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Suisse

GastroSuisse veut reprendre les négociations avec les syndicats

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La situation actuelle est mauvaise pour l'image de l'hôtellerie restauration, estime le président de GastroSuisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD PENA R)

Le nouveau président de la fédération de l'hôtellerie et de la restauration suisse GastroSuisse, Beat Imhof, veut reprendre en 2025 les négociations sur la convention collective de travail, bloquées depuis 5 ans. "Il n'y a rien à gagner avec des blocages", selon lui.

La seule issue est de s'asseoir le plus rapidement possible à la table des négociations avec les syndicats, déclare M. Imhof dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

"Je ne veux pas dire par là que nous devons accepter sans réfléchir chacune de leurs revendications", avertit-il. Mais la convention collective de travail (CCT) assure la stabilité dans la branche, relève-t-il. "Si nous ne négocions rien, nous ne pouvons rien améliorer". Il note que la situation actuelle est mauvaise pour l'image de la branche.

HotellerieSuisse favorable

HotellerieSuisse, qui fait partie des partenaires contractuels de la CCT, veut la renégocier "afin d'offrir aux collaborateurs une attractivité supplémentaire", avait déclaré en janvier son président Martin von Moos. Il critiquait le fait que GastroSuisse ne veuille pas entrer dans les négociations.

Cette dernière avait décidé il y a cinq ans de suspendre les négociations pour une nouvelle CCT. L'ancien président de la fédération de l'hôtellerie et de la restauration, Casimir Platzer, déclarait en janvier que les discussions étaient suspendues "jusqu'à ce que les syndicats cessent d'écraser des points importants de la CCT par des dispositions légales".

Il faisait référence, selon Stefan Unternährer, qui a dirigé les négociations pour des organisations de travailleurs, à la. participation des syndicats Unia et Syna à la récolte de signatures dans deux cantons pour des initiatives sur un salaire minimal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Mesures de coercition: le Valais présente des excuses officielles

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Le Conseiller d'Etat Mathias Reynard (à droite, ,en compagnie de l'artiste Raphaël Stucky) a présenté des excuses au nom du gouvernement valaisan. (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)

L’Etat du Valais a présenté, mardi, ses excuses officielles aux victimes valaisannes des mesures de coercition à des fins d’assistance et de placements extrafamiliaux survenus avant 1981. Un mémorial du souvenir a été inauguré à cette occasion.

"Au nom du Conseil d'État du canton du Valais, je souhaite, avec émotion et gravité, adresser des excuses officielles à toutes les victimes valaisannes de ces mesures abusives et indignes", a déclaré à l'occasion d'une conférence de presse, le conseiller d'Etat en charge de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard. "Nous reconnaissons votre douleur et les responsabilités des institutions, des autorités et de la société, qui ont permis que de telles injustices se produisent."

Le Valais n’est pas le premier canton suisse à effectuer cette démarche. Fribourg et Vaud l'ont notamment fait par le passé. "Il s’agit de remparts contre l’oubli", estime Mathias Reynard. "Ils contribuent à reconnaître et entretenir le souvenir de l’injustice et de la souffrance subies par toutes les victimes. Notre mémorial n’effacera pas les blessures, mais il est un pas vers la reconnaissance et le pardon."

Quelque 750 cas recensés

L'initiative de l'Etat du Valais entend rappeler un épisode sombre de l’histoire suisse et témoigner auprès des générations actuelles et futures. Entre 1930 et 1981, environ 39'000 personnes en ont été victimes en Suisse de mesures de coercition. Pour l’ensemble du XXe siècle, on estime entre 50'000 et 60'000, le nombre de personnes qui ont fait l’objet de telles mesures d’internement administratif, dont au moins 750 personnes en Valais. On ne parle que des cas officiellement recensés.

