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Économie

La Bourse suisse entame la semaine sur un solide rebond

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A la Bourse suisse vers 09h05, l'indice vedette SMI reprenait de la vigueur avec une hausse de 1,6% à 11'425,26 points, après avoir clôturé vendredi en petit repli de 0,04% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Bourse suisse tentait de reprendre lundi le terrain perdu ces derniers jours, profitant des exemptions de droits de douane sur les produits high-tech annoncées par les Etats-Unis. Mais selon Donald Trump, aucun pays n'est "tiré d'affaire" face à son offensive.

"PERSONNE n'est tiré d'affaire (...), surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal", a tonné le président républicain sur son réseau social Truth. La mise en garde de Donald Trump intervient au lendemain d'une exemption de surtaxes - jusqu'à 145% pour la Chine - accordée par les autorités américaines sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.

Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane sur les produits américains à 125% depuis samedi.

"L'incertitude croissante menace 690 milliards de dollars d'échanges bilatéraux, fait craindre une récession mondiale et remet en question le rôle de refuge financier des Etats-Unis", a résumé John Plassard. Selon le spécialiste en investissement de Mirabaud Banque, "les analystes ont réagi en revoyant à la baisse les prévisions d'entreprises telles qu'Apple et Tesla, tandis que les premiers signes d'une perturbation des chaînes d'approvisionnement se font jour".

Mais "l'administration Trump a probablement choisi de ne pas risquer de contrarier les consommateurs à l'approche des élections de mi-mandat" en annonçant des exemptions sur les produits électroniques.

Au niveau macroéconomique, les exportations chinoises ont bondi de 12,4% en mars sur un an, traduisant une augmentation des expéditions peu avant l'entrée en vigueur des droits de douane astronomiques de Washington sur les produits chinois.

En Suisse, l'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) a augmenté de 0,1% en mars par rapport au mois précédent. Les prix des denrées alimentaires ont particulièrement grimpé.

A la Bourse suisse vers 09h05, l'indice vedette SMI reprenait de la vigueur avec une hausse de 1,6% à 11'425,26 points, après avoir clôturé vendredi en petit repli de 0,04%. Le SLI accélérait de 1,56% à 1842,71 points et le SPI prenait 1,39% à 15'322,97 points.

Presque toutes les valeurs vedettes étaient dans le vert, les plus fortes progressions étant enregistrées par Logitech (+6,0%), Adecco (+2,4%) et Sika (+2,4%). Le géant des accessoires informatiques vaudois soufflait après l'exemption des droits de douane sur les produits électroniques.

Holcim (+1,7%) montait aussi, profitant des avancées avec l'entrée en Bourse de son ex-filiale Amrize en juin. Roche (+1,6%) accélérait. La Commission européenne a approuvé le médicament Columvi en tant que premier anticorps bispécifique pour le traitement du lymphome diffus à grandes cellules B après une thérapie initiale.

Les deux autres poids lourds Novartis (+1,5%) et Nestlé (+0,5%) profitaient également de la tendance positive sur le marché. Sandoz (+0,5%) avançait bien plus modestement. Le géant bâlois des médicaments génériques a déposé une plainte en matière de droit de la concurrence contre Amgen devant un tribunal de district de Virginie orientale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre le patron de la Fed Jerome Powell au sujet de sa politique de taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell. Le patron de la Fed est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d'intérêt de l'institution.

"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a déclaré vendredi à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.

Jeudi, Donald Trump avait affirmé qu'il n'était "pas content" de M. Powell. "Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi", avait-il assuré.

Le milliardaire républicain n'a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.

Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l'accuse aujourd'hui de politiser la banque centrale américaine.

Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par M. Trump, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation". Le président américain a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

JD Vance affiche son optimisme sur l'Ukraine en rencontrant Meloni

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JD Vance a été reçu au Palais Chigi par Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l'UE, par sa "chère amie" Giorgia Meloni. Il a assuré sur X avoir eu un entretien "fantastique" avec la cheffe du gouvernement italien et son équipe.

