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Économie

L'économie helvétique blindée face au tumulte mondial (étude)

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Selon les économistes de Credit Suisse, la perte de pouvoir d'achat devrait rester dans l'ensemble "limitée" en 2022 malgré l'inflation, au vu de la bonne tenue du marché du travail. (archives) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'économie suisse se montre résistante face à un environnement difficile, entre les préoccupations liées à la guerre en Ukraine, une inflation galopante et une crise internationale de la dette qui se profile à l'horizon 2025.

A l'occasion de la publication mardi du moniteur suisse pour le deuxième trimestre 2022, les économistes de Credit Suisse ont maintenu inchangée à 2,5% leur prédiction de croissance du produit intérieur brut (PIB) helvétique pour l'année en cours.

Selon eux, la dynamique positive résultant de la levée des mesures anti-Covid continue de marquer l'activité économique, alors que les consommateurs restent enclins à acheter au vu de la "sécurité élevée de l'emploi individuel" et malgré la situation préoccupante en Ukraine.

"La hausse de l'inflation ne diminue pas le pouvoir d'achat dans notre pays", assurent les experts de la banque aux deux voiles. Et de relever qu'à la faveur de la croissance de l'emploi et d'un transfert vers des postes mieux rémunérés, la somme des salaires versés a augmenté de 3,9% au premier trimestre, alors que le renchérissement a été de 2,1%.

Le taux d'inflation devrait se maintenir au-dessus de 2,0% jusqu'à la fin de l'année pour atteindre une moyenne de 2,3%, croient savoir les auteurs de l'étude. Au vu de la hausse attendue de 1,7% pour l'emploi et de 0,8% pour les salaires, la perte de pouvoir d'achat pour l'ensemble des acteurs économiques devrait toutefois rester "limitée".

Les difficultés d'approvisionnement incitent par ailleurs les entreprises à étoffer leurs projets d'investissement. Se basant sur le dernier indice mensuel des directeurs d'achat (PMI), Credit Suisse rappelle que quatre sondés sur cinq ne s'attendent pas à un retour à la normale avant l'année prochaine, et près de deux sur trois craignent une chute de la production au cours des six prochains mois.

Crise de la dette en vue

Revenant sur la thématique du changement de cap attendu en matière de politique monétaire et de son impact sur les finances publiques les économistes de la banque aux deux voiles signalent qu'après la récession induite par la pandémie et les programmes de soutien en milliards, la dette publique a atteint un niveau record.

Ils se veulent cependant rassurants, affirmant que "les durées résiduelles élevées garantissent que les coûts de refinancement n'augmenteront que lentement, même en cas de hausse marquée des taux directeurs", et qu'à l'heure actuelle, la dette publique n'empêche pas les banques centrales de resserrer leur politique monétaire.

A plus long terme en revanche, la situation risque de se détériorer en raison du renversement de tendance qui se dessine pour le différentiel entre les taux d'intérêt et la croissance. Cela devrait être le cas aux Etats-Unis dès 2027, et en Espagne et en France l'année suivante. L'Italie sera confrontée dès mi-2025 au dilemme entre une consolidation nécessaire et une austérité nuisible pour la croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

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La contraction observée entre juillet et fin septembre est notamment attribuée à l'important secteur chimique et pharmaceutique. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration de droits de douane américains de 39% en août et le ralentissement de la conjoncture mondiale.

Le PIB s'est réduit de 0,5% entre juillet et fin septembre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui a publié lundi une estimation, corrigée des variations saisonnières et réalisée environ 45 jours après la fin d'un trimestre. Au deuxième trimestre, le pays avait affiché une croissance de seulement 0,1% comparé au partiel précédent et hors retombées des événements sportifs, après une croissance de 0,7% entre janvier et mars.

L'économie helvétique a donc produit encore moins de richesses qu'anticipé par les économistes consultés par AWP, qui tablaient sur une évolution entre -0,3% et +0,2% au troisième trimestre 2025 par rapport au précédent

"Plombée par un important recul de la création de valeur dans le secteur chimique et pharmaceutique, l'industrie dans son ensemble a connu une évolution négative", ont souligné les économistes fédéraux dans le document. La croissance dans le secteur des services a été inférieure à la moyenne.

En octobre, le Seco tablait sur une croissance du PIB de 1,3% en 2025, contre 1,2% lors de sa précédente estimation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

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Si la production industrielle helvétique a pris l'ascenseur au troisième trimestre, les recettes n'ont pas suivi. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une production en hausse. La construction, elle, a vu ses chiffres d'affaires s'éroder moins vite que sa production.

Le secteur secondaire dans son ensemble a accusé une contraction de 4,8% de ses recettes, quand la production a progressé de 1,9%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique.

La production manufacturière s'est enrobée de 2,4% et celle dans la construction s'est étiolée de 1,8%. Les chiffres d'affaires dans ces deux catégories d'activités ont reculé de respectivement 5,7% et 1,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

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Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse

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Le Conseil fédéral a annoncé un nouvel accord dans le conflit douanier avec le président américain Donald Trump (archives). (© Keystone/FR596 AP/LUIS M. ALVAREZ)

Les droits de douane imposés à la Suisse par le président américain Donald Trump passeront de 39 à 15%. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a décroché un accord après une visite éclair à Washington jeudi, a annoncé vendredi le Conseil fédéral.

"La Suisse et le Liechtenstein ont conclu avec les Etats-Unis une déclaration d'intention juridiquement non contraignante", a précisé le gouvernement.

La Suisse abaissera en même temps que les Etats-Unis ses droits de douane sur une palette de produits américains. Les entreprises suisses ont l’intention d’effectuer 200 milliards de dollars d’investissements directs aux Etats-Unis d’ici à la fin de 2028. Ces investissements recouvrent aussi des éléments qui renforcent la formation professionnelle.

"La Suisse n'a fait aucune concession qui limiterait sa capacité d'action ou sa neutralité", a annoncé le ministre de l'économie devant la presse.

Engagement constructif

Plus tôt dans l'après-midi, le Conseil fédéral avait annoncé avoir trouvé une solution sur le réseau social X. Il remercie le président américain Donald Trump "pour son engagement constructif".

Et de saluer la "bonne réunion" de jeudi entre le conseiller fédéral Guy Parmelin et le représentant de la Maison Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. Ce dernier a confirmé sur la chaîne CNBC qu'un accord avait été trouvé.

Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau de ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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