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Économie

Le commerce de détail a légèrement progressé en 2023

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La croissance démographique et l'évolution positive du secteur alimentaire ont notamment contribué à la progression des ventes au détail en Suisse en 2023 (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le commerce de détail en Suisse a bouclé 2023 sur une note réjouissante: les ventes, portées par le secteur alimentaire et la croissance démographique, ont légèrement progressé, selon l'étude de marché de l'Institut GfK publiée mardi.

Au total, les ventes dans le commerce de détail en Suisse ont augmenté de 0,5% l'an dernier pour atteindre 103 milliards de francs, indique mardi l'Institut d'études de marché GFK dans un communiqué. La croissance démographique et l'évolution positive du secteur alimentaire ont notamment contribué à cette progression. En 2023, le secteur alimentaire a enregistré un chiffre d'affaires de 45,6 milliards, en hausse de 3,1% par rapport à l'année précédente. Le secteur non-alimentaire a en revanche reculé, de 1,5% à 57,4 milliards.

Le commerce en ligne se porte également plutôt bien: les consommateurs suisses ont acheté des marchandises sur Internet pour 14,4 milliards de francs, un chiffre en hausse de 3% par rapport à l'année précédente.

La consommation indigène en ligne a augmenté de 0,2 milliard en 2023 par rapport à l'année précédente. Les achats en ligne à l'étranger ont atteint un nouveau sommet de 2,2 milliards et ont connu une croissance de 10% par rapport à 2022. Cette progression est à mettre sur le compte des petits colis en provenance d'Asie.

Les perspectives du commerce de détail en Suisse pour 2024 et 2025 s'annoncent sous les meilleurs auspices. Dans l'ensemble, une croissance modérée des ventes, pouvant atteindre 1%, est attendue d'ici la fin de l'année. Cela signifie que la barre des 104 milliards de francs sera dépassée pour la première fois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

PostFinance recrute un ancien dirigeant de Credit Suisse comme CFO

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Postfinance a choisi un ancien dirigeant de feu Credit Suisse pour s'occuper de ses finances (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

PostFinance a trouvé un remplaçant pour son chef financier (CFO) Kurt Fuchs, qui a démissionné fin février. Ancien dirigeant de feu Credit Suisse, Claudio Gaugler prendra ses fonctions le 1er septembre.

Agé de 40 ans, M. Gaugler intégrera ainsi le comité directeur du bras financier de La Poste. Il jouit d'une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans le domaine des finances et a occupé depuis 2010 des postes à responsabilités chez Credit Suisse et UBS, en Suisse et à l'étranger, précise PostFinance dans un communiqué publié jeudi.

Il était depuis 2023 le directeur financier de Credit Suisse Asset Management, l'unité de gestion d'actifs, et a "entre autres supervisé l'intégration financière dans UBS" après la reprise de l'ex-numéro deux bancaire helvétique par son concurrent en mars 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Conseil national rejette l'initiative SSR

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L'initiative SSR a été déposée en avril 2023 (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La redevance radio-TV, actuellement fixée à 335 francs par an, ne doit pas être abaissée à 200 francs. Le National a rejeté jeudi, par 116 voix contre 74, l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR). Il a également refusé tout contre-projet.

L'initiative de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers (usam) et des Jeunes PLR veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an. Elle demande aussi d'exonérer toutes les entreprises. "Enfin", il sera possible de restituer du pouvoir d'achat à la population et aux entreprises, a lancé Roger Golay (MCG/GE).

Manfred Bühler (UDC/BE) a comparé la SSR à "un trop grand arbre". Plusieurs de ses branches n'ont "plus rien à voir avec le service public", a-t-il déclaré, citant les droits de retransmission sportifs ou le divertissement. Les médias privés peuvent prendre le relais dans ces domaines, selon lui.

Cohésion du pays

En dehors de l'UDC et d'une partie du PLR, les oratrices et orateurs ont qualifié l'initiative tour à tour de périlleuse, dangereuse, irréaliste, irresponsable ou encore arriériste. "Il ne s'agit pas d'une réforme, mais d'un démantèlement de la cohésion nationale, de ce qui unit les deux côtés de la Sarine et les deux côtés du Gothard", a déclaré Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE) pour la commission.

Les opposants à l'initiative ont défendu une information accessible, indépendante, pluraliste et dans toutes les langues du pays. Ils ont plaidé pour conserver la diversité médiatique en Suisse.

Les partisans au texte ont également dit défendre cette diversité médiatique. Ils tenaient au moins à un contre-projet indirect visant à rendre plus efficace le service public dans le domaine de la radio et de la télévision. Benjamin Fischer (UDC/ZH) a demandé "enfin un réel débat de fond" sur le mandat de la SSR.

La proposition de l'UDC n'a pas passé la rampe, bien qu'elle ait reçu des voix PLR. Damien Cottier (PLR/NE) a demandé d'éviter d'avoir "un géant SSR qui impose ses règles aux médias privés", qui ne se battent pas à armes égales alors qu'ils font aussi du bon travail.

