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Économie

La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser

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Le conseiller aux Etats (AG) et président du PLR Thierry Burkart juge "choquante" la rémunération de Sergio Ermotti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.

Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.

Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.

"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.

"Disproportionné et choquant"

Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".

M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.

Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.

"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Affaire CS: le DFF analyse la possibilité de faire recours

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Des anciens cadres de feu Credit Suisse ont obtenu gain de cause mardi (image prétexte). (© Keystone/ENNIO LEANZA)

Le Département fédéral des finances (DFF) dit "analyser la possibilité de faire recours" au lendemain de la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) de maintenir les bonus des ex-cadres de Credit Suisse. Le TAF est allé contre la volonté du DFF mardi.

Il a accepté le recours de douze ancien cadres de Credit Suisse contre la décision du DFF de réduire, voire supprimer, des bonus des trois plus hauts niveaux de direction de la banque, suite à sa débâcle en 2023.

"Le DFF analysera l'arrêt du TAF et examinera la possibilité de faire recours auprès du Tribunal fédéral", indique le département mercredi à Keystone-ATS. Le Conseil fédéral doit se prononcer ces prochaines semaines sur l'adoption de mesures, dont la suppression a posteriori de bonus, pour renforcer la responsabilité des cadres de banques, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Conseil fédéral et les départements ont plus voyagé en 2024

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Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis est le membre du Conseil fédéral qui a le plus voyagé en avion en 2024 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les membres du Conseil fédéral ont passé 513 heures dans des avions et des hélicoptères de la Confédération l'année dernière, soit 31 de plus qu'en 2023. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis totalise le plus grand nombre d'heures de vol.

Le Tessinois a passé environ 140 heures dans les airs l'an dernier, selon le bilan annuel du Service de transport aérien de la Confédération (STAC) dont le gouvernement a pris acte mercredi. Loin devant les 21 heures du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication Albert Rösti, qui ferme le classement.

L'ancienne ministre de la défense Viola Amherd, présidente de la Confédération en 2024, est en deuxième position avec environ 130 heures de vol, suivie par le ministre de l'économie Guy Parmelin avec quelque 62 heures. Viennent ensuite la ministre des finances Karin Keller-Sutter et la ministre de l'intérieur Elisabeth Baume-Schneider (environ 47 heures chacune) et le ministre de justice et police Beat Jans (près de 30 heures).

Les conseillers fédéraux, les départements, l'Assemblée fédérale, la Chancellerie fédérale, les tribunaux fédéraux et l'Armée suisse ont effectué au total 759 heures de vol en 2024, contre 731 en 2023. Les avions ont volé 645 heures et les hélicoptères 114.

Les émissions de CO2 des vols du STAC sont entièrement compensées au moyen d'attestations. Depuis 2023, du biocarburant (appelé Sustainable Aviation Fuel) est ajouté au carburant d'aviation fossile. Il est prévu que, d'ici 2030, cette part s'élève à 10%, ce qui correspond à près de 4,5 millions de litres par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les contrefaçons pourront être détruites plus facilement

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La violation de marques, de brevets, de designs et de droits d’auteur cause des dommages considérables (archives). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Vêtements de marque, sacs à main, chaussures et montres de luxe contrefaits et envoyés dans des petits paquets pourront être plus facilement détruits dès le 1er juillet. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une nouvelle procédure de destruction des marchandises.

Les contrefaçons, majoritairement commandées en ligne, parviennent en Suisse par poste ou par courrier rapide dans des colis de moins de 5 kilogrammes. Aujourd'hui, la destruction de marchandises est contraignante. Le propriétaire de la marque d'origine et la personne qui a commandé les objets doivent être informés.

A l'avenir, les titulaires des droits de lutter contre les contrefaçons pourront aussi solliciter, avec la demande d’intervention des autorités douanières, l’application de la nouvelle procédure simplifiée. Seule la personne qui a commandé la marchandise sera informée dans un premier temps.

Les contrefaçons seront détruites si celle-ci ne s’y oppose pas. En cas de refus, le titulaire des droits en sera informé ; il pourra ainsi prendre les mesures qu’il juge nécessaires pour protéger ses droits.

L’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières remettra les contrefaçons retenues à l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle, qui mettra en ½uvre la suite de la procédure jusqu’à la destruction des marchandises.

La violation de marques, de brevets, de designs et de droits d’auteur cause des dommages considérables, allant de pertes de chiffres d'affaires aux risques pour la santé des consommateurs, en passant par un manque à gagner pour l'Etat au niveau des rentrées fiscales et des cotisations sociales. La très forte progression du commerce en ligne a encore aggravé le problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PostFinance a étoffé sa rentabilité après trois mois

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A fin mars, la fortune cumulée des clients de PostFinance culminait à 107,09 milliards, contre 106,64 milliards douze mois plus tôt (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

PostFinance a dégagé sur les trois premiers mois de l'année un excédent opérationnel amélioré en comparaison annuelle, nonobstant une contraction de ses recettes. Le patrimoine des clients de son côté a continué à prendre de l'embonpoint.

Le produit d'exploitation du bras financier du géant jaune a fondu de près d'un cinquième à 416 millions de francs. Le résultat d'exploitation en revanche a bondi de plus d'un tiers à 68 millions, indique une série de tableaux diffusée mercredi.

La fortune cumulée des clients atteignait fin mars 107,09 milliards, contre 106,64 milliards douze mois plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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