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Économie

Implenia cible une rentabilité améliorée en 2022

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Malgré le retour aux bénéfices en 2021, Implenia demandera à ses actionnaires de se passer de dividende, afin de pouvoir étayer sa trésorerie. (archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Après avoir amélioré sa rentabilité l'année dernière, dépassant les prévisions du consensus AWP, Implenia veut poursuivre dans cette voie. Le résultat opérationnel (Ebit) devrait dépasser les 120 millions en 2022, a indiqué le spécialiste de la construction mardi.

Le résultats opérationnel (Ebit) a atteint 114,83 millions en 2021, pour une marge afférente de 3,1%. Il s'est ainsi inscrit en hausse de 24% par rapport à 2020 et dépasse largement la cible des 100 millions que s'était fixée l'entreprise. L'ensemble des divisions et marchés a contribué de manière positive aux résultats.

Le bénéfice net a de son côté atteint 63,97 millions. En 2020, l'entreprise avait essuyé une perte de 132,05 millions, fortement freinée par des frais de restructuration, la pandémie et des amortissements.

En dépit des adaptations de portefeuille et d'une durée de projets plus longue, le chiffre d'affaires a moins reculé qu'escompté, indique Implenia. Il a ainsi diminué de 5,6% à 3,76 milliards. La sélection plus stricte des projets présente l'avantage d'un rapport risques sur marges largement amélioré.

Les chiffres dépassent les prévisions du consensus AWP, encore plus sur le point de la rentabilité, alors que le bénéfice net était attendu dans une fourchette de 55,5 à 61 millions.

Pour 2022, Implenia table sur un bénéfice opérationnel (Ebit) de 120 millions de francs, grâce à l'amélioration de sa performance opérationnelle. A moyen terme, la marge Ebit devrait avoisiner 3,5% tout en gardant comme cible la valeur de 4,5%.

Etant donné qu'Implenia cherche à renforcer ses fonds propres à hauteur de 80 millions pour l'année en cours, le conseil d'administration demandera à renoncer au versement d'un dividende lors de l'assemblée générale du 29 mars.

Des changements au conseil d'administration ont également été annoncés. Ines Pöschel ne se représentera pas, tandis que Judith Bischof sera proposée pour la remplacer. Mme Bischof est responsable des activités juridiques pour Ruag International.

Implenia a également nommé Stefan Baumgärtner comme directeur financier (CFO) et membre de la direction. Il occupait depuis 2017 un poste équivalent chez EMS. Il remplacera Marco Dirren, qui a décidé de quitter l'entreprise à fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les fournisseurs de garages plus optimistes au premier trimestre

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Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne". (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les fournisseurs suisses de garages se montrent un peu plus optimistes quant à l'évolution des affaires au premier trimestre 2025 qu'ils ne l'étaient au quatrième trimestre 2024. Cela, malgré des difficultés économiques persistantes.

"La branche des fournisseurs de garages reste robuste, même en cas d'évolution incertaine de l'économie", est-il dit dans un communiqué publié par l'association professionnelle Swiss Automotive Aftermarket (SAA).

Ainsi, pas moins de 64% des entreprises interrogées, contre 62% au trimestre précédent, jugent le chiffre d'affaires "bon". Elles sont 32%, contre 34% antérieurement, à estimer qu'il est "satisfaisant" et 4% (4 auparavant%) "mauvais".

La situation du rendement est elle considérée comme plus positive. Les fournisseurs sont 56% (contre 45%) à penser qu'elle est bonne et 36% (52% auparavant) à la trouver satisfaisante. Ils sont 8% (contre 3%) à la juger mauvaise.

Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne".

Elles sont en outre 72%, contre 69% au précédent trimestre, à se préparer à une augmentation des frais de personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

BP s'envole à Londres sur des rumeurs d'entrée au capital d'Elliott

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Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le géant britannique des hydrocarbures BP s'envolait de plus 7% à la Bourse de Londres lundi, après des informations de presse pendant le week-end faisant état d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management.

Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur.

Le cours de Bourse de BP est à la traîne par rapport à ses rivaux, notamment américains. Or ce fonds est connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.

Ces informations propulsaient le cours de Bourse de BP lundi de 7,44% à 465,50 pence peu avant 09h00 GMT.