M. Vance a été reçu au Palais Chigi par Mme Meloni pour un entretien bilatéral et un repas auquel ont participé également les deux vice-premiers ministres italiens Matteo Salvini et Antonio Tajani.

A son arrivée à la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance avait indiqué qu'il informerait Giorgia Meloni des "négociations entre la Russie, l'Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures".

Optimisme sur l'Ukraine

"Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr", avait-il ajouté. "Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", avait-il conclu sans donner d'autres précisions.

Cet optimisme contraste avec l'impatience manifeste vendredi du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", a dit ce dernier.

M. Rubio a menacé de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'est pas possible", tranchant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il lancé à son départ de France.

Guerre commerciale

JD Vance a également assuré que les deux pays "poursuivraient les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump. Il s'est aussi dit "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".

Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".

Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Fêtes de Pâques

M. Vance est arrivé en Italie samedi à l'aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants. Ce fervent catholique devait ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre. Il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, doit être reçu samedi au Vatican par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe". Mme Meloni s'était déclarée en phase avec ces propos. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré.

Trump invité à Rome

A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé. Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa

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Économie

Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA

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Google accusé de monopole, fait appel. (© KEYSTONE/AP/Brian Melley)

Une juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles et causé des dommages importants à ses clients.

L'administration de Joe Biden avait assigné Google en janvier 2023 devant un tribunal fédéral de Virginie (Est des Etats-Unis), réclamant que le groupe soit contraint de céder des actifs.

Le procès s'est achevé en novembre 2024 par la présentation des conclusions du gouvernement américain et de Google, après trois semaines d'audience sans jury en septembre.

"Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d'échanges de publicités sur internet", a conclu la magistrate, dans une décision de 115 pages rendue publique jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Premier atterrissage réussi pour la nouvelle flotte de la Rega

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Le nouvel hélicoptère Airbus H145 de la Rega, lors de son atterrissage sur la base de Lausanne, ce jeudi 17 avril 2025. (© Rega)

La Rega a accueilli le premier hélicoptère Airbus H145 de sa future nouvelle flotte sur la base de Lausanne à la Blécherette. Le nouvel appareil sera rejoint par vingt autres nouveaux hélicoptères d'ici la fin 2026, pour un montant total de 200 millions de francs.

Aujourd’hui, la base de Lausanne a accueilli le tout nouvel Airbus H145. Un vol qui s’est déroulé sans accroc depuis Zürich. Le passage de témoin marque une étape importante : il s’agit du plus gros projet d’acquisition de l’histoire de la garde aérienne suisse de sauvetage. Ce nouvel hélicoptère « tout terrain » est l’un des modèles les plus modernes du monde, il se différencie notamment grâce à sa pale supplémentaire, comme l’explique Mario Agustoni, pilote en chef et membre de la direction.

Mario AgustoniPilote en chef et membre de la direction

La cinquième pale permet aussi de diminuer les vibrations pendant les vols pour plus de confort pour les patients et pour l’équipage. Autre changement : l’agencement de la cabine à l’arrière de l’hélicoptère, comme l'explique Stéphane Jean-Mairet, ambulancier et chef de base.

Stéphane Jean-MairetAmbulancier et chef de base

Autre avantage : le nouvel Airbus pourra voler avec 150 kilos de charge supplémentaire.  Un nouveau système d'éclairage a également été ajouté pour les interventions nocturnes, qui représentent environ un quart des quelque 800 missions annuelles effectuées par l'équipage de Lausanne. Après deux ans d’attente, Mario Agustoni  pilote en chef et membre de la direction nous raconte comment les équipes se sont préparé à l’arrivée de la nouvelle flotte.

Mario Agustoni Pilote en chef et membre de la direction

La Rega va accueillir 21 nouveaux hélicoptères jusqu’à la fin 2026, sur 14 bases d’intervention. Budget total pour la fondation: 200 millions de francs.

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