Économie
Le Conseil des Etats dit non à la privatisation de PostFinance
PostFinance ne devrait pas être privatisée pour le moment. Le Conseil des Etats n'est pas entré en matière mardi sur le projet du Conseil fédéral qui devait permettre à la filiale de la Poste de pouvoir octroyer des crédits et des hypothèques en toute autonomie.
La décision de non entrée en matière est tombée à l'unanimité. Le National doit encore se prononcer. Banque d'importance systémique avec près de 3 millions de clients et un patrimoine géré de 120 milliards de francs, PostFinance est l'un des principaux établissements financiers helvétiques.
Mais elle n'est pas autorisée à octroyer des crédits et des hypothèques, ce qui réduit sa capacité à constituer des fonds propres. Sa profitabilité à long terme est menacée.
Le gouvernement a donc proposé de lever l’interdiction d’octroyer des crédits et des hypothèques et, dans un deuxième temps, de privatiser Postfinance, filiale actuellement à 100% de la Poste - elle-même détenue à 100% par la Confédération. Cette solution devait lui permettre de réaliser des rendements conformes à la branche. Mais les sénateurs n’en ont pas voulu.
Service postal universel questionné
Le projet de révision de la loi sur l'organisation de la Poste ne propose pas de solutions satisfaisantes pour faire face à l'évolution de la Poste, a indiqué Hans Wicki (PLR/NW) au nom de la commission. Il faut d'abord se faire une vue d'ensemble et tirer au clair la question du service postal universel avant de pouvoir régler son financement.
Car une privatisation de PostFinance impliquerait sa séparation de la Poste. Cela remettrait en question la coopération étroite qui existe actuellement entre PostFinance et les autres unités du géant jaune, en particulier dans la fourniture du service universel dans le domaine des services postaux et du trafic de paiements.
Une commission d'experts qui a rendu en février dernier un rapport sur le service universel, estime en effet "essentiel que les mandats de service universel soient définis avant que ne soit prise la décision d'une privatisation partielle ou totale de PostFinance". Car les transactions en espèces doivent continuer à faire partie du service universel tant qu'il n'existe pas de moyen de paiement numérique présentant des caractéristiques comparables.
Des raisons divergentes pour le non
Droite et gauche ont avancé des raisons divergentes pour justifier leur opposition. Hansjörg Knecht (UDC/AG) ne veut pas de la concurrence de Postfinance en mains publiques pour les banques privées sur le marché des crédits et hypothèques. Car la privatisation n'interviendrait que dans un deuxième temps, une étape qui ressemble à un "cheval de Troie".
Pour Paul Rechsteiner (PS/SG), la privatisation présente plus de désavantages que d'avantages. La faiblesse des taux d'intérêts était le point de départ de cette révision. Mais l'inflation revient et les taux recommencent à remonter. Postfinance n'a pas besoin d'une privatisation, mais d'une position claire du Conseil fédéral sur son entreprise.
Une privatisation aurait des effets sur les clients mais aussi sur les 50'000 collaborateurs de la Poste, a relevé Stefan Engler (Centre/GR). Pour lui, c'est au Parlement de définir le service public assumé par La Poste. Il faut certes tenir compte de l'évolution technologique, mais il y a trois critères à retenir: couverture nationale des services, même qualité pour tout le monde et services à un prix abordable.
Semé d'embûches
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait conscience dès le départ qu'il serait difficile de trouver une majorité sur ce projet au vu des oppositions issues de toutes parts. Il s'agit maintenent de réorienter le service universel, des discussions qui s'annoncent difficiles. Le Conseil fédéral se prononcera d'ici l'été sur le rapport des experts.
Dans le même contexte, le Conseil fédéral souhaite que la Confédération octroie à la Poste une garantie de capitalisation de 1,7 milliard de francs à titre transitoire pour que Postfinance puisse satisfaire aux exigences en matière de fonds propres prévues par la législation "too big to fail". Avec la non-entrée en matière, ce volet est aussi renvoyé aux calendes grecques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Payerne: la rivière la Broye retrouve son cours naturel
Pionnier, le projet de renaturalisation d'un tronçon de la rivière la Broye en ville de Payerne (VD) est désormais achevé et a été inauguré jeudi. Il s'agit de la première revitalisation en milieu urbain réalisée dans le canton.
