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Économie

La Suisse, pays le plus compétitif du monde, selon une étude

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Il n'y en a point comme nous, cette année, assure l'IMD à l'issue de son classement mondial de la compétitivité. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse s'est hissée cette année à la première place du classement mondial de la compétitivité établi par l'institut lausannois IMD. Elle doit cette performance à sa structure politique stable en période de turbulences géopolitiques ainsi qu'à la force du franc.

En prenant cette première place du podium mondial de la compétitivité, après avoir gagné une place par rapport à l'an dernier, la Suisse vient devancer Singapour et Hong Kong, montre l'étude menée par IMD.

Viennent ensuite le Danemark, les Emirats arabes unis, Taïwan, l'Irlande, la Suède, le Qatar et les Pays-Bas. Le Qatar fait son entrée dans le "top 10" en raison des réformes du marché du travail et d'une infrastructure financière solide, tandis que l'Irlande (7ème) et les Pays-Bas (10ème) perdent un peu de terrain, "notamment en raison de la baisse de la productivité."

Si le Danemark et la Suède maintiennent leur position grâce à leur excellence en matière d'infrastructures et de cohésion sociale, ces pays sont également confrontés à des coûts opérationnels élevés et à des contraintes liées au marché du travail. Quant aux Etats voisins de la Suisse, ils ne sont classés que 19ème en ce qui concerne l'Allemagne, 26ème pour l'Autriche, alors que la France et l'Italie prennent respectivement la 22ème et 43ème place.

Avec Taïwan (6ème), la Malaisie (23ème) et les Philippines (51ème), les pays asiatiques continuent eux de progresser "grâce à leurs investissements dans l'avenir numérique", soutient la version 2025 du rapport annuel, qui se base sur 170 ensembles de données différents accessibles au public dans le monde entier ainsi que sur des entretiens avec plus de 6000 décideurs économiques.

Améliorer les systèmes de retraite

Les pays dotés d'une monnaie forte, comme la Suisse, se retrouvent en tête, "parce que, contrairement à ce que beaucoup pensent, c'est un signe de force", explique le directeur de recherche, Arturo Bris, professeur à l'IMD. Selon l'étude, une monnaie forte reflète des fondamentaux économiques solides, tels que la confiance des investisseurs, une gouvernance stable et l'existence d'entreprises exportatrices à forte valeur ajoutée qui résistent aux pressions sur les prix.

Autre argument en faveur du territoire helvétique: son consensus économique et politique, qui crée la stabilité, ainsi que ses infrastructures. "Les dix économies leaders disposent toutes de cadres institutionnels solides, d'infrastructures robustes et de modèles de gouvernance adaptables. Cela est nécessaire pour rester compétitif dans le monde fragmenté d'aujourd'hui, où les risques de change sont devenus une priorité stratégique à côté de la protection des besoins nationaux", souligne M. Bris.

Par contre, la Suisse n'a pas encore entièrement convaincu en matière de compétitivité économique, prenant la 6ème place pour l'efficacité de ses entreprises, et la 13e place pour ce qui a trait à sa compétitivité macroéconomique.

Les pays qui allient force institutionnelle et développement inclusif sont en mesure de résister aux chocs externes sans succomber à la fragmentation interne, observe l'étude. "Par conséquent, les décideurs politiques et les dirigeants d'entreprise doivent considérer l'efficacité du gouvernement non pas comme un idéal de gouvernance, mais comme une condition pratique pour maintenir la résilience économique et l'attractivité des investissements dans les années à venir", argumente-t-elle.

Le rapport avance que la Suisse doit notamment améliorer et diversifier son accès aux marchés étrangers, garantir une réglementation économiquement efficace et favorable aux entreprises, renforcer la concurrence dans les secteurs nationaux et améliorer la viabilité des finances publiques et des systèmes de retraite.

