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Culture

La Suisse envoie le rappeur non binaire bernois Nemo à l'Eurovision

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Nemo représentera la Suisse en demi-finale du 68e Concours Eurovision de la chanson, à Malmö, le 9 mai prochain avec le titre "The Code", qui même rap, drum and bass et opéra. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Nemo représentera la Suisse à Malmö (Suède) au 68e Concours Eurovision de la chanson avec le titre "The Code". Non binaire, l'artiste biennois y évoque le fait de ne se sentir ni homme ni femme et le chemin parcouru jusque-là pour trouver son identité.

La chanson écrite en anglais et composée par Nemo mêle rap, drum and bass et opéra, indique jeudi la radio-télévision alémanique SRF. Talent du rap révélé en 2016 en Suisse alémanique, l'artiste a aligné les succès ces dernières années. Le 9 mai prochain, Nemo défendra les couleurs de la Suisse lors de la demi-finale du grand événement musical européen.

Engagement pour la cause "queer"

"C'est un honneur incroyable de pouvoir représenter la Suisse à l'Eurovision Song Contest (ESC)", confie l'artiste alémanique de 24 ans, qui a grandi à Bienne et vit à Berlin. Sa chanson a été choisie à 50% par un jury de professionnels internationaux et à 50% par un panel de particuliers intéressés par l'ESC au cours d'un processus de sélection interne en plusieurs étapes.

Cité dans le communiqué, Nemo considère sa participation au concours comme "une chance immense de construire des ponts entre les cultures et les générations". "C'est pourquoi il est très important pour moi de m'y engager comme personne 'queer' pour toute la communauté LGBTQIA+."

Manifeste universel sur l'identité

"Dans 'The Code', il est question du véritable voyage que j'ai commencé lorsque j'ai pris conscience que je n'étais ni un homme ni une femme. Le chemin vers moi-même a été un long et difficile processus", explique Nemo qui en voit dans sa chanson le manifeste artistique. "Mais rien ne me fait plus plaisir que la liberté que j'ai gagnée en réalisant que j'étais non binaire."

La vérité de Nemo se situe "entre les 0 et les 1" du système binaire, ironise l'artiste en anglais dans sa chanson. En brassant habilement plusieurs genres musicaux, Nemo tisse des liens entre les mondes, écrit SRF. Son histoire personnelle devient ainsi un récit universel, celui du passage à l'âge adulte qui célèbre l'amour de soi, la vérité et l'authenticité.

Rappeur à succès dès ses 17 ans

"Meilleur talent" à 17 ans, le prodige a remporté quatre Swiss Music Awards un an plus tard. Après ses grands succès en dialecte bernois, "Ke Bock", "Du" ou encore "Himalaya", qui lui ont valu des disques d'or et de platine, Nemo a entamé une phase de transition en 2020. Le phénomène commence alors à écrire et produire pour d'autres artistes et publie désormais des chansons en anglais.

Si Nemo se qualifie pour la finale de l'Eurovision, l'artiste se produira une nouvelle fois deux jours plus tard, le 11 mai, à Malmö parmi 28 contributions venant d'autant de pays.

La Suisse "dans le coup" depuis 2019

Le grand show musical européen a plutôt réussi ces dernières années à la Suisse, depuis qu'elle en a professionnalisé sa sélection. Elle s'est qualifiée systématiquement pour la finale depuis 2019 et la 4e place finale du Bernois Luca Hänni. Le Fribourgeois Gjon's Tears a même terminé 3e en 2021. Les deux dernières ont moins souri à la Suisse avec les 17e et 20e places de Marius Baer et de Remo Forrer en finale. Il n'y a pas eu d'édition en 2020 à cause de la pandémie.

Le projet de participation suisse au Concours eurovision de la chanson est dirigé par SRF. Il est réalisé en commun avec les autres chaînes de radio-télévision nationales RTS, RSI et RTR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dafi Kühne reçoit le premier "Prix Bataillard x mudac"

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Le mudac s'est associé à la Fondation Bataillard pour lancer ce premier Prix de design graphique (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le graphiste Dafi Kühne a reçu jeudi à Lausanne le premier "Prix Bataillard x mudac" de design graphique. Il est récompensé pour l'originalité de ses réalisations, ne cessant d'innover tout en revivifiant le savoir-faire des métiers de l'imprimerie.

Dafi Kühne vit et travaille entre Zurich et Glaris. Issu de la typographie et profondément ancré dans les savoir-faire de l'imprimerie, il combine outils digitaux et analogiques pour concevoir des affiches au visuel marquant, explique un communiqué.

Le jury salue la qualité technique et esthétique de ses affiches, son média de prédilection. Il souligne aussi l'implication de l'artiste dans la transmission de son expérience, par le biais de l'enseignement et d'ateliers, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Excellence et innovation

Le nouveau Prix récompense l'excellence, l'innovation et la créativité des graphistes suisses. Il est né de la collaboration entre la Fondation Pierre et Nouky Bataillard, qui s'engage en faveur de la nature et de la culture, et le mudac - Musée cantonal de design et d'arts appliqués, à Lausanne.

