquée pour s'opposer à une référence en faveur de la défense du droit à l'avortement dans la déclaration finale du sommet.

Le projet de déclaration finale n'inclut aucune référence directe au droit à l'avortement, mais conserve peu ou prou une formulation plus vague publiée à l'issue du sommet de Hiroshima (Japon) en 2023 évoquant "les droits et la santé sexuels et reproductifs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poste: les délais d'acheminement seront assouplis

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La Poste ne distribuera plus le courrier A systématiquement dans les délais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Poste doit avoir plus de flexibilité dans la distribution. Le Conseil fédéral propose que seulement 90% des lettres et paquets soient livrés à temps. Le géant jaune ne sera plus tenu non plus d'aller vers toutes les maisons habitées à l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Poste: les délais d'acheminement seront assouplis

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La Poste ne distribuera plus le courrier A systématiquement dans les délais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Poste doit avoir plus de flexibilité dans la distribution. Le Conseil fédéral propose que seulement 90% des lettres et paquets soient livrés à temps. Le géant jaune ne sera plus tenu non plus d'aller vers toutes les maisons habitées à l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Salaire: les chefs de La Poste, des CFF, Postfinance encore en tête

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Le patron des CFF Vincent Ducrot a touché une rémunération globale légèrement supérieure à un million de francs (archives) (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Les salaires des directeurs des entreprises de la Confédération ont augmenté en 2023. Le trio de tête reste inchangé: le patron de La Poste Roberto Cirillo, celui des CFF Vincent Ducrot et le directeur de Postfinance ont gagné en gros un million de francs.

L'an dernier, neuf directeurs d'entreprises ou établissements proches de la Confédération ont gagné plus de 500'000 francs, indique le rapport annuel dont a pris connaissance le Conseil fédéral vendredi.

Le patron de La Poste Roberto Cirillo a gagné un peu plus de 824'000 francs, quasiment la même chose qu'en 2022. Il est suivi de Vincent Ducrot qui a perçu 776'000 francs (+15'000). Si l'on y inclut la prévoyance professionnelle et les cotisations de l'employeur aux assurances sociales, leur rémunération globale dépasse le million de francs.

En troisième position arrive le directeur de Postfinance Hansruedi Köng: il a gagné près de 835'000 francs (+9000), la rémunération la plus élevée. Mais avec la prévoyance professionnelle, le total atteint 993'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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