Économie
La BCGE se stabilise au premier semestre
La Banque cantonale de Genève (BCGE) a enregistré des résultats stables au premier semestre. La direction souligne la dynamique commerciale effectuée sur les six premiers mois, après un exercice 2023 qualifié de record.
De janvier à juin, le résultat net s'est inscrit à 116,0 millions de francs, en léger recul de 0,7% par rapport à la même période l'exercice précédent, rapporte un communiqué paru jeudi.
Le résultat opérationnel a également baissé, de 0,3% à 136,6 millions. Les charges d'exploitation ont par contre pesé plus lourdement, augmentant de 5,9% à 150,1 millions.
Le produit d'exploitation est quant à lui ressorti à 299,6 millions, soit 3,1% de plus qu'il y a un an.
La bonne rentabilité de la banque se reflète dans la diversité de ses activités, souligne la publication. Les revenus provenant des opérations d'intérêts ont avancé de 5,2% à 197 millions. Les commissions et prestations de service ont atteint 73 millions, en hausse de 8%. Et les opérations de négoce ont suivi la même tendance avec 11% de plus à 20 millions.
Fin juin, les actifs sous gestion s'établissaient à 36,6 milliards, en hausse de 3,8%. Les prêts à la clientèle et les crédits hypothécaires - aux entreprises et aux particuliers - atteignaient 19,9 milliards, soit 3,5% de plus.
La banque du Quai de l'Ile affichait fin juin un bilan de 31,2 milliards, en hausse de 3,2%.
Le ratio de fonds propres durs (Tier1) a reculé de 20 points de base, à 15,8% par rapport à fin décembre.
Pour l'exercice 2024 dans son ensemble, l'établissement bancaire genevois s'attend à un résultat légèrement inférieur à l'exercice record de 2023, "sauf dégradation conjoncturelle importante".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Culture
Nouveau centre culturel à Vernier (GE): ouverture prévue en 2026
La cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau centre culturel à Vernier (GE) "Concorde espace culture" a eu lieu jeudi en présence des autorités cantonales et communales. Ce lieu dédié à la promotion des arts sous toutes leurs formes devrait ouvrir ses portes en septembre 2026.
La construction de ce nouveau bâtiment, qui se situe au carrefour des avenues de Châtelaine et de l'Ain, est devisée à 130 millions de francs, indique jeudi l'entreprise HRS, en charge des travaux. Le chantier préparatoire a débuté en mai dernier.
Le centre comprendra des studios de danse et de musique, des ateliers d'arts visuels, une salle de spectacle pouvant accueillir entre 200 et 1000 personnes, des logements pour artistes et étudiants ainsi qu'un hôtel et des espaces de restauration. La bibliothèque municipale sera aussi intégrée dans ce complexe.
Porté par la Fondation pour le développement des arts et de la culture (FODAC), ce centre accueillera aussi les apprentis du CFC danse de toute la Suisse. La FODAC est soutenue par Vernier, l'Association des communes genevoise (ACG), des privés et le canton. Vernier a notamment engagé un cautionnement de 67 millions de francs pour ce projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Banque d'Angleterre laisse ses taux inchangés
La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé jeudi son taux directeur inchangé à 5%, mettant en pause un cycle de baisse entamé en août, à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine qui a choisi mercredi de raboter ses taux d'un demi-point.
Si les pressions inflationnistes continuent de s'apaiser, "nous devrions être en mesure de réduire les taux graduellement au fil du temps", a indiqué le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey dans une déclaration jointe à la décision.
Mais si l'inflation ralentit, elle est encore tenace. "Il est vital (qu'elle) reste basse, nous devons donc être attentifs à ne pas baisser (les taux) trop rapidement ou trop amplement", a-t-il ajouté.
Après avoir abaissé en août son taux directeur pour la première fois depuis 2020 et le début de la pandémie, le Comité de politique monétaire (MPC) de la BoE l'a cette fois maintenu à son niveau actuel de 5%, à une large majorité de huit voix contre une.
Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière.
Gravitant à proximité de la cible de 2% visée par la BoE, l'inflation britannique s'est maintenue en août à 2,2% sur un an, en ligne avec les attentes des économistes, d'après des chiffres publiés mercredi.
Dans le détail, l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits aux prix les plus volatils comme l'énergie et l'alimentation, a cependant quelque peu accéléré.
Dans les "minutes" de sa décision, l'institution monétaire souligne également que l'inflation en août dans le secteur des services demeure "élevée".
La BoE s'attend toujours à ce que l'inflation remonte légèrement aux environs de 2,5% d'ici la fin de l'année au Royaume-Uni, car les prix de l'énergie ne ralentissent plus aussi vite qu'ils l'ont fait l'année dernière.