De son côté, le PS voulait aussi un contre-projet, direct cette fois, afin de financer la radio et la télévision via un fonds indépendant alimenté par la TVA. Il n'a reçu le soutien que des Vert-e-s.

300 francs d'ici 2029

Le Conseil fédéral était aussi opposé à l'initiative. Il propose toutefois un contre-projet au niveau de l'ordonnance. La redevance doit passer à 312 francs en 2027, puis à 300 en 2029 pour les ménages privés. Pour les ménages collectifs comme les homes, la taxe passera de 670 francs à 624 en 2027, puis à 600 francs en 2029.

Le chiffre d'affaires permettant une exonération pour les entreprises est aussi revu à la hausse, de 500'000 francs à 1,2 million. Ainsi, dès 2027, environ 80% des entreprises soumises à la TVA ne paieront plus la redevance.

Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Royaume-Uni: le PIB recule plus qu'attendu en avril

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Le Royaume-Uni a connu en avril, mois de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douanes, la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,3% en avril, mois d'entrée en vigueur de hausses d'impôts sur les entreprises et de certains droits de douane américains, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les ambitions de croissance du gouvernement.

L'économie britannique a été pénalisée par le secteur des services et de l'industrie manufacturière, précise l'Office national des statistiques (ONS) jeudi dans son rapport mensuel.

Après avoir progressé de 0,2% au mois de mars, et de 0,7% pour le premier trimestre dans son ensemble, le PIB a baissé en avril plus qu'attendu par les économistes.

Cette marche arrière de l'économie intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement travailliste de ses grandes orientations budgétaires pour les années à venir, avec notamment des milliards de livres d'investissements censés doper une économie atone.

"Notre mission première est de générer de la croissance", a réagi jeudi dans un communiqué la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a reconnu que "ces chiffres sont clairement décevants" mais assure que les investissements prévus amélioreront la situation.

Mme Reeves avait présenté mercredi ses choix de dépenses pour les années à venir, privilégiant clairement la santé et la défense, tandis que les affaires étrangères et les transports devront se serrer la ceinture.

Le gouvernement a aussi assoupli ses règles budgétaires pour s'autoriser à investir davantage et espère que 113 milliards de livres (133 milliards d'euros) supplémentaires sur cinq ans dans la tech, la défense ou le nucléaire viendront doper la croissance.

Mais des hausses d'impôts, notamment des cotisations patronales, entrées en vigueur en avril, ont pesé sur l'économie, selon des entreprises citées par l'ONS. Les chiffres du marché de l'emploi pour le même mois, publiés mardi, faisaient état d'une progression du taux de chômage, à 4,6%.

Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump, ce qui a fortement pesé sur les exportations du pays vers les Etats-Unis.

Le Royaume-Uni a ainsi connu en avril "la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis, avec des baisses observées sur la plupart des types de biens, suite à la récente introduction de droits de douane", selon Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

Dans ce contexte, "l'activité économique devrait rester atone jusqu'à la fin de l'année", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK. "Cependant, la solidité relative des finances des ménages devrait soutenir les dépenses et constituer un moteur essentiel de la croissance" pour le reste de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Hausse des taux en vue pour les hypothèques à taux fixe

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Les fluctuations des taux des hypothèques ont été importantes au cours des derniers mois (archives). (© KEYSTONE/DPA/JAN WOITAS)

Il est attendu de la Banque nationale suisse (BNS) une nouvelle baisse de ses taux directeurs à 0% la semaine prochaine. Pourtant, les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient à nouveau augmenter en Suisse d'ici la fin de l'année, estime Comparis jeudi.

Les taux d'intérêt de référence (appelés "taux indicatifs") publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,66% (état au 10 juin), soit 0,03 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63 %).

Le comparateur en ligne rappelle que les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe ont fortement fluctué ces derniers mois. "En mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans ont dépassé les 2%. Ils ont ensuite de nouveau baissé de manière significative en raison des craintes de récession. Les taux indicatifs actuels devraient déjà intégrer les attentes de futures baisses de taux de la BNS. Les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient ainsi avoir atteint leur point le plus bas", explique Dirk Renkert, spécialiste chez Comparis.

"Pour que les taux indicatifs continuent de baisser sensiblement, il faudrait que l'économie suisse entre en récession. Ce n'est pas le cas actuellement (...). Outre le risque de chaînes d'approvisionnement perturbées par les effets de la politique douanière, il se pourrait même que le nouvel endettement annoncé en Allemagne agisse à moyen terme comme un petit plan de relance et que les prix augmentent. Les taux d'intérêt du marché des capitaux pourraient à nouveau augmenter et s'étendre à la Suisse. Il y a alors un risque de nouvelle hausse des taux indicatifs des hypothèques à taux fixe en Suisse", poursuit le spécialiste.

En outre, les exigences plus élevées de Bâle III tendent à entraîner une augmentation des coûts de financement, que les banques répercutent sur les preneuses et preneurs d'hypothèques. La disparition de Credit Suisse permet également à UBS d'imposer plus facilement des marges plus élevées. Ces éléments plaident également pour un renchérissement des hypothèques à taux fixe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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