Durant plusieurs décennies, ces mesures ont concerné des jeunes femmes condamnées à avorter, à subir une stérilisation ou à donner leurs enfants en adoption. Des enfants et adolescents ont également été victimes de maltraitances dans des familles d’accueil ou placé d’office dans des institutions. Enfin, des personnes ont été internées sans décision de justice, pour leur mode de vie en marge de la société.

Entre paradis et enfer

Pour commémorer l’événement, un mémorial a été inauguré, mardi après-midi à Sion. Il est l’½uvre de l’artiste haut-valaisan Raphaël Stucky. Le natif d’Ernen a conçu une oeuvre à même le sol, intitulée «Paradis et enfer».

Inspiré du jeu de la marelle, l’½uvre se compose de dix dalles formées de pierres incrustées dans le sol et gravées des chiffres de 0 à 9, dans une police rappelant le type d’écriture utilisé dans les dossiers des victimes. L’installation se distancie toutefois de la marelle, en invitant le public à repenser le jeu et à inventer de nouvelles règles.

Un appel au souvenir

Une plaque explicative, fixée au mur attenant, renseigne le public, en allemand et en français, sur l’ampleur des mesures ayant eu cours en Valais jusqu’en 1981.

"Ce mémorial est un témoignage de reconnaissance et un appel au souvenir. Une ½uvre qui transcende sa dimension artistique pour devenir un lieu de réflexion et de recueillement", a conclu Mathias Reynard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne pour moins de stress face à la transition école-métier

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La campagne "Après l'école, on fait quoi" vise à aider les jeunes dans leur transiton école-métier. (©Ville de Lausanne)

Et toi, tu veux faire quoi comme métier ? Une question que les jeunes entendent souvent! Et elle prend une autre dimension encore lorsque l’heure du choix approche. Elle peut même être source de stress. Pour aider les élèves, la Ville de Lausanne lance une campagne de sensibilisation, développée avec l’aide de jeunes.

Difficile de choisir une carrière. Et cette transition école-métier est une source de stress pour de nombreux jeunes. Si le Canton met plusieurs outils à disposition, il est parfois difficile de s’y retrouver. C’est une des raisons qui a poussé la Ville de Lausanne a lancé sa propre campagne de sensibilisation. Développée avec l’aide de jeunes « Après l’école, on fait quoi » met notamment un guide à disposition. Il permet d’aider les élèves à se poser des questions et à les orienter vers les outils qui leur permettront de trouver des réponses. Pour Fatema Alipoor, gymnasienne impliquée dans le projet, cette opération est plus que bienvenue. Elle aurait d’ailleurs aimé en profiter lorsqu’elle-même était assaillie par le doute.

Fatema AlipoorGymnasienne et membre du Conseil des jeunes

Dès la rentrée d’août, d’autres mesures suivront : notamment des soirées parents, la diffusion d’une vidéo créée par des élèves ou encore des interventions de jeunes directement dans les classes pour échanger autour du sujet de la transition école-métier.
Reste que normalement, la communication autour de cette étape est à la charge du Canton. Pourquoi Lausanne a voulu compléter ça avec une campagne de son cru ? Réponse de Virginie Huguet, responsable transition école métier pour la Ville.

Virginie HuguetResponsable transition école-métier pour la Ville de Lausanne

La Ville argue encore que le taux de jeunes sans perspective de formation est nettement plus élevé à Lausanne que dans le reste du Canton, selon des informations transmises par les autorités cantonales. Elle n’a toutefois pas été en mesure de transmettre des chiffres précis, un directeur de collège soulignant tout de même que les jeunes « sans solution » représentaient une proportion « marginale ».

Questionner et expliquer

Une chose est certaine pour la Ville : il est aujourd’hui crucial d’accompagner les jeunes pour leur éviter une dose trop importante de stress. Mais alors faut-il bannir de notre vocabulaire la fameuse question : « qu’est-ce que tu vas faire comme métier ? ». Réponse de Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Helay FatahAssistante de projet et ancienne présidente du Conseil des jeunes

Toutes les informations sur cette campagne de sensibilisation sont à retrouver sur le site internet de la Ville de Lausanne.