Bien qu'elle mette en avant une "approche graduelle qui consiste à défaire les restrictions" pesant sur sa politique monétaire, elle rappelle également la nécessité que celle-ci "demeure restrictive pour suffisamment longtemps afin de dissiper les risques inflationnistes".
La banque centrale britannique a aussi revu légèrement à la baisse jeudi ses estimations de la croissance dans le pays, à 0,6% au deuxième trimestre (contre 0,7% lors de son rapport d'août), et 0,3% au troisième trimestre (là où elle prévoyait 0,4%).
Nouvelle coupe en novembre?
A ce stade, l'hypothèse d'une nouvelle baisse en novembre est largement privilégiée par les acteurs du marché, notamment car cette réunion coïncidera avec la publication d'un rapport de politique monétaire, moment que la BoE privilégie pour présenter des modifications de son taux.
Afin de combattre la hausse des prix, qui avait atteint environ 11% à son pic fin 2022 au Royaume-Uni, la BoE avait progressivement remonté son taux directeur. Celui-ci était ensuite resté perché pendant un an à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008, avant une baisse en août.
Dans la foulée de l'annonce de la décision jeudi, vers 11H10 GMT, la livre avait accéléré sa hausse et progressait de 0,71% à 1,3308 dollar.
De son côté, la Banque de Norvège a conservé son taux inchangé jeudi, à 4,5%, en ligne avec les prévisions du marché.
Les analystes s'attendent à un verdict similaire de la Banque du Japon (BoJ) vendredi, après une hausse en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'inflation suisse plus faible que prévu jusqu'en 2025
Le groupe d'experts de la Confédération pour les prévisions conjoncturelles a raboté ses prévisions de renchérissement jusqu'en 2025. Pour cette année, l'inflation est ainsi attendue à 1,2%, contre 1,4% lors du dernier pointage du mois de juin.
En ce qui concerne 2025, le renchérissement en Suisse devrait atteindre 0,7%, indique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), qui publie ces prévisions trimestrielles. Ce niveau est sensiblement revu à la baisse par rapport au taux de 1,1% de juin.
Aucun changement ne se dessine pour l'économie helvétique cette année, dont la croissance du produit intérieur brut (PIB) est toujours escomptée à 1,2% en 2024. Le Seco rappelle dans son communiqué qu'une telle évolution serait "nettement" inférieure à la moyenne depuis 1980. Les spécialistes pointent du doigt un "rythme d'expansion de la demande mondiale (...) inférieur à la moyenne historique au cours des prochains trimestres".
Après un deuxième trimestre porté essentiellement par les secteurs chimique et pharmaceutique ainsi que la vigueur des exportations de marchandises, la croissance devrait cependant être modérée dans un avenir proche, précise le communiqué. Le Seco rappelle que la dynamique pour l'industrie et la demande intérieure demeure faible. L'appréciation du franc constitue un autre frein, alors que les marchés européens d'exportation rencontrent des difficultés.
Une légère détérioration est ainsi envisagée pour 2025, le groupe d'experts ayant raboté ses prévisions de PIB à 1,6%. Cela représente 0,1 point de moins par rapport aux estimations de juin. La moyenne à long terme est fixée à 1,8%.
Risques internationaux, effets locaux
Le nombre de chômeurs devrait augmenter, le taux de sans-emplois étant attendu à 2,4% cette année et à 2,6% en 2025. Ces prévisions demeurent inchangées.
Le groupe d'experts a identifié une série de risques conjoncturels parmi lesquels figurent les conflits armés en Ukraine et au Proche-Orient. Ceux-ci pourraient entraîner une forte hausse des prix des matières premières ou des coûts de transports, impliquant des répercussions inflationnistes, selon le communiqué.
L'assouplissement monétaire dans les principales économies se fait à un rythme lent, ce qui augmente les risques liés à l'endettement et au bilan des institutions financières. Ces perspectives pourraient conduire à des corrections sur les marchés financiers. La faiblesse des économies allemande ou chinoise figure également parmi les facteurs qui pourraient gripper la machine, tout comme un fléchissement potentiel de la conjoncture aux Etats-Unis.
Une demande internationale plus faible aurait un impact sur le commerce extérieur suisse et la conjoncture domestique, souligne le Seco. Dans un tel contexte, le franc continuerait à s'apprécier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Financement de la santé: les cliniques privées montent au créneau
Déjà insatisfaites de la révision de la planification hospitalière dans le canton de Vaud, les cliniques privées remontent au front. Elles dénoncent un système de financement et de planification de la santé "déséquilibré, opaque et surtout illégal".