"Ce n'est pas la première fois qu'un investisseur activiste cible BP", en particulier pour lui demander "d'abandonner ses objectifs de réduction de combustibles fossiles", rappelle Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Le fonds activiste Bluebell appelle ainsi depuis plus d'un an BP à revoir encore à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.

Mais "la différence ici est qu'Elliott est plus connu que Bluebell et a l'habitude d'imposer les changements qu'il souhaite au sein des entreprises", poursuit Mme Brooks.

BP, qui doit publier mardi son résultat annuel pour 2024, a annoncé le mois dernier 4700 suppressions d'emplois en interne et 3000 chez ses sous-traitants, dans le cadre d'un programme pluriannuel de simplification et de recentrage de BP", destiné à améliorer sa compétitivité et à "réduire ses coûts".

Le groupe a annoncé tout au long de l'année 2024 des résultats bien moins bons qu'espérés, avec des bénéfices en forte chute sur les trois premiers trimestres.

Dans l'espoir de doper son cours en Bourse, BP a annoncé en décembre son intention de réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables, après avoir déjà freiné sur ses objectifs climatiques.

Il s'agit d'un changement de stratégie radical pour l'entreprise, qui s'était distinguée à partir de 2020 par un ambitieux plan de neutralité carbone.

Et BP pourrait aller plus loin: les investisseurs spéculent depuis des mois sur un possible abandon de sa promesse de réduire la production de pétrole de 25% d'ici à 2030 par rapport à ses niveaux de 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Ralentissement des immatriculations en janvier

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Dans la catégorie des véhicules de transport de personnes, le recul a été de 30% par rapport au même mois en 2024, appuyé par un délaissement pour les mobilhomes (-31%). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre de mises en circulation en Suisse a reculé de 2% sur un an en janvier, à 19'397 véhicules routiers à moteur. Les voitures électriques et hybrides ainsi que les motocycles affichent les plus fortes progressions.

Dans la catégorie des véhicules de tourisme (-3%), ceux fonctionnant au diesel ont reculé de 28% et ceux à essence de 23%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé mensuel. Les électriques (+23%) et les hybrides normaux (+18%) ont par contre accéléré.

Dans la catégorie des véhicules de transport de personnes, le recul a été de 30% par rapport au même mois en 2024, appuyé par un délaissement pour les mobilhomes (-31%). Les utilitaires n'ont pas fait mieux avec une baisse de 5% des immatriculations, tout comme les véhicules industriels qui freinent de 7%.

De leur côté, les véhicules agricoles ont progressé, prenant 18%, et les motocycles affichent une hausse de 20%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trump demande d'arrêter la production du penny, jugée trop coûteuse

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La production d'un centime coûte deux centimes, selon Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIANNA BERTAGNOLLI)

Le président américain Donald Trump a demandé dimanche à son secrétaire au trésor d'arrêter la production jugée trop coûteuse du penny, le centime de dollar, afin de réduire les dépenses publiques. Il a signé un décret allant en sens.

"Pendant bien trop longtemps, les Etats-Unis ont frappé des pièces d'un centime qui nous coûtent littéralement plus de 2 centimes [à produire]. C'est du gaspillage!", s'est emporté Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

"J'ai demandé au secrétaire au trésor américain d'arrêter de produire de nouvelles pièces d'un centime. Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", a-t-il écrit.

Le milliardaire Elon Musk, qui supervise la commission à l'efficacité gouvernementale (DOGE), avait remis la question sur la table en janvier, rappelant dans un message sur le réseau social X le coût de production d'un penny.

Supprimé en Suisse

Le débat n'est pas nouveau aux Etats-Unis, plusieurs textes de loi en ce sens ayant déjà été présentés au Congrès, sans être adoptés. Le décret de Donald Trump devra probablement être approuvé par les parlementaires américains.

Mais l'actuel secrétaire au trésor, Scott Bessent, pourrait simplement donner l'ordre d'arrêter la production du penny, avait indiqué en janvier le professeur d'économie Robert Triest de l'université de Northeastern. Les prix seraient probablement arrondis à 0,05 dollar près en cas de suppression du centime, avait-il ajouté.

D'autres pays ont déjà supprimé leurs pièces d'un centime, comme la Suisse en 2007 et le Canada en 2012, qui avaient également invoqués des coûts de production trop onéreux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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