"Ces aménagements ambitieux mettent en oeuvre des mesures hydrologiques et biologiques afin de favoriser la biodiversité du site ainsi que l'accueil du public, tout en garantissant la sécurité de la population", explique la Ville de Payerne dans un communiqué. Les coûts s'élèvent à près de 2,2 millions de francs. Ils ont été subventionnés conjointement par la Confédération, le Canton et la commune de Payerne, précise-t-on.
La renaturation de la Broye en ville de Payerne s'inscrit dans la stratégie du Canton de Vaud de renaturation des cours d'eau, est-il rappelé. L'objectif fixé par la planification est de renaturer 150 km de cours d'eau vaudois. A ce jour, environ 25 km ont été réaménagés, indique le Canton.
Le projet en ville de Payerne, qui a débuté en 2019 en collaboration avec le Canton, avait plusieurs objectifs. Le principal était de renaturer et revitaliser la rivière de la Broye. Il s'agissait aussi d'aménager des zones accessibles au public pour améliorer la qualité de vie des habitants et les reconnecter avec leur rivière.
Désormais, ce nouvel emplacement offre des espaces de détente et de loisir au contact de la rivière et un nouveau parc public sur le thème de la Broye. Les travaux devaient également assurer une meilleure protection contre les crues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
SpaceX réussit la première sortie spatiale privée de l'histoire
SpaceX a réalisé jeudi la première sortie spatiale privée de l'Histoire avec sa mission Polaris Dawn. Deux membres d'équipage se sont aventurés hors de leur vaisseau dans leur combinaison blanche et grise, une image historique.
Sur une retransmission vidéo en direct de l'entreprise, le milliardaire américain Jared Isaacman, le commandant de la mission, a émergé en premier en dehors de la capsule, se tenant à une structure métallique installée sur l'avant de celle-ci pour l'occasion.
"C'est magnifique", a-t-il déclaré, alors qu'il se trouvait à environ 700 km d'altitude, soit bien plus haut que la Station spatiale internationale (ISS).
L'employée de SpaceX Sarah Gillis lui a ensuite succédé. Elle a également effectué des mouvements pour tester les toutes nouvelles combinaisons de SpaceX destinées à des sorties spatiales, l'un des principaux objectifs de la mission.
Tous deux sont restés environ une dizaine de minutes hors du vaisseau Dragon, qui a ensuite été re-pressurisé. La sortie s'est achevée environ une heure trois quarts après avoir commencé.
Deux autres passagers, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, ont aussi été exposés au vide spatial dès l'ouverture de l'écoutille du vaisseau, celui-ci n'étant pas équipé de sas.
Deux ans d'entraînement
Les combinaisons sont reliées par des cordons à la capsule pour fournir les membres d'équipage en oxygène.
La mission Polaris Dawn de l'entreprise d'Elon Musk a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, et avec sa participation financière, d'un montant non révélé. Elle marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace.
Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans d'entraînement pour se préparer.
Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes avaient jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.
Autour de l'ISS, ces sorties durent toutefois de longues heures, et les astronautes effectuent des tâches très techniques.
Risque
Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque" de la sortie de SpaceX "n'est pas de zéro, c'est certain", avait commenté avant son début Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici", avait-il souligné auprès de l'AFP.
Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été modifiées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.
Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.
SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire, son but affiché.
"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, avait dit en août Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4, lors d'une conférence de presse.
Exploration commerciale
La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.
Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester une communication laser par satellites entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink de SpaceX, fournissant internet depuis l'espace.
Ils doivent également réaliser quelque 36 expériences scientifiques.
Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi par Jared Isaacman, qui défend l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.
Le programme doit comporter trois missions au total. Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BCE baisse de nouveau ses taux, la suite reste ouverte
La Banque centrale européenne (BCE) a repris jeudi sa politique d'assouplissement du crédit à petits pas. L'institut d'émission de Francfort a procédé à une deuxième baisse de taux en trois mois, mais sans donner d'indication sur sa stratégie pour la suite.
Le taux de dépôt, qui fait référence car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, a été comme attendu réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%.
Le recul de l'inflation, à 2,2% en août en zone euro, plaidait en faveur d'un nouvel assouplissement, après celui de juin, de même que l'atonie de l'activité économique en Europe.