Le prix s'adresse à un segment de la communauté graphique où les distinctions sont rares: les créatrices et créateurs en milieu de carrière, déjà reconnus pour leurs travaux et dotés d'un potentiel remarquable. Le Prix les encourage à poursuivre. Doté de 20'000 francs, il vise à permettre la réalisation d'un projet personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'oeuvre du bédéiste Christiophe Blain au Cartoonmuseum de Bâle

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Les bandes dessinées de Christophe Blain s'illustrent par leurs va-et-vient entre la représentation réaliste et la caricature. (© Cartoonmuseum de Bâle / Christophe Blain)

Le Cartoonmuseum de Bâle présente une rétrospective du bédéiste français Christophe Blain. L'oeuvre de l'artiste comprend des histoires d'aventures absurdes et comiques, de la satire politique et même une bande dessinée sur le changement climatique.

Dans sa parodie de western, "Gus", Christophe Blain présente un univers de saloons glauques, de revolvers fumeux et de belles femmes L'antihéros de cette histoire, un braqueur de postes, frimeur malgré son nez absurdement long, y joue un rôle d'antithèse de Lucky Luke.

Ce personnage et d'autres aventures et histoires fantastiques à prendre au second degré ne représentent qu'une facette de l'oeuvre de Christophe Blain, présentée dans l'exposition "Paradis Perdus", à voir dès samedi jusqu'au 15 mars. Le Français est un artiste difficile à cerner en raison de la diversité de son oeuvre, a résumé la directrice du Cartoonmuseum, Anette Gehrig, jeudi lors de la présentation de la rétrospective aux médias.

Série satirique "Quai d'Orsay"

Agé de 55 ans, le dessinateur a particulièrement marqué les esprits en 2010 à travers sa série satirique "Quai d'Orsay" qui a transformé les souvenirs d'un conseiller de l'ancien ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin en un récit mordant. Cette bande dessinée a même été portée à l'écran par Bertrand Tavernier.

En 2021, Christophe Blain a surpris le public avec la sortie d'une BD pédagogique sur le changement climatique, intitulée "Le Monde sans fin". Il y transpose un dialogue avec le climatologue Jean-Marc Janovici.

La virtuosité artistique du bédéiste marque son oeuvre dans toute sa diversité. Il crée des va-et-vient ludiques entre représentations réalistes et caricatures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité

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Les bijoux volés au Louvre restent à ce jour introuvables (archives). (© KEYSTONE/AP/Emma Da Silva)

Trois semaines après le retentissant vol de joyaux nationaux au Louvre, la Cour des comptes a vivement critiqué le grand musée jeudi dans un rapport. Elle a estimé qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

"Le vol de joyaux de la Couronne est, à n'en pas douter, un signal d'alarme assourdissant sur le rythme très insuffisant" de rénovation des équipements de sécurité du musée, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire, avec un camion-élévateur, dans la galerie d'Apollon, où ils ont dérobé en quelques minutes des joyaux royaux et impériaux d'une valeur de 88 millions d'euros (82 millions de francs), et d'une valeur patrimoniale inestimable.

Les bijoux restent à ce jour introuvables mais quatre personnes, dont trois soupçonnées d'avoir directement participé au casse, ont été mises en examen et écrouées.

Le rapport de la Cour des comptes, qui porte sur la gestion du musée entre 2018 et 2024, estime que sa direction "a privilégié les opérations visibles et attractives au détriment de l'entretien et de la rénovation des bâtiments et des installations techniques, notamment de sûreté et de sécurité".

Comme elle l'avait déjà fait dans un pré-rappport, la Cour pointe "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée qui a accueilli neuf millions de visiteurs en 2024, dont 80% d'étrangers.

Elle pointe également "un retard persistant dans le déploiement d'équipements de sûreté pour la protection des oeuvres" que le musée n'est "pas parvenu" à combler sur la période prise en compte.

Ces investissements sont "pourtant indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l'institution", soulignent les Sages.

"Défaut de hiérarchisation"

Pourtant, "malgré d'abondantes ressources, le musée, par défaut de hiérarchisation de ses nombreux projets, est confronté à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", alertent-ils.

Entre 2018 et 2024, le Louvre "a mobilisé 26,7 millions d'euros pour la mise en oeuvre des travaux d'entretien et de mise aux normes et 59,5 millions d'euros pour la réalisation des travaux de restauration du palais au titre des monuments historiques" contre "105,4 millions d'euros engagés sur ses ressources propres pour l'acquisition d'oeuvres et 63,5 millions d'euros en faveur de la rénovation des aménagements muséographiques", précise le rapport.

Dans sa réponse à la Cour, publiée avec le rapport, la direction du Louvre dit accepter "la plupart des recommandations" formulées tout en estimant que son rapport "méconnaît" plusieurs de ses actions notamment sur la sécurité.

"La gestion du plus grand musée du monde et du plus visité ne peut faire l'objet d'un jugement équilibré que si ce dernier se fonde sur le temps long", estime le Louvre qui regrette également que le rapport détaille précisément le nombre de caméras de surveillance existantes dans ses salles.

Le Louvre estime aussi que la Cour outrepasse le cadre calendaire fixé en évoquant le projet des futurs grands travaux, présenté en janvier par l'Elysée.

1,15 milliard d'euros

La Cour a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions d'euros estimés en janvier par l'entourage du président Emmanuel Macron.

Les recommandations formulées par les Sages font écho aux premières conclusions de l'enquête administrative confiée à l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) après le vol.

Dévoilées la semaine passée par la ministre de la Culture Rachida Dati, ces conclusions ont mis en évidence une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le musée et "un sous-équipement des dispositifs de sécurité".

La ministre a en outre demandé à la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui dirige le musée depuis septembre 2021, de "revoir la gouvernance" de l'établissement et de créer "une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence" du musée.

Un conseil d'administration du Louvre doit se réunir "en urgence" vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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