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Suisse

Le Conseil fédéral ne veut pas interdire l'expérimentation animale

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L'initiative pour interdire l'expérimentation animale avait réuni plus 127'000 paraphes. Le Conseil fédéral la rejette et ne veut pas de contre-projet (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les expériences sur des animaux ne doivent pas être interdites en Suisse. Le Conseil fédéral a rejeté mercredi une nouvelle initiative populaire sur ce sujet, sans prévoir de contre-projet.

Le texte exige que les expériences sur les animaux ainsi que l'élevage et le commerce d'animaux destinés à de telles expériences soient interdits. Il provient d'une association alémanique, "Initiative pour l'interdiction de l'expérimentation animale CH", qui avait déposé plus de 127'000 signatures en novembre dernier.

Le comité estime que les expériences faites sur les animaux représentent une méthode de recherche insuffisante, non seulement sur le plan éthique mais aussi sur le plan scientifique. Ce sont 95% des médicaments déclarés appropriés lors de l'expérimentation animale qui ne fonctionnent pas chez l'être humain, selon lui.

Graves conséquences

Une telle interdiction aurait de graves conséquences, notamment en termes de santé, car l’expérimentation animale reste aujourd’hui la seule option dans de nombreux domaines de la recherche, estime le Conseil fédéral dans un communiqué. Cela rendrait par exemple impossible la réalisation de projets de recherche importants, comme le développement de nouveaux médicaments et de traitements contre le cancer ou les maladies neurologiques, cardiovasculaires et autres.

De plus, cela affaiblirait considérablement la Suisse en tant que pôle économique, scientifique et de formation. Cela freinerait des innovations médicales majeures, compromettant à long terme à la compétitivité de la Suisse.

Réglementation stricte

Le Conseil fédéral reconnaît qu’il est important de protéger les animaux utilisés dans le cadre de la recherche. Mais il préfère miser sur une réglementation stricte ainsi que sur la recherche d'alternatives, notamment par le biais du Centre de compétence suisse 3R. Ce principe vise à remplacer (replace) l'expérimentation animale en vue de réduire la souffrance animale (refine) et le nombre d'animaux utilisés (reduce).

Selon des chiffres récents de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, la science a utilisé en 2023 près de 600'000 animaux pour des expériences, soit une augmentation de 1,6% par rapport à l'année précédente. Dans 60% des cas, les animaux de laboratoire ont subi des contraintes, dont 28% dans des expériences du degré de gravité 1 et 2, et 5% pour le degré de gravité 3, le niveau le plus élevé.

Depuis 1985, le peuple suisse a déjà rejeté quatre initiatives populaires visant à interdire à divers degrés l'expérimentation animale, la dernière en 2022 à près de 80%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La monogamie, un régime lié à la concurrence pour l'héritage

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La monogamie n'a pas toujours été le modèle dominant (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les conflits autour des successions ont contribué à faire de la monogamie un modèle à succès. L'idée de léguer ses biens et ses terres sans partage a poussé les hommes à restreindre le nombre de leurs épouses.

C'est ce qui ressort d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Zurich dans la revue spécialisée "Pnas", et dont les résultats ont été publiés lundi.

Historiquement, la polygamie, qui consiste pour un homme à avoir plusieurs femmes, était le système matrimonial le plus répandu. Il devait permettre aux femmes de partager un homme privilégié avec d'autres afin d'assurer de meilleures conditions de vie à leurs enfants.

La raison pour laquelle la monogamie s'est imposée au fil du temps dans de nombreuses sociétés reste un mystère. Les chercheurs s'attendaient à ce que la polygamie soit plus fréquente dans les communautés agricoles caractérisées par de grandes différences de propriété et de statut social.

Ressources en jeu

Mais finalement, là où les ressources comme les terres agricoles devenaient rares, qu'elles étaient privées et transmissibles par héritage, la monogamie a pris le dessus. L'équipe de l'Uni de Zurich a analysé les données de 186 sociétés à travers le monde pour cette étude.

Selon les chercheurs, les hommes ont réduit le nombre de leurs épouses afin d'éviter le partage de l'héritage et d'assurer un avantage à leur descendance. Ils n'ont en revanche pas pu confirmer une autre théorie selon laquelle la monogamie favoriserait la stabilité sociale.

Cette hypothèse part du principe que la polygamie entraîne un surplus d'hommes célibataires, ce qui favoriserait la violence. La monogamie réduirait donc la concurrence entre les hommes et apporterait un avantage à la société. Les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve claire à l'appui de cette hypothèse.

Les résultats de l'étude remettent également en question l'hypothèse selon laquelle la monogamie serait principalement un héritage historique des sociétés européennes. L'analyse montre que la monogamie est apparue plusieurs fois dans les mêmes conditions de pénurie de ressources, indifféremment de la culture ou de la langue de la société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un spectacle de patinage artistique contemporain aux Bastions

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Rendez-vous mercredi 31 janvier à 14h00 à la patinoire des Bastions à Genève pour un spectacle gratuit de patinage artistique contemporain (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un spectacle de patinage artistique contemporain est organisé mercredi après-midi 31 décembre à la patinoire en plein air des Bastions, à Genève. Cette performance gratuite proposée par la Ville de Genève, sera assurée par la compagnie québécoise "Le Patin Libre".

