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Suisse

De fortes taxes réduisent la consommation de tabac, selon une étude

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Le niveau de taxation des cigarettes est globalement faible en Suisse (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

De fortes taxes et un prix élevé des cigarettes vont de pair avec une baisse de la consommation de tabac, selon une étude. La Suisse est le pays européen où la charge fiscale globale sur les cigarettes est la plus faible. Cela doit changer, exigent deux associations.

Après l'Allemagne, la Suisse a en outre les mesures de contrôle du tabac les plus faibles, selon une étude comparative présentée mercredi à Berne par la Ligue pulmonaire suisse, l'Association suisse pour la prévention du tabagisme (AT) et la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), basée à Winterthour (ZH).

L'étude de la ZHAW, réalisée sur mandat de l'AT et de la Ligue pulmonaire, souligne qu'en comparaison européenne, la Suisse présente un environnement favorable à la consommation de tabac. La charge fiscale sur les cigarettes est globalement faible, de même que leur prix corrigé du pouvoir d'achat.

Le score de la Suisse au "Tobacco Control Scale" est également bas. Cet indicateur prend en compte les mesures de réglementation des prix, les interdictions de fumer dans les lieux publics, les dépenses des campagnes d'information, les interdictions de publicité, les avertissements sanitaires, ou encore les efforts de lutte contre le tabagisme.

Concernant la prévalence du tabagisme et la consommation de cigarettes, la Suisse se situe dans la moyenne européenne.

Des taxes dissuasives pour les jeunes

Dans un environnement relativement favorable à la consommation de cigarettes et lorsque leur prix est bas, comme en Suisse, un impôt plus élevé sur le tabac va en moyenne de pair avec une consommation plus faible, relève l'étude de la ZHAW.

De fortes taxes sur le tabac et les prix plus élevés qui en découlent ont en effet particulièrement fort chez les jeunes, notent les deux organisations. En cas d'augmentation des prix, la consommation de tabac diminue deux à trois fois plus chez les jeunes que chez les adultes.

Des prix plus élevés empêchent en outre les jeunes de commencer à consommer du tabac. Selon un modèle de calcul basé sur des données, il est possible de démontrer qu'une hausse de 10% des prix peut entraîner une baisse de la consommation allant jusqu'à 9%.

Dissuader les nouveaux fumeurs

Selon les chercheurs, de nombreux fumeurs, dans un environnement relativement favorable à la consommation de tabac, continuent à fumer, mais nettement moins lorsque les impôts sur le tabac - et donc les prix - augmentent.

Dans un environnement où le tabagisme est interdit dans de nombreux endroits, où peu de publicité peut être faite pour les cigarettes et où les taxes et les prix augmentent, les jeunes commencent en outre moins souvent à fumer. De nombreux fumeurs ont également davantage tendance à arrêter.

Les fumeurs restants, qui semblent être davantage dépendants au tabac, continuent à fumer à peu près autant, même si les prix des cigarettes augmentent, constate l'étude.

Révision de la loi exigée

Pour réduire le taux de fumeurs en Suisse, qui se maintient à un niveau élevé depuis des années, les deux organisations estiment qu'une révision complète de la loi sur l'imposition du tabac s'impose. Celle-ci doit de toute manière être révisée suite à une motion sur l'imposition des cigarettes électroniques.

Selon la Ligue pulmonaire et l'Association suisse pour la prévention du tabagisme, des taxes élevées sont une mesure nécessaire, mais pas suffisante. Un ensemble de mesures de contrôle du tabac sont nécessaires.

Le 13 février prochain, le peuple s'exprimera sur l'initiative "Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac (enfants et jeunes sans publicité pour le tabac)". Elle a pour objectif d’interdire toute publicité pour le tabac là où des enfants ou des adolescents peuvent la voir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Boncourt retire son équipe de SBL

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Steinmann et Boncourt (en noir) ne joueront pas en SBL la saison prochaine (© KEYSTONE/TI-PRESS/Pablo Gianinazzi)

Boncourt n'évoluera pas en SBL messieurs la saison prochaine. La Red Team a annoncé mercredi soir le retrait de sa première équipe, selon une information de Radio Fréquence Jura.

Les dirigeants jurassiens ont évoqué "un déficit tant structurel que financier" au cours d'une conférence de presse pour justifier cette décision, souligne RFJ. Le club démarrera une nouvelle aventure en 1re ligue, en misant sur son académie et ses jeunes, avec Nemanja Calasan comme entraîneur.

"Nous n'avons pas obtenu la licence pour le prochain championnat de SBL. Nous ne trouvons pas de nouvelles sources de financement depuis octobre", explique le président de Boncourt Grégory Franc, cité sur le site de RFJ. Il évoque une décision "lourde et difficile mais prise avec courage".

Boncourt n'avait jamais quitté l'élite depuis sa promotion en 1998, décrochant notamment deux titres de champion dans les années 2000 (2003, 2004). En l'état, avec la promotion de Pully Lausanne, le championnat 2023/24 comprendrait donc à nouveau onze équipes. Mais Nyon serait aussi en proie à des difficultés financières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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