"Il est aujourd'hui opportun de faire un nouveau pas dans la réduction du caractère restrictif de la politique monétaire", ont estimé les gardiens de l'euro dans leur décision.
Le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain : comme attendu, le Conseil des gouverneurs n'a pas communiqué d'indications sur le rythme de l'assouplissement monétaire.
"La croissance des salaires dépassant largement celle de la productivité et l'inflation des services repartant à la hausse, le conseil des gouverneurs n'a aucune raison d'accélérer le rythme des baisses de taux ou de s'engager sur de nouvelles baisses de taux à ce stade", commente Sylvain Broyer, chef économiste chez S&P Global Ratings.
En abaissant son taux de référence, la BCE va influencer les conditions auxquelles les banques se prêtent entre elles et, par conséquent, les conditions d'emprunts, offrant un léger bol d'air pour apaiser les tensions sur le crédit immobilier et les prêts aux entreprises.
Après une phase de renchérissement du crédit sans précédent pour lutter contre une inflation exceptionnellement élevée, à la suite notamment de la guerre russe en Ukraine, les gardiens de l'euro avaient baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans.
Ils avaient alors pris de vitesse la Réserve fédérale américaine. Celle-ci devrait décider de sa première baisse de taux le 18 septembre, après avoir élevé le loyer de l'argent à des niveaux inédits depuis 2001.
Evaluer les risques
La BCE avait observé une pause en juillet, mais le contexte économique l'a poussée de nouveau à l'action : l'inflation est tombée sous la cible de 2% dans les deux principales économies, la France et l'Allemagne, alors que les hausses de salaires commencent à ralentir.
De plus, la croissance économique dans la zone euro a été légèrement révisée à la baisse, à 0,2% pour le deuxième trimestre 2024.
Les déclarations devant la presse de la présidente de la BCE jeudi après-midi vont être scrutées pour déceler de quel côté penche la "balance des risques", un sujet "pas encore consensuel" entre banquiers centraux de la zone euro, déclare à l'AFP Gilles Moec, chef économiste d'Axa.
Le débat oppose "ceux qui commencent a s'inquiéter d'un ralentissement prononcé de la demande", justifiant d'assouplir rapidement le coût du crédit, et "ceux qui considèrent que la remontée du pouvoir d'achat, permise par la désinflation, permettra de soutenir la consommation et qu'il n'y a donc pas d'urgence a agir de manière forte", explique-t-il.
Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ne donnent pas une indication claire : léger ajustement à la baisse de la croissance, maintien des anticipations d'inflation pour 2024 à 2026.
Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a récemment appelé à une approche prudente et progressive sur les taux pour éviter un retour de l'inflation.
Détail technique des décisions du jour : l'écart entre le taux de dépôt et le taux de refinancement des banques à une semaine a été réduit, passant de 50 à 15 points de base.
Le but de ce changement, annoncé en mars, est d'éviter une volatilité des taux sur le marché interbancaire quand la BCE aura réduit l'excès de liquidités dans le secteur bancaire, un processus qui devrait prendre des années mais que l'institut veut anticiper.
Le taux des opérations de refinancement (MRO), que les banques paient si elles doivent emprunter de l'argent à la BCE pour une semaine, est ainsi retombé à 3,65%, et celui sur les allocations sur un jour (MLF) à 3,90%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / awp
Économie
Un plan d'action cantonal pour accélérer la protection des sols
Vaud se dote d'un plan d'action pour protéger et valoriser ses sols afin de garantir à long terme leurs fonctions essentielles. Il a fixé huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, avec une première phase entre 2025 et 2030 reposant sur 80 actions concrètes.
"L'utilisation actuelle des sols, leur imperméabilisation par la construction, les pollutions et leur compaction par des engins contribuent à leur dégradation, ce qui compromet les services essentiels qu'ils rendent à la société", constate le gouvernement.
"En inscrivant la question de la préservation des sols au centre des politiques publiques, le Conseil d’Etat concrétise ainsi une mesure emblématique du Plan climat vaudois afin d'accroître les capacités d'adaptation et de résilience du territoire", indique-t-il jeudi.
La mise en oeuvre de ce plan s'accompagne d'une demande de crédit d'investissement total de six millions de francs au Grand Conseil, réparti en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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