"Le Patin libre casse les codes du patinage artistique classique pour nous offrir un moment de beauté et d’évasion", indique le Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Fondée en 2005, la compagnie est composée d'ex-patineurs de haut niveau qui ont quitté le carcan du show-business.

La représentation, qui aura lieu à 14h00 à 14h30, sera suivie d'animations participatives avec le public. Des patins peuvent être loués sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile

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Un nouveau Centre culturel pourrait voir le jour à Verbier (VS). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.

L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.

Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.

Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".

Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le franc devrait rester solide en 2026

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Selon les experts, la monnaie helvétique devrait poursuivre en 2026 sa tendance haussière qui dure depuis des années. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le franc ne faiblit pas, malgré le choc des droits de douane américains qui menaçait de frapper l'économie suisse. Selon les experts, la monnaie helvétique devrait poursuivre en 2026 sa tendance haussière qui dure depuis des années.

Quels arguments en faveur du franc?

Les experts citent comme principaux piliers du franc la stabilité politique, les excédents élevés de la balance courante, le faible endettement, une économie forte et très innovante, ainsi qu'une inflation très faible en Suisse. C'est pourquoi il est considéré depuis des décennies comme une valeur refuge, très prisée en période de crise.

Grâce à l'accord récemment conclu dans le conflit douanier avec les Etats-Unis, la Suisse a également pu éliminer une menace massive pour sa compétitivité par rapport à d'autres pays. Ce danger semble désormais écarté.

Qu'est-ce qui pourrait nuire au franc?

La réintroduction des taux d'intérêt négatifs pourrait affaiblir le franc. Récemment, des données sur l'inflation négative, les incertitudes sur les marchés financiers et dans le domaine politique ont alimenté les spéculations à ce sujet. Mais celles-ci ont été immédiatement dissipées par la Banque nationale suisse (BNS). En effet, les taux d'intérêt négatifs ont des effets secondaires importants, notamment sur la prévoyance vieillesse, ce que la BNS souhaite éviter.

Et le dollar?

Le billet vert s'est nettement affaibli sous les effets des droits de douane américains. Encore à 0,9132 franc pour un dollar début janvier, la paire de devises a continuellement chuté pour atteindre fin décembre 0,78960 USD/CHF.

"Méfiez-vous du dollar", prévient cependant Thomas Stucki, directeur des investissements à la Banque cantonale de Saint-Gall. Si le président américain Donald Trump parvient à prendre le contrôle de la Réserve fédérale américaine (Fed) et que la nomination du successeur du président de la banque centrale, Jerome Powell, suscite de nouveaux doutes quant à l'indépendance de l'institution, cela pourrait nuire davantage à la confiance dans le dollar. Une baisse du cours vers 75 centimes ne serait alors plus très loin, estime M. Stucki.

La banque Valiant s'attend certes à de nouvelles baisses des taux d'intérêt de la Fed l'année prochaine, mais continue de voir le dollar évoluer dans une fourchette comprise entre 79 et 81 centimes. UBS ne voit quant à elle aucune raison d'anticiper une nouvelle faiblesse marquée du dollar.

Un euro stable?

En revanche, l'euro s'est révélé globalement assez stable en 2025. La monnaie unique est actuellement cotée à 0,9287 franc, après avoir démarré l'année à 0,9395 EUR/CHF. Son cours a toutefois été très volatil, oscillant entre un peu moins de 92 et près de 97 centimes. Mi-novembre, l'euro a même atteint un plus bas historique à 0,91783 EUR/CHF.

La plupart des experts s'attendent désormais à une évolution latérale de l'euro. Selon Valiant, cela s'explique notamment par le fait que la Banque centrale européenne (BCE) a déjà intégré le niveau actuel des taux d'intérêt de 2% dans ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2026.

Selon Raiffeisen, l'euro offre certes des taux d'intérêt plus élevés que le franc, mais la banque coopérative table néanmoins sur un léger recul du cours euro-franc à 91 centimes d'ici fin 2026. Cette prévision s'explique par les perspectives économiques moroses dans l'UE et la volatilité des marchés.

L'évolution future de la monnaie unique européenne dépendra donc essentiellement de la mise en oeuvre effective du vaste programme d'infrastructures allemand et de sa capacité, conjuguée aux dépenses militaires colossales prévues en Europe, à relancer l'économie. L'euro pourrait alors se redresser quelque peu, selon Raiffeisen.

Vers un franc toujours solide

Le franc devrait rester fort et représenter un défi permanent pour l'économie suisse orientée vers l'exportation. "Surtout en combinaison avec les droits de douane plus élevés", avertit M. Heller. Cependant, l'économie d'exportation suisse a prouvé par le passé qu'elle était capable de faire face à cette situation.

Les consommateurs devraient, eux, se réjouir, qu'ils soient touristes d'achat dans les pays voisins ou voyageurs grâce à des effets de change substantiels selon les destinations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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