Il estime par ailleurs que les critères traditionnels de la compétitivité - stabilité macroéconomique, environnement favorable aux entreprises et infrastructures de qualité - sont toujours nécessaires, "mais ne suffisent plus". "Les dirigeants les plus efficaces d'aujourd'hui complètent ces facteurs par des compétences numériques, la gestion de la transition écologique et l'utilisation d'approches sophistiquées pour renforcer la résilience".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Fribourg: percée dans le conflit avec les techniciens en radiologie

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Un bon quart des techniciens en radiologie médicale (TRM) de l'Hôpital fribourgeois obtiendra la classe 18 dès l'automne, suite à la grève de février (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Une percée est survenue dans le conflit touchant aux techniciens en radiologie médicale (TRM) à Fribourg. Le Conseil d’Etat autorise l’accès de 28 d'entre eux à la fonction de techniciens thérapeutes spécialisés (TTS). L'accord fait suite à leur grève de février.

Le gouvernement a accepté les propositions discutées entre l’Hôpital fribourgeois (HFR) et les représentants des TRM, relatives aux modalités d’accès à la fonction de TSS pour une partie des TRM de l’HFR, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. Entamées en mars, les rencontres ont permis d'en définir les contours.

Les TRM doivent être au bénéfice d’une formation complémentaire et assumer des responsabilités supplémentaires, notamment dans le domaine de la coordination technique, de l’encadrement et du soutien à la conduite opérationnelle des équipes. La fonction de TTS concernera en conséquence 28 TRM, soit 26% des TRM de l'HFR.

Concours interne

Le nouveau dispositif renforcera "durablement" l’encadrement, tout en assurant une reconnaissance professionnelle tangible aux personnes concernées, leur permettant le passage d’une classe 17 à une classe 18 de l’échelle des traitements de l’Etat. Les 28 postes seront mis exclusivement au concours interne.

L'idée consiste ici à promouvoir les TRM déjà en fonction à l'HFR. Aucun nouveau poste n’est donc créé. Le Conseil d’Etat a salué, au terme de séance hebdomadaire, l’esprit "constructif" dans lequel les discussions se sont déroulées entre les parties concernées. Un constat partagé par le Syndicat des services publics (SSP).

Mobilisation pas finie

Selon le SSP, il s'agit d'un "premier résultat concret, fruit de la grève de six jours menée par les TRM entre le 3 et le 10 février dernier. Au-delà, la mobilisation des TRM et du SSP va se poursuivre pour obtenir l'élargissement de la classe de salaire 18 à l'ensemble des professionnels concernés, promet le syndicat.

Avec pour objectif de faire annuler l'évaluation par points réalisée par une Commission d’évaluation des fonctions (CEF), dont la composition n’était pas conforme à la loi, estime le SSP dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Coq Sportif repris par le consortium piloté par Dan Mamane

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L'équipementier français, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'entrepreneur Dan Mamane fait savoir vendredi qu'il reprend l'équipementier français Le Coq Sportif, suite à la décision en sa faveur du Tribunal des activités économiques de Paris.

Ce, au détriment de l'offre portée par un fonds d'investissement français, le milliardaire Xavier Niel et le propriétaire actuel Airesis. L'offre de reprise de la marque hexagonale Le Coq Sportif est "portée par un consortium d'entrepreneurs expérimentés mené par Dan Mamane, avec le soutien du fonds Mirabaud Patrimoine Vivant et de partenaires industriels de premier plan", selon le communiqué reçu par l'agence AWP.

Le nouveau propriétaire vise "un objectif de chiffre d'affaires de 300 millions d'euros à horizon 2030 et un retour à une rentabilité soutenue".

Dan Mamane a déclaré auprès d'AWP "injecter 70 millions d'euros, dont 50 millions dans un premier temps" dans le fabricant textile. "Une partie, soit 20 millions, va servir à rembourser une partie des dettes vers tous les créanciers et notamment tous les sous-traitants sans qui Le Coq Sportif ne peut pas survivre."

Les 30 autres millions seront affectés "au redémarrage de l'entreprise, pour l'outil industriel, la réorganisation des équipes, la refonte de l'outil logistique et commercial. C'est un chantier titanesque, il faut reconstruire toute l'entreprise."

L'offre du Franco-Suisse qui est connu pour avoir repris Conforama Suisse mais aussi pour avoir investi dans la marque de vêtements de ski de luxe Ogier a ajouté que que son offre "reprend un peu moins de 70 millions d'euros de dettes à rembourser sur dix ans."

