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Suisse

Dopées par la météo ensoleillée, les ventes de bière rebondissent

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L'engouement du public pour les bières sans alcool s'est une nouvelle fois confirmé. Avec une hausse de 20,6% à plus de 265'000 hectolitres écoulés, ce segment représente désormais 5,7% du marché (archives). (© KEYSTONE/PPR/FELDSCHLOESSCHEN GETRAENKE AG)

Le marché suisse de la bière s'est redressé en 2021/22 à la faveur d'une météo printanière et estivale particulièrement ensoleillée, associée à la levée des restrictions liées au Covid-19. La situation reste en revanche tendue sur le front de l'approvisionnement.

Au cours de l'exercice clos fin septembre, la production brassicole a rebondi de 6,2% à 4,7 millions d'hectolitres, juste en dessous du niveau d'avant la pandémie. La progression est à mettre au crédit exclusivement des brasseries suisses (+9,0% à 3,6 millions), alors que les importations ont connu une nouvelle baisse (-2,2%), se maintenant de justesse au-dessus de la barre du million d'hectolitres, a précisé l'ASB.

La part des ventes dans la restauration est passée à près de 33%, contre 24% l'année précédente en raison des mesures de protection liées au Covid-19. "Les occasions de savourer une bière à la terrasse d'un restaurant ou au bord du lac ont été nombreuses ces derniers mois", fait valoir le président de la faîtière, Nicolo Paganini, cité dans un communiqué.

L'engouement du public pour les bières sans alcool s'est une nouvelle fois confirmé. Avec une hausse de 20,6% à plus de 265'000 hectolitres écoulés, ce segment représente désormais 5,7% du marché - plus ou moins dans la moyenne européenne - et l'ASB lui prédit une "forte croissance à l'avenir".

En conférence de presse, son directeur Marcel Kreber a rappelé que cette part était de seulement 2% il y a dix ans. Selon lui, le cap des 10% devrait être franchi dans les quatre à cinq prochaines années. Reste que ce type de produit requiert un savoir-faire, une technologie et des investissements conséquents, ce qui a tendance à exclure les plus petites brasseries de ce segment.

Situation toujours tendue

En dépit de l'amélioration des ventes, la situation économique des brasseries reste "extrêmement tendue", en raison notamment de l'énergie nécessaire au processus de production, à la mise en bouteille et à la logistique. Malgré les mesures mises en place pour optimiser la consommation énergétique, la forte hausse et la volatilité des prix pèsent sur la rentabilité de la branche.

A cela s'ajoutent des épisodes de pénurie de matières premières, mais aussi d'emballages et de conteneurs, qui se traduisent par des délais de livraison imprévisibles. "Pour le moment, aucune amélioration de la situation en matière d'approvisionnement et de prix n'est encore en vue", déplore l'ASB.

"Nos membres ont procédé individuellement à des hausses de prix ces dernières semaines", a signalé M. Kreber, sans toutefois vouloir articuler un montant moyen, chaque brasserie étant confrontée à une situation différente avec ses différents fournisseurs, certains profitant par exemple de prix fixés dans le cadre de contrats d'approvisionnement de longue durée.

Interrogé sur l'impact attendu de l'absence de la Coupe du monde de football, dont l'édition 2022 au Qatar se joue après le bouclement de l'année brassicole, et qui plus est durant une période moins propice que d'habitude à la consommation de bière à l'extérieur, le patron de l'ASB se veut serein et chiffre cet effet à "moins de 1%".

Pendant l'année sous revue, la faîtière a accueilli cinq nouveaux membres, dont un valaisan (7Peaks) et un tessinois (Officina della Birra), portant le total à 35 brasseries dont la production annuelles est supérieure à 1000 hectolitres. La branche revendique un chiffre d'affaires de "plus de 1 milliard de francs" et représente quelque 3000 emplois directs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

Vaud: un plan d'action pour endiguer la surpopulation carcérale

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Vaud a prévu d’augmenter la capacité carcérale avec l’installation d’espaces modulaires sur le site des Établissements de la plaine de l’Orbe (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il n’existe pas de baguette magique pour régler le problème de la surpopulation carcérale. Des propos tenus ce lundi par le conseiller d’Etat vaudois Vassilis Venizelos, juste avant de dévoiler le plan d’action du gouvernement pour endiguer le phénomène. Il s'appuie sur deux études mandatées par le Canton.

