Suisse
Industrie MEM: chute de la demande à l'étranger au 3e trimestre
Après un solide 1er semestre, l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux se porte toujours bien. Mais le ralentissement économique mondial se fait ressentir, les ordres venus de l'étranger ayant chuté de 21% au 3e trimestre.
Dans leur globalité, les nouveaux contrats de l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) - en Suisse et à l'étranger - ont plongé de 12,4% sur un an au troisième trimestre, indique jeudi la faîtière Swissmem. Après neuf mois, les entrées de commandes affichent une modeste hausse de 2,3%.
Le chiffre d'affaires s'inscrit également dans une tendance au ralentissement, la croissance s'étant inscrite à 4,6% au troisième trimestre, alors que sur neuf mois une progression de 9,6% est constatée.
Dans son communiqué, Swissmem précise que cette évolution concerne tout aussi bien les grands groupes que les PME.
L'utilisation des capacités avait atteint un "point culminant" au premier semestre, dépassant les 90%. Ce pic n'a pas été maintenu entre juillet et septembre, période marqué par un recul à 89,5%. La faîtière souligne cependant que cet indicateur reste supérieur à la moyenne à long terme de 86,2%.
Confiance érodée
Se basant sur les chiffres de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), Swissmem rappelle que les exportations de l'industrie MEM ont bondi de 7,0% sur les neuf premiers mois de l'année pour un volume de 54 milliards de francs. L'augmentation a touché toutes les catégories de produits.
L'association met cependant le doigt sur un "renversement de tendance" constaté en particulier en Allemagne, un débouché représentant presque le quart des exportations du secteur.
Pour le directeur de Swissmem, les nuages s'accumulent à l'horizon. "Le ralentissement a clairement atteint l'industrie suisse. L'important recul des entrées de commandes, notamment de l'étranger, le montre clairement", affirme Stefan Brupbacher, cité dans le communiqué. L'indice des directeurs d'achat semble indiquer un ralentissement sur la plupart des marchés depuis deux mois.
Ces perspectives ont fait fondre la confiance des membres de Swissmem, dont le tiers s'attend à une baisse des entrées de commandes ces douze prochain mois, à en croire un récent sondage. La proportion de pessimistes s'élevait à 13% à fin 2021.
Le franc fort, l'inflation et les incertitudes au niveau de l'approvisionnement énergétique constituent autant de facteurs qui pèsent sur les perspectives du secteur. "Nous devons nous préparer à une période difficile", note M. Brupbacher.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
SGS et Bureau Veritas discutent d'une fusion
Le géant de l'inspection et de la certification SGS discute d'une fusion avec son concurrent français Bureau Veritas. "Rien ne garantit que ces discussions aboutiront à une transaction ni à un autre arrangement," a implicitement confirmé le groupe genevois mercredi.
L'agence Bloomberg avait indiqué la veille que les pourparlers portaient sur d'ultimes questions de détails. Ensemble, SGS et Bureau Veritas afficheraient une valeur de marché de près de 35 milliards de dollars.
SGS prévient dans sa prise de position n'avoir aucune intention de commenter plus avant les informations autour de ce rapprochement parues dans la presse, assurant au passage qu'une communication sera faite, le cas échéant, au moment opportun.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Duel suisse entre 2 clubs en manque de confiance
Genève et Zurich vont se battre pour une place en finale de la Champions League mercredi aux Vernets et mardi prochain lors du retour à Zurich. Une bouffée d'air pour deux clubs qui se cherchent.
Les deux derniers champions de Suisse. Les deux clubs qui ont remporté la Coupe d'Europe. Zurich avait accompli cet exploit en 2009, Genève l'a imité l'an dernier. Sauf que le passé glorieux ne trouve pas d'écho dans le présent. Ou en tous les cas pas depuis le début de l'année 2025.
Les deux clubs ne traversent pas cette saison de la même manière. Genève, piètre 11e de National League, se bagarre actuellement pour une place en play-in, alors que Zurich (4e) tutoie les sommets, même si le champion en titre couche sur quatre défaites lors de ses cinq dernières parties.
En revanche, les deux organisations ont connu un changement d'entraîneur pendant les fêtes de fin d'année. Celui au bout du Léman était attendu. Celui du côté d'Altstetten a surpris bien du monde.
Cadieux et Crawford plus là
A Genève, Jan Cadieux a été remplacé par ses deux assistants Yorick Treille et Rikard Franzen et les résultats ne sont pour l'heure pas à la hauteur des ambitions du club. En sept matches, le duo a engrangé trois victoires pour quatre défaites ou huit points sur 21 possibles. Insuffisant.
Sur les bords de la Limmat, Marco Bayer a dû succéder en catastrophe à Marc Crawford qui s'est retiré pour soigner des problèmes mentaux. En cinq rencontres, les Lions ont récolté quatre points avec une victoire riquiqui à Langnau (1-0) et une défaite aux tirs au but dans le derby face à Kloten alors qu'ils menaient 4-1.