200 employés repris

Sur les 300 employés actuels, 200 sont repris, dont le site historique de Romilly-sur-Seine. "Les suppressions de postes demandées concernent un site à Strasbourg avec 25 personnes et 80 employés qui travaillent à Paris dans des locaux de 2500 mètres carrés", a déclaré M. Mamane, qui se chargera de la stratégie, tandis que Alexandre Fauvet, cofondateur et associé de Fusalp sera le directeur général et qu'Udi Avshalom, ancien directeur des opérations (COO) d'Adidas, pilotera la marque au niveau mondial.

La marque compte notamment 135 emplois au siège historique de Romilly-sur-Seine dans l'est de la France, et fait vivre 400 emplois dans le département de l'Aube, en faisant travailler des sous-traitants et fournisseurs spécialisés dans la teinture, le tricotage ou encore la logistique.

Le Coq sportif, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier.

Le Tribunal des activités économiques de Paris a souligné dans sa décision diffusée vendredi que des créanciers "ont voté en faveur du plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane et contre le plan des sociétés Iconix, Neopar et Airesis" et également que le Comité social et économique de l'entreprise (CSE) "a approuvé largement le plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane" et "désapprouvé le plan" concurrent, "nonobstant 16 licenciements en plus".

En début de semaine, le cabinet d'avocats représentant l'offre regroupant le fonds français de capital-investissement Neopar, le gestionnaire américain de marques Iconix et le milliardaire Xavier Niel, a demandé une "réouverture des débats", estimant que leur proposition à la reprise a été "délibérément entravée" et "affaiblie" et que le processus a été "vicié par des manquements".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Droits de douane: Trump pense informer ses partenaires dès vendredi

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L'annonce des nouveaux tarifs de douane par Donald Trump le 2 avril dernier avait provoqué un vent de panique chez les partenaires commerciaux des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Donald Trump a dit qu'il envisageait d'envoyer, dès vendredi, aux partenaires commerciaux des Etats-Unis des lettres les informant de l'imposition de droits de douane qui entreraient en vigueur au 1er août. Des négociations sont dans leur dernière ligne droite.

"Je penche pour envoyer une lettre pour indiquer les droits de douane qu'ils devront payer", a-t-il déclaré à la presse jeudi, estimant que c'était "beaucoup plus facile" de procéder ainsi.

"Nous allons envoyer des lettres, probablement dès demain", a-t-il expliqué, précisant: "10 ou 12" lettres partiraient ainsi dès vendredi, puis d'autres lettres "dans les prochains jours", "tous les pays" devant être "couverts pour le 9 juillet".

La Suisse est directement concernée. Début avril, le président américain avait annoncé des droits de douane de 31% sur les exportations de biens suisses aux Etats-Unis. Ce taux avait toutefois été suspendu pour 90 jours, jusqu’au 9 juillet, le temps de trouver un accord avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le taux de chômage demeure stable au mois de juin

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En comparaison annuelle, la situation sur le front de l'emploi en Suisse s'est plutôt dégradée en juin, le taux de chômage augmentant de 0,5 point (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La stabilité a prévalu sur le marché du travail en juin, le nombre d'inscrits aux offices régionaux de placement (ORP) ayant légèrement reculé de 0,8% à 126'877 personnes. Le taux de chômage calculé par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est maintenu à 2,7%.

Apurée des variations saisonnières (CVS), la proportion de sans-emplois a augmenté de 0,1 point de pourcentage sur un mois à 2,9%, selon les indications fournies vendredi.

En comparaison annuelle, la situation s'est plutôt dégradée. Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point ou 0,4 point pour l'indicateur CVS. Cette évolution se vérifie dans toutes les catégories d'âge.

Entre mai et juin, le nombre de jeunes chômeurs n'a varié que faiblement, se fixant à 10'700 personnes pour une proportion stable à 2,5%. Chez les plus de 50 ans, le taux s'est replié de 0,1 point à 2,4%, pour 35'467 inscrits aux Offices régionaux de placement (ORP).

Le nombre de demandeurs d'emploi s'est à peine renforcé (+0,5% ou +1013 personnes) à 206'868, pour un taux stable de 4,4%. Le Seco a recensé 39'757 postes vacants, en progression de 4,2% ou 1615 de plus qu'en mai. Plus de la moitié (57%) du chiffre total relève de l'obligation d'annonce pour certaines professions où le chômage atteint 5%.

Selon les données de fin juin, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indemnités de chômage au cours du mois d'avril s'élevait à 3'136, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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