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Économie

L'économie suisse s'est quelque peu améliorée cet été

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L'activité économique a été en partie entravée par les conditions météorologiques, inhabituelles pour la saison et qui ont causé des perturbations dans les secteurs de la construction et de la restauration, relève l'enquête du Kof. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La conjoncture suisse s'est légèrement redressée au mois de juillet, selon le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique de Zurich. Cette amélioration provient essentiellement d'une évolution favorable dans l'industrie manufacturière.

"Cela est remarquable dans la mesure où l'industrie manufacturière souffre d'une faiblesse depuis un certain temps, dont elle a réussi à se libérer", en juillet, notent les économistes.

Ce secteur offre "une lueur d'espoir" dans une évolution par ailleurs modérée. Les bureaux d'étude annoncent par exemple une amélioration par rapport au mois précédent, dans un contexte commercial globalement assez stable depuis quelques mois, tandis que les affaires dans le secteur hôtelier restent quasiment inchangées.

Néanmoins, elles s'assombrissent dans tous les autres secteurs économiques étudiés, soit notamment la vente au détail ou de gros, la construction, les services financiers et d'assurance et, de façon minime, dans les autres services.

L'activité économique a été en partie entravée par les conditions météorologiques, inhabituelles pour la saison et qui ont causé des perturbations dans les secteurs de la construction et de la restauration, relève l'enquête du Kof, qui a tenu compte des réponses d'environ 4500 entreprises.

En ce qui concerne l'inflation des prix à la consommation, les entreprises anticipent par ailleurs que celle-ci se situe à court et moyen terme dans la fourchette cible de la Banque nationale suisse (BNS).

Elles prévoient d'augmenter leurs prix de vente "légèrement plus souvent qu'auparavant", selon le sondage. Dans l'ensemble toutefois, la hausse des prix est nettement plus faible qu'en hiver dernier et bien moins importante qu'en 2022.

Si les entreprises de l'industrie manufacturière et du commerce de détail sont légèrement plus nombreuses à vouloir augmenter leurs prix qu'auparavant, la tendance à la hausse des prix s'atténue légèrement dans l'hôtellerie-restauration et de façon plus marquée dans le secteur des autres services. "Ainsi, un scénario de forte hausse des prix des services semble moins probable", affirment les experts.

Concernant leurs attentes en matière d'inflation générale des prix à la consommation au cours des douze prochains mois, la valeur moyenne est de 1,6%, comme au trimestre précédent. Sur cinq ans, les entreprises prévoient une inflation inférieure à 2%, que la BNS définit comme limite supérieure pour la stabilité des prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une personne a survécu au crash du 787 d'Air India (autorités)

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Le Boeing Air India flight AI171 devait emmener 242 passagers et membres d'équipage. (© KEYSTONE/EPA/SIDDHARAJ SOLANKI)

Une personne a survécu au crash du 787 d'Air India à destination de Londres qui s'est écrasé jeudi avec 242 passagers et membres d'équipage après son décollage de l'aéroport d'Ahmedabad, en Inde, a indiqué à l'AFP un représentant des autorités sanitaires.

"Oui, nous confirmons qu'il y a un survivant", a déclaré Dhananjay Dwivedi, secrétaire principal du département de la santé de l'Etat du Gujarat, dans le nord-ouest de l'Inde. Il est "actuellement soigné" à l'hôpital, a-t-il ajouté.

L'appareil, un long courrier de type Boeing 787, a décollé à 13h39 locales (10h09 suisses) et s'est écrasé juste après son envol "hors du périmètre de l'aéroport" après avoir émis un appel d'urgence, a précisé la direction dans une déclaration. Il est tombé sur un quartier résidentiel, comprenant des bureaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

PostFinance recrute un ancien dirigeant de Credit Suisse comme CFO

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Postfinance a choisi un ancien dirigeant de feu Credit Suisse pour s'occuper de ses finances (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

PostFinance a trouvé un remplaçant pour son chef financier (CFO) Kurt Fuchs, qui a démissionné fin février. Ancien dirigeant de feu Credit Suisse, Claudio Gaugler prendra ses fonctions le 1er septembre.

Agé de 40 ans, M. Gaugler intégrera ainsi le comité directeur du bras financier de La Poste. Il jouit d'une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans le domaine des finances et a occupé depuis 2010 des postes à responsabilités chez Credit Suisse et UBS, en Suisse et à l'étranger, précise PostFinance dans un communiqué publié jeudi.

Il était depuis 2023 le directeur financier de Credit Suisse Asset Management, l'unité de gestion d'actifs, et a "entre autres supervisé l'intégration financière dans UBS" après la reprise de l'ex-numéro deux bancaire helvétique par son concurrent en mars 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Conseil national rejette l'initiative SSR

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L'initiative SSR a été déposée en avril 2023 (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La redevance radio-TV, actuellement fixée à 335 francs par an, ne doit pas être abaissée à 200 francs. Le National a rejeté jeudi, par 116 voix contre 74, l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR). Il a également refusé tout contre-projet.

