Économie
La place financière suisse investit trop dans les énergies fossiles
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La place financière helvétique investit encore trop dans la production d'énergies fossiles, selon un test publié jeudi. Les portefeuilles des établissements financiers ont progressé en matière climatique, mais des améliorations sont encore nécessaires.
A l'initiative de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les acteurs du marché financier suisse ont fait analyser la compatibilité climatique de leurs portefeuilles. Au total, 133 établissements ont pris part au test de compatibilité climatique PACTA.
Des progrès
Il ressort du test que des progrès ont été réalisés pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris en matière climatique. Un tiers des participants se sont dotés d'une stratégie climatique et ont fixé des objectifs concrets pour 2050 ou plus tôt.
Les investissements dans les combustibles fossiles ont diminué par rapport au dernier test de 2020. Un tiers des biens immobiliers testés sont chauffés aux énergies renouvelables, contre un quart en 2020. Les caisses de pension disent vouloir augmenter cette part d'un quart, et les assurances de 15%.
Dans le domaine hypothécaire, environ un créancier sur dix propose des incitations pour les assainissements énergétiques des bâtiments. Le marché financier joue un rôle dans la transition énergétique, souligne l'OFEV.
Et du potentiel
La place financière n'a en revanche pas entièrement exploité sa marge de manoeuvre dans le domaine des assainissements énergétiques. Les investissements dans les entreprises extractrices d'agents fossiles se poursuivent, note encore l'OFEV.
Pour l'office, un dialogue coordonné pourrait inciter les entreprises à adapter leurs plans de transition. Il propose une norme correspondante pour soutenir l'effort climatique.
Intervention étatique
"Les investissements de la place financière suisse ne sont toujours pas compatibles avec l'objectif d'éviter à tout prix de dépasser les points de basculement du système climatique", critique vendredi Peter Haberstich, spécialiste du climat et des marchés financiers chez Greenpeace.
Aux yeux de l'ONG, trop de banques, des gestionnaires de fortune, d'assurances et de caisses de pension investissent encore dans des entreprises impliquées dans des secteurs destructeurs pour le climat. Les mesures volontaires ne mènent à rien.
Seules 15% des institutions se sont fixé des objectifs climatiques avec des objectifs intermédiaires pour 2025 et 2030, s'alarme l'ONG. Seules quelques institutions luttent réellement et activement contre la crise climatique. Mais elles doivent inciter les entreprises dans lesquelles elles investissent à réduire leurs émissions, demande encore Greenpeace.
Une intervention des autorités politiques est nécessaire. Il faut fixer des objectifs climatiques contraignants avec une trajectoire de réduction scientifiquement fondée pour les émissions de gaz à effet de serre. Les acteurs financiers doivent rendre compte de leurs progrès en toute transparence.
"Comportement irresponsable"
La réaction n'est guère différente au WWF suisse. "Investir dans des entreprises qui continuent de promouvoir les énergies fossiles (...) est un comportement irresponsable. Il est grand temps que la place financière suisse participe aux engagements nationaux pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat", déclare Stephan Kellenberger, expert en finance durable au WWF Suisse dans un communiqué de l'organisation.
En Suisse, les établissements financiers chauffent en outre encore leur parc immobilier aux deux tiers avec des combustibles fossiles. Le rapport de l’OFEV montre qu’entre les promesses du secteur financier et les mesures effectivement mises en ½uvre, le fossé est immense, réagit le WWF suisse. Outre les acteurs de la finance, ceux de la politique sont aussi appelés à réagir pour que les premiers prennent enfin le chemin de la neutralité climatique.
BNS déclassée
L'Alliance climatique suisse révèle encore que la Banque nationale suisse (BNS) a glissé dans le classement des banques centrales. Elle a obtenu des résultats nettement moins bons, tout comme l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).
Par rapport à 2021, la Suisse perd trois places et recule à "une peu glorieuse onzième place", écrit l'alliance dans un communiqué. Elle se classe dans la deuxième moitié de la liste, loin derrière le reste des pays européens. L'Alliance climatique appelle le Parlement à prendre ses responsabilités et à corriger "l'erreur de positionnement de la BNS".
Le prochain test de compatibilité est prévu en 2024. Les participants sont libres d’utiliser les résultats à l'interne seulement ou de les publier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois
L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.
L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.
Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.
L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".
L'effet Trump
Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.
L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.
Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.
Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Cadeaux: 900'000 annonces sur les sites de revente en France
Au lendemain du réveillon de Noël et des ouvertures de cadeaux, près de 900'000 annonces de revente ont été publiées en France, pulvérisant les scores de l'année dernière, selon les chiffres communiqués par les plateformes eBay et Rakuten.
"eBay observe déjà 500'000 nouvelles annonces en ligne le 25 décembre et prévoit une augmentation du nombre d'annonces de 400% par rapport à la moyenne, dans les jours suivant Noël", a indiqué dans un communiqué la plateforme de revente.
L'année dernière, 340'000 annonces avaient été enregistrées le 25 décembre dans la matinée.
Son concurrent Rakuten France "a enregistré environ 390.000 annonces déposées par des vendeurs particuliers sur sa plateforme depuis hier soir, soit une augmentation de 2% comparé à 2024 à la même heure", a annoncé la plateforme, en se basant sur des chiffres arrêtés à 11h30.
Rakuten prévoit "de dépasser le million d'annonces mises en ligne dans les jours à venir".
Pour les deux sites, la pratique de la revente de cadeaux est désormais ancrée dans les moeurs.
Selon les chiffres de son dernier baromètre sur le sujet, mené par Kantar, eBay estime à "près de 20 millions" le nombre de Français qui ont déjà revendu des cadeaux en 2025, soit 1,6 million de plus que l'année précédente.
Selon Rakuten, les reventes concernent principalement les produits culturels (livres, jeux vidéo, musique, DVD), high-tech (majoritairement des smartphones) et les jouets.
"En moyenne, les Français qui ont revendu leurs cadeaux reçus à Noël 2024 déclarent avoir récupéré près de 100 euros. Ce montant peut même dépasser les 300 euros pour certains !", ajoute le site de revente.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump
L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.
Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.
La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".
Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.
La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.
Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.
Perles et cailloux
Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.
Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).
De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".
John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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