Vaud veut endiguer la surpopulation carcérale. Le Conseil d’Etat a dévoilé son plan d’action ce lundi, basé sur deux études externes mandatées par le Canton. Ces études relèvent notamment que le canton de Vaud compte 109 détenus pour 100'000 habitants. Un des taux les plus élevés de Suisse. Les experts notent aussi l’utilisation fréquente de la détention préventive, dont la durée atteint parfois le double de la moyenne suisse. Il faut dire que Vaud est à l’origine de 20% des peines privatives de libertés prononcées dans le pays. Ce sont quelques-uns des éléments visant à expliquer la surpopulation carcérale. Mais outre l’explication, le temps est aussi aux mesures. Précisions de Vassilis Venizelos, conseiller d’Etat chargé de la sécurité.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la sécurité

Condamnations à revoir ?

Le conseiller d’Etat insiste donc aussi sur l’ouverture en 2032 de la Prison des Grands Marais. Mais ces 410 places de détention vont-elles vraiment régler le problème de la surpopulation carcérale sur le long terme ? Réponse du Dr. Benjamin Brägger, auteur d’une des deux études commandées par le Canton.

Dr. Benjamin BräggerAuteur d'une des études sur la surpopulation carcérale

Vassilis Venizelos s’est gardé de réagir sur la politique de condamnation portée par le Ministère public, invoquant la séparation des pouvoirs. Il s’est toutefois dit satisfait de la collaboration Canton/Ministère public. Ce point a d'ailleurs été soulevé par Mathilde Marendaz, députée Ensemble à gauche et POP. Elle faisait partie des nombreux députés présents lors de cette conférence de presse. Car la surpopulation carcérale fait régulièrement l'objet de discussions au Parlement. L'élue nous a livré son sentiment à l'issue des annonce.

Mathilde MarendazDéputée Ensemble à gauche et POP au Grand Conseil vaudois

Avec les solutions à court terme évoquées, notamment la création d’espaces modulaires, le Canton espère détendre le système. Quel impact donc sur l’Hôtel de police de Lausanne ? Car, le Grand Conseil l’a relevé la semaine dernière, des personnes y sont détenues près de 50 jours au lieu des 48 heures légales. Et cela dans des conditions difficiles. On écoute à ce propos le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la sécurité

Plus de données

Notons encore que sur le long terme, le Canton mise également sur la stratégie de réinsertion pour limiter la récidive. Le gouvernement souhaite aussi mettre en place un « Observatoire de la sécurité » afin de collecter des données plus fournies sur la criminalité. Selon les experts, les possibilités d’analyse sont actuellement limitées du fait d’une récolte lacunaire.

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Lausanne

Projets à Isenau: opposition de Pro Natura Vaud et du WWF Vaud

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Le WWF Vaud et Pro Natura Vaud ont fait opposition aux nouveaux projets prévus pour relancer le domaine d'Isenau. Ici, les anciens oeufs rouges à l'arrêt depuis 2017 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'issue lundi de la mise à l'enquête des plans d'affectation d'Isenau et de sa nouvelle télécabine aux Diablerets, Pro Natura Vaud et le WWF Vaud annoncent avoir fait opposition. Selon ces ONG, ces projets ne protègent toujours pas suffisamment l'environnement.

Pro Natura Vaud et le WWF Vaud disent avoir analysé de manière approfondie le projet de plan d'affectation (PA) d'Isenau ainsi que celui de la future télécabine. Si les deux PA sont moins défavorables à l'environnement que celui présenté en 2015 et finalement refusé par le Tribunal fédéral (TF), des lacunes dans la protection des marais, de la faune et de la flore subsistent, écrivent les deux associations environnementales lundi dans un communiqué commun.

Ces PA couvrent un territoire extrêmement fragile et précieux d'un point de vue environnemental, puisqu'il abrite des bas marais d'importance nationale. C'est notamment la non-prise en compte d'une partie de ces derniers qui avait eu raison du projet mis à l'enquête en 2015, et refusé en octobre 2020 par le TF.