L'initiative de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers (usam) et des Jeunes PLR veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an. Elle demande aussi d'exonérer toutes les entreprises. "Enfin", il sera possible de restituer du pouvoir d'achat à la population et aux entreprises, a lancé Roger Golay (MCG/GE).

Manfred Bühler (UDC/BE) a comparé la SSR à "un trop grand arbre". Plusieurs de ses branches n'ont "plus rien à voir avec le service public", a-t-il déclaré, citant les droits de retransmission sportifs ou le divertissement. Les médias privés peuvent prendre le relais dans ces domaines, selon lui.

Cohésion du pays

En dehors de l'UDC et d'une partie du PLR, les oratrices et orateurs ont qualifié l'initiative tour à tour de périlleuse, dangereuse, irréaliste, irresponsable ou encore arriériste. "Il ne s'agit pas d'une réforme, mais d'un démantèlement de la cohésion nationale, de ce qui unit les deux côtés de la Sarine et les deux côtés du Gothard", a déclaré Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE) pour la commission.

Les opposants à l'initiative ont défendu une information accessible, indépendante, pluraliste et dans toutes les langues du pays. Ils ont plaidé pour conserver la diversité médiatique en Suisse.

Les partisans au texte ont également dit défendre cette diversité médiatique. Ils tenaient au moins à un contre-projet indirect visant à rendre plus efficace le service public dans le domaine de la radio et de la télévision. Benjamin Fischer (UDC/ZH) a demandé "enfin un réel débat de fond" sur le mandat de la SSR.

La proposition de l'UDC n'a pas passé la rampe, bien qu'elle ait reçu des voix PLR. Damien Cottier (PLR/NE) a demandé d'éviter d'avoir "un géant SSR qui impose ses règles aux médias privés", qui ne se battent pas à armes égales alors qu'ils font aussi du bon travail.

De son côté, le PS voulait aussi un contre-projet, direct cette fois, afin de financer la radio et la télévision via un fonds indépendant alimenté par la TVA. Il n'a reçu le soutien que des Vert-e-s.

300 francs d'ici 2029

Le Conseil fédéral était aussi opposé à l'initiative. Il propose toutefois un contre-projet au niveau de l'ordonnance. La redevance doit passer à 312 francs en 2027, puis à 300 en 2029 pour les ménages privés. Pour les ménages collectifs comme les homes, la taxe passera de 670 francs à 624 en 2027, puis à 600 francs en 2029.

Le chiffre d'affaires permettant une exonération pour les entreprises est aussi revu à la hausse, de 500'000 francs à 1,2 million. Ainsi, dès 2027, environ 80% des entreprises soumises à la TVA ne paieront plus la redevance.

Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Royaume-Uni: le PIB recule plus qu'attendu en avril

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Le Royaume-Uni a connu en avril, mois de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douanes, la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,3% en avril, mois d'entrée en vigueur de hausses d'impôts sur les entreprises et de certains droits de douane américains, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les ambitions de croissance du gouvernement.

L'économie britannique a été pénalisée par le secteur des services et de l'industrie manufacturière, précise l'Office national des statistiques (ONS) jeudi dans son rapport mensuel.

Après avoir progressé de 0,2% au mois de mars, et de 0,7% pour le premier trimestre dans son ensemble, le PIB a baissé en avril plus qu'attendu par les économistes.

Cette marche arrière de l'économie intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement travailliste de ses grandes orientations budgétaires pour les années à venir, avec notamment des milliards de livres d'investissements censés doper une économie atone.

"Notre mission première est de générer de la croissance", a réagi jeudi dans un communiqué la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a reconnu que "ces chiffres sont clairement décevants" mais assure que les investissements prévus amélioreront la situation.

Mme Reeves avait présenté mercredi ses choix de dépenses pour les années à venir, privilégiant clairement la santé et la défense, tandis que les affaires étrangères et les transports devront se serrer la ceinture.

Le gouvernement a aussi assoupli ses règles budgétaires pour s'autoriser à investir davantage et espère que 113 milliards de livres (133 milliards d'euros) supplémentaires sur cinq ans dans la tech, la défense ou le nucléaire viendront doper la croissance.

Mais des hausses d'impôts, notamment des cotisations patronales, entrées en vigueur en avril, ont pesé sur l'économie, selon des entreprises citées par l'ONS. Les chiffres du marché de l'emploi pour le même mois, publiés mardi, faisaient état d'une progression du taux de chômage, à 4,6%.

Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump, ce qui a fortement pesé sur les exportations du pays vers les Etats-Unis.

Le Royaume-Uni a ainsi connu en avril "la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis, avec des baisses observées sur la plupart des types de biens, suite à la récente introduction de droits de douane", selon Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

Dans ce contexte, "l'activité économique devrait rester atone jusqu'à la fin de l'année", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK. "Cependant, la solidité relative des finances des ménages devrait soutenir les dépenses et constituer un moteur essentiel de la croissance" pour le reste de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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