On ne peut donc pas parler de deux clubs en confiance au moment d'aborder cette demi-finale aller de Coupe d'Europe. Mais pourtant, sur la scène européenne, Aigles et Lions se comportent très bien. A croire, notamment pour Genève, que l'air continental redonne du plaisir. "On ne joue pas différemment en Coupe d'Europe qu'en championnat, analyse Simon Le Coultre. Il y a sûrement quelque chose de mental là derrière, mais je ne sais pas l'expliquer."
Trop peu d'entraînements
Le fait d'avoir remplacé le coach principal par ses assistants démontrait bien une envie de ne pas tout bouleverser. "On a gardé pas mal de bases, notamment sur le plan défensif, poursuit Simon Le Coultre. On a changé deux ou trois détails."
Seulement avec un calendrier très rempli, Genève n'a que peu d'opportunités pour s'entraîner. "C'est le vrai problème, estime l'arrière grenat. L'apprentissage se fait en match et c'est différent. Le calendrier n'est pas une excuse, mais c'est plus difficile de trouver des automatismes au niveau des lignes."
Suspendu pour cinq matches en championnat après avoir donné un coup de crosse à un officiel, Sakari Manninen sera sur la glace afin d'aider ses coéquipiers. Cela permettra peut-être aux Aigles d'avoir cette première ligne percutante.
Quant à Simon Le Coultre, il se dit encore à la recherche de sa forme. "Je dois faire la pire saison de ma carrière, conclut-il. Mais je continue de travailler pour inverser cette tendance. Et cela se traduit dans tous les aspects du jeu, pas seulement sur le plan offensif."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'obésité doit être diagnostiquée différemment, selon des experts
Selon des experts, l'indice de masse corporelle (IMC) n'est pas une mesure fiable pour juger de la santé d'une personne. Un groupe international de médecins, notamment des Hôpitaux universitaires de Genève, propose de réviser les directives de diagnostic de l'obésité.
Outre l'IMC, les données relatives à la graisse corporelle - par exemple le tour de taille ou une mesure directe de la graisse - devraient être utilisées, recommande le groupe mercredi dans la revue britannique The Lancet Diabetes & Endocrinology.
Pour calculer l'IMC, on divise le poids en kilogrammes par la taille en mètres au carré. Actuellement, un IMC supérieur à 30 chez les personnes d'origine européenne est considéré comme un indice d'obésité.
Depuis longtemps déjà, des spécialistes critiquent le fait que cette valeur n'est pas une mesure directe de la graisse, qu'elle ne reflète pas sa répartition dans le corps et qu'elle ne fournit aucune information sur la santé et la maladie au niveau individuel.
Plus dangereux à certains endroits
"Se fier uniquement à l'IMC pour diagnostiquer l'obésité est problématique, car certaines personnes ont tendance à stocker un excès de graisse au niveau de la taille ou dans et autour de leurs organes tels que le foie, le c½ur ou les muscles", a expliqué Robert Eckel, de l'Université du Colorado à Aurora, co-auteur de cet article.
Selon lui, cela signifie un risque plus élevé pour la santé qu'un excès de graisse directement sous la peau dans les bras, les jambes ou d'autres parties du corps. De plus, les personnes présentant un excès de graisse corporelle n'ont pas toujours un IMC qui indique une obésité, de sorte que leurs problèmes de santé peuvent passer inaperçus.
Le groupe d'experts suggère d'utiliser différents moyens de diagnostic, comme par exemple, la mesure du tour de taille, le rapport tour de taille-hanches ou le rapport tour de taille-taille en plus de l'IMC, voire une mesure directe de la graisse corporelle. Seules les personnes dont l'IMC est supérieur à 40 seraient alors considérées comme présentant un excès de graisse corporelle sans nécessité d'autre confirmation.
Deux catégories
Outre les nouvelles directives de diagnostic, les experts réunis autour de Francesco Rubino, du King's College de Londres, proposent deux nouvelles catégories: l'"obésité clinique" pour la maladie chronique associée à un dysfonctionnement durable des organes et l'"obésité préclinique" pour la phase précédente présentant des risques pour la santé, mais pas encore de maladie chronique.
Des stratégies thérapeutiques différentes sont nécessaires dans les deux phases, selon les auteurs. La proposition de la "Commission on Clinical Obesity", qui réunit des médecins de différentes spécialités, est soutenue par 76 sociétés savantes et associations de patients dans le monde entier, comme le précise l'article.
On estime qu'il y a plus d'un milliard de personnes souffrant d'obésité dans le monde. En Suisse, la proportion a doublé au cours des 30 dernières années: chez les hommes, elle est passée de 6% en 1992 à 13% en 2022, et chez les femmes de 5% à 11%, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Cette évolution s'observe dans toutes les classes d'âge.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 18, 20, 29, 41 et 48 et les étoiles 5 et 9.
Lors du prochain tirage vendredi, 72 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
https://jeux.loro.ch/games/euromillions
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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