Les PA mis à l'enquête prennent aujourd'hui mieux compte de ces bas-marais, et plus généralement des contraintes liées à la protection de l'environnement. Il s'agit en ce sens d'un pas bienvenu vers un tourisme de montagne respectueux de l'environnement, admettent Pro Natura Vaud et le WWF Vaud.

Plusieurs lacunes

Des lacunes et zones problématiques subsistent cependant, et sont de nature à justifier l'opposition déposée. Et de citer notamment l'absence d'un rapport d'impact environnemental, qui est annoncé comme "à suivre", mais qui aurait déjà dû être établi.

Autres problèmes pointés, le passage de pistes de ski et de VTT dans les bas-marais et dans les zones tampon, tout comme des mesures de compensation environnementale insuffisantes. Les associations citent encore une "volonté jugée démesurée de développement du ski, à une époque où le réchauffement climatique et le manque de neige devraient plutôt pousser à un virage vers le tourisme quatre saisons".

Les ONG demandent ainsi en ce sens qu'une interdiction claire d'enneigement artificiel soit stipulée. Enfin, des mesures doivent être prises afin de protéger les zones abritant les dernières populations de lagopèdes de la région.

Le projet mérite d'être amélioré et de mieux tenir en compte certaines considérations impératives liées à l'environnement. C'est en ce sens qu'a été développée l'opposition, et non dans une volonté de bloquer dans le futur toute exploitation du site, affirment encore Pro Natura Vaud et le WWF Vaud.

Oeufs rouges

Depuis 2017, la télécabine d'Isenau est à l'arrêt. Ses cabines, les "oeufs rouges", avaient été vendus aux enchères. Après l'invalidation du précédent PA par le TF, la Municipalité d'Ormont-Dessus et la Fondation Isenau 360 ont relancé l'an dernier un projet pour redonner vie à l'ancien domaine et l'ouvrir à un tourisme quatre saisons à l'horizon 2026-2027. Le délai pour faire opposition aux deux PA courait jusqu'à lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Elca a vu sa croissance s'essouffler en 2024

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Cédric Moret, directeur général d'Elca, se réjouit de la poursuite de la croissance du groupe "nonobstant le sensible ralentissement du marché qui a pénalisé l'an dernier la branche des TIC". (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le prestataire de services et fournisseur de solutions informatiques vaudois Elca s'est maintenu sur la voie de la croissance l'an dernier, à une cadence toutefois nettement plus fluette qu'en 2023. Le chiffre d'affaires s'est enrobé de 3,4% en 2024 pour atteindre 339 millions de francs, alors qu'il avait explosé de plus d'un tiers sur l'exercice précédent.

"Notre groupe a poursuivi sa croissance organique nonobstant le sensible ralentissement du marché qui a pénalisé l'an dernier la branche des TIC" (technologies de l'information et de la communication, ndlr), se félicite le directeur général Cédric Moret, cité dans le compte-rendu paru lundi.

Le patron anticipe un nouvel essor des recettes en 2025, alimenté par les solutions pour petites et moyennes entreprises et par l'offre en intelligence artificielle, sans s'épancher à ce stade sur la vigueur espérée pour cette croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les fournisseurs de garages plus optimistes au premier trimestre

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Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne". (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les fournisseurs suisses de garages se montrent un peu plus optimistes quant à l'évolution des affaires au premier trimestre 2025 qu'ils ne l'étaient au quatrième trimestre 2024. Cela, malgré des difficultés économiques persistantes.

"La branche des fournisseurs de garages reste robuste, même en cas d'évolution incertaine de l'économie", est-il dit dans un communiqué publié par l'association professionnelle Swiss Automotive Aftermarket (SAA).

Ainsi, pas moins de 64% des entreprises interrogées, contre 62% au trimestre précédent, jugent le chiffre d'affaires "bon". Elles sont 32%, contre 34% antérieurement, à estimer qu'il est "satisfaisant" et 4% (4 auparavant%) "mauvais".

La situation du rendement est elle considérée comme plus positive. Les fournisseurs sont 56% (contre 45%) à penser qu'elle est bonne et 36% (52% auparavant) à la trouver satisfaisante. Ils sont 8% (contre 3%) à la juger mauvaise.

Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne".

Elles sont en outre 72%, contre 69% au précédent trimestre, à se préparer à une augmentation des frais de personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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