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Lausanne

Lausanne: mieux accompagner les élèves vers le monde professionnel

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La Ville de Lausanne souhaite mieux accompagner les jeunes vers le monde professionnel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ROLAND WEIHRAUCH)

La Ville de Lausanne veut mieux guider les jeunes et leurs parents lors de l'étape cruciale entre l'école et le monde professionnel. Elle lance la campagne "Après l'école, on fait quoi ?" en partenariat avec Lausanne Région, le Conseil des jeunes de Lausanne et Unisanté.

Déployée sur deux ans, cette nouvelle campagne s'adresse aux élèves lausannois de 10e et de 11e en voies prégymnasiale (VP) et générale (VG). Elle a été conçue pour toucher au mieux son public cible: "Une jeune est à la tête de la campagne et nous avons mis plus de temps pour la déployer afin de la faire germer et mûrir", a expliqué le chef du Service quartiers, jeunesse et familles, Simone Horat, mardi devant la presse.

Cette campagne vise à épauler les jeunes lors d'une période de transition particulièrement stressante: "Le choix de voies professionnelles ou d'écoles supérieures, c'est surtout une responsabilité, c'est un choix qui doit faire sens et qui est peu expérimenté", a indiqué Olivier Dezuari, directeur de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère.

"A un âge où tout change"

Ce moment clé "demande une connaissance de soi qui est énorme, surtout à un âge où tout change. En plus, les chemins ne sont pas les mêmes pour tout le monde", a ajouté Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Le programme "Moi, Mon réseau, Mon futur", crée par Lausanne Région en 2019 pour aider les élèves à identifier leurs compétences personnelles et sociales et à comprendre l'importance de leur réseau, a touché plus de 5000 élèves au niveau régional. Pour la nouvelle campagne "Après l'école, on fait quoi?", 61 classes seront touchées en 2025, ce qui représente plus de 1263 élèves.

L'intérêt de la Ville de Lausanne est grand dans cette campagne: "Les jeunes lausannois sont moins nombreux à s'orienter vers des voies professionnelles, notamment parce que les professions de service sont moins visibles dans les zones urbaines", a relevé David Payot, municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers.

Un guide inspiré d'un plan de métro

L'outil-phare de cette campagne consiste en un guide envoyé à tous les élèves de 10e et 11e années et à leurs parents. Comprenant six thématiques, il a été conçu avec des jeunes ayant précédemment vécu cette période de transition. Ce dépliant s'inspire d'un plan de métro et doit permettre d'explorer les différentes options scolaires et professionnelles.

Parmi les autres projets à venir figurent la production d'une capsule vidéo, une sensibilisation dans les classes, des soirées parents "clés en main", une étude de terrain menée par le Groupe de recherche sur la santé des adolescents d'Unisanté, ainsi que l'installation d'un présentoir sur roulettes avec 190 cartes métier.

Une campagne de ce type représente un coût compris entre 150'000 et 200'000 francs. Une partie du financement est assurée par la Ville, tandis que le reste est couvert par des levées de fonds. Des partenaires tels que Lausanne Région contribuent également en proposant des prestations sur le terrain, notamment avec les ateliers "Moi, Mon réseau, Mon futur" dans les classes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un semi-remorque avec une substance dangereuse intercepté en Valais

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L'intervention rapide des forces de l'ordre a permis d'éviter tout risque pour la sécurité routière et l'environnement (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Un semi-remorque immatriculé en Roumanie a été intercepté lundi soir par la police cantonale valaisanne près de St-Maurice. Un liquide hautement inflammable et corrosif s'échappait d'un fût métallique endommagé.

L'intervention rapide des forces de l'ordre a permis d'éviter tout risque pour la sécurité routière et l'environnement, assure la police mardi dans un communiqué. Le conducteur a été dénoncé auprès du service de la circulation routière et de la navigation et s'expose à une forte amende.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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