"Nous voulons faire entendre notre voix par rapport aux coûts de la santé et à la hausse de primes maladies, et donc être entendu et respecté. Nous voulons des règles claires, transparentes et équitables, dans le respect du droit régissant le financement de la santé dans notre canton", a déclaré Marc-Olivier Buffat, président de Vaud Cliniques, l'association des cliniques privées vaudoises (11 cliniques, 3500 employés, dont environ 1000 médecins, et 200'000 hospitalisations en moyenne par année).
"Le dialogue avec le canton est difficile. Les cliniques privées peinent à être prises au sérieux. Elles souhaiteraient être mieux considérées comme un partenaire valable et très efficient", a-t-il affirmé jeudi devant les médias à Lausanne.
Interventionnisme "inéquitable"
Dans le viseur de Vaud Cliniques: l'interventionnisme "inéquitable" de l'Etat et de son Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) à travers l'instrument des "prestations d'intérêt général" (PIG), un terme défini par la loi fédérale sur l'assurance-maladie (LAMal).
Il s'agit de prestations hospitalières que peuvent financer les cantons et qui sont entièrement à leur charge, contrairement aux actes médicaux relevant du système forfaitaire DRG pour les soins stationnaires hospitaliers. Pour ces derniers, la facture des soins est partagée entre les assureurs (45%) et les cantons (55%).
Payés par les impôts, ces PIG vont de la formation des médecins à la politique de prévention, en passant par la recherche ou encore le maintien de capacités hospitalières dans des régions périphériques. Ils ne doivent en revanche pas couvrir horizontalement les salaires ou servir à investir dans des équipements et du matériel.
Critiques de la Cour des comptes
Un rapport de la Cour des comptes l'an passé a remis en question cette pratique des PIG vaudoises, la jugeant peu transparente, mal pilotée et encadrée par le DSAS. Chaque année, les hôpitaux vaudois - le CHUV en tête - reçoivent environ un demi-milliard de francs pour financer ces PIG, dont 150 millions concernent des PIG dits "implicites", soit sans affectation et objectifs précis.
"Le système actuel repose sur des pratiques non conformes au droit, avec des centaines de millions de francs versées sans base légale", a pour sa part insisté Jérôme Simon-Vermot, secrétaire général de Vaud Cliniques. "Ces fonds sont prélevés directement dans les poches des contribuables, déjà confrontés à des hausses massives de leurs primes d'assurance-maladie", souligne-t-il.
"Ces versements contournent en particulier la Constitution fédérale et la LAMal. Cette situation fausse le marché de la santé en favorisant avant tout l'hôpital propriété du canton, au détriment des cliniques privées qui, elles, respectent scrupuleusement les règles de la LAMal", ajoute-t-il.
"Une vaudoiserie"
"C'est une 'vaudoiserie'. Il faut arrêter de concentrer tout l'argent autour du CHUV, stopper cet autofinancement. Certains PIG conduisent à une distorsion de la concurrence et à un abus de position dominante", relève M. Buffat. "Un meilleur partenariat avec les cliniques privées permettrait d'ailleurs de désengorger le CHUV", observe-t-il.
L'association a interpellé le canton dès le mois d'août dernier et continue d'explorer les différentes voies que la loi lui garantit afin d'obtenir le respect du droit. Un recours au sujet de la planification hospitalière, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025, est déjà pendant auprès du Tribunal fédéral administratif (TAF).
D'autres actions judiciaires ne sont pas exclues, selon MM. Buffat et Simon-Vermot, par exemple aussi auprès de la Commission de la concurrence (COMCO).
Le DSAS réagit
De son côté le DSAS se défend et dit "financer, par les PIG versées au CHUV, des prestations de recherche, de formation, de prévention et certains soins qui ne sont pas pris en charge par la LAMal, dans le plus total respect de la loi".
L'Etat verse également des PIG au CHUV "à titre de couverture tarifaire: tous les hôpitaux universitaires sont déficitaires, beaucoup plus que le CHUV pour certains, parce qu'ils doivent assumer des tâches que les autres hôpitaux n'assument pas - et les cliniques privées non plus", écrit le directeur général de la santé au DSAS Gianni Saitta dans une prise de position.
"On parle notamment de recherche, de formation, de prise en charge des cas les plus lourds et complexes, que les cliniques ne peuvent pas assumer et qu'elles renvoient au CHUV - ce sont aussi ces cas qui ne sont absolument pas rentables. Enfin, le CHUV est ouvert 24/7, ce qui a un coût élevé, que les cliniques privées n'ont pas à supporter. Le versement de ces PIG n'est donc pas une distorsion de la concurrence", souligne M. Saitta.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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