Économie
L'économie britannique fait un peu mieux que prévu en novembre
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L'économie britannique a fait un peu mieux que prévu en novembre, affichant une légère progression pour le deuxième mois consécutif, sans pour autant lever les craintes sur une économie au bord de la récession.
Le produit intérieur brut (PIB) britannique a légèrement progressé de 0,1% en novembre, dans la foulée d'une hausse de 0,5% le mois précédent.
Mais si l'on regarde ensemble les trois mois achevés fin novembre, l'économie s'est contractée de 0,3% par rapport aux trois mois précédents, a précisé vendredi l'Office national des statistiques (ONS) dans un communiqué.
L'économie a profité en novembre de la bonne santé du secteur "des télécommunications et de la programmation informatique", mais aussi "des pubs et des bars" alors que "les gens sont sortis pour regarder les matchs de la Coupe du monde", a résumé sur Twitter Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l'ONS.
En revanche, certains pans de l'industrie manufacturière, notamment l'industrie pharmaceutique, se sont contractés sur la période, de même que les transports et la poste, "en partie à cause de l'impact de grèves" touchant ces secteurs, a noté M. Morgan.
L'économie britannique avait connu un creux particulièrement marqué en septembre, à cause notamment d'un jour de congé national pour les obsèques de la reine Elizabeth II, ce qui a contribué à la baisse du PIB sur trois mois, a indiqué l'ONS.
Les économistes s'attendaient à une légère contraction du PIB en novembre, alors que plusieurs prévisions, notamment de la Banque d'Angleterre, ont assuré que le pays était déjà en récession.
D'après l'une des définitions classiques, il faut deux trimestres consécutifs de recul du PIB pour parler de récession, et le PIB britannique a baissé de 0,3% au troisième trimestre.
Entreprises inquiètes
La légère hausse en novembre risque d'être trop faible pour changer la donne sur le quatrième trimestre: "une hausse de 0,1% sur une base mensuelle ressemble fortement à une stagnation plutôt qu'une croissance réelle", estime Sophie Lund-Yates, analyste de Hargreaves Lansdown.
"L'idée que le Royaume-Uni entrera bientôt officiellement en récession est encore très probable", et après les dépenses réalisées à l'approche de Noël, "il y a un vrai risque maintenant que les consommateurs se serrent la ceinture", prévient-elle.
Les entreprises britanniques sont elles aussi inquiètes, car si "l'économie a mieux tenu que prévu en novembre, les données (publiées par l'ONS vendredi) ne peuvent masquer les problèmes sous-jacents", souligne la principale organisation patronale britannique, CBI.
L'inflation élevée "affecte gravement les budgets des ménages" et met "d'intenses pressions sur les coûts" des entreprises, ce qui se répercute sur "les dépenses de consommation et les projets d'investissement", qui baissent, selon l'organisation.
"La question pour le gouvernement maintenant n'est pas de savoir si nous allons tomber en récession, mais quelle sera sa durée et sa sévérité", estime la CBI.
Le pays doit "s'en tenir au plan visant à réduire de moitié l'inflation cette année afin que l'économie reprenne sa croissance", a assuré de son côté le Chancelier de l'Echiquier (ministre des Finances) britannique, Jeremy Hunt, dans un communiqué.
Le gouvernement plafonne notamment les factures d'énergie cet hiver, alors que les hausses des prix de l'électricité et du gaz contribuent à doper une inflation qui frôle les 11% dans le pays, alimentant une sévère crise du coût de la vie.
Mais selon les Chambres de commerce britanniques (BCC), "pour renouer avec la croissance à long terme, les entreprises devront voir la suppression des barrières commerciales, en particulier avec l'UE, des investissements dans les infrastructures publiques et des mesures pour améliorer leur accès à un personnel dûment qualifié".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
USA: les ventes au détail reprennent des couleurs en juin
Les ventes au détail aux États-Unis sont reparties à la hausse au mois de juin, faisant même mieux qu'anticipé par les marchés, tirées par l'automobile, le bâtiment et les achats en boutiques, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.
En juin, les ventes au détail ont progressé de 0,6% sur un mois, pour atteindre 720,1 milliards de dollars, après avoir trébuché de 0,9% le mois précédent (données inchangées).
C'est nettement mieux que ce qu'attendaient les analystes, dont les prévisions tablaient sur une reprise plus modeste, de l'ordre de 0,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.
Sur un an, les ventes au détail sont en croissance de 3,9%.
"Le rapport ne montre aucun signe de faiblesse dans les dépenses des consommateurs. Après le vortex de mai, juin représente un retour à la normale", a estimé dans une note le chef économiste de HFE, Carl Weinberg.
Selon Michael Pearce, économiste pour Oxford Economics, la hausse cache cependant des variations avec "des dépenses discrétionnaires, comme le voyage ou l'hôtellerie, hésitantes" alors que les achats dans "les magasins d'électronique et d'ameublement, principalement concernés par les droits de douane, sont en recul".
L'économie américaine est traditionnellement tirée par la consommation des ménages et ces derniers avaient reporté leurs achats après l'annonce de forts droits de douane.
La pause sur l'ensemble des taxes douanières au-delà du seuil de 10% ont pu inciter les Américains à réaliser les achats importants avant de voir ces taxes se matérialiser de nouveau.
Surtout, le mois de juin avait marqué la détente des relations commerciales entre Pékin et Washington, après une hausse des tensions consécutives à la mise en place des droits de douane dits "réciproques" voulus par le président américain Donald Trump, début avril.
La Chine avait répliqué avec un niveau de droits de douane identique entraînant une surenchère entre les deux premières puissances économiques mondiales. Les produits chinois entrant aux États-Unis ont été, un temps, taxés à hauteur de 145%, avant de se voir ramenés à 30% mi-mai.
Dans le détail, le secteur automobile, qui avait fortement chuté en mai après l'entrée en vigueur des droits de douane sectoriels spécifiques, a repris des couleurs, en hausse de 1,2%. Une partie de ces droits de douane ont été provisoirement mis de côté concernant les véhicules provenant du Canada et du Mexique.
Le secteur des matériaux de construction, qui avaient également souffert le mois précédent, a récupéré une partie de ses pertes, avec une hausse des ventes de 0,9%, mais reste toujours orienté à la baisse sur un an (-1,1%).
Les ventes dans les magasins de proximité ont de leur côté poursuivi sur la tendance positive observée le mois précédent, à un rythme cependant moins marqué (+1,8%), les consommateurs profitant encore des inventaires constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane et la possible hausse des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
UBP voit son bénéfice net reculer au premier semestre
Union Bancaire Privée (UBP) a enregistré un bénéfice net de 120,7 millions de francs au premier semestre de l'année, en baisse de 12,6% sur un an. L'intégration des activités de deux acquisitions a conduit à une augmentation des charges.
Le produit d'exploitation a progressé de 9,7% pour atteindre 736,0 millions, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. Le résultat net des opérations d'intérêts a progressé à 265,2 millions (+9,1%), tandis que les opérations de commissions et des prestations de services ont rapporté 404,2 millions (+9,2%).
La hausse des charges d'exploitation (+16,0%) est essentiellement due aux coûts non récurrents liés aux deux acquisitions réalisées en Suisse et au Royaume-Uni. Les charges de personnel augmentent de 13,1%, sous l'effet notamment du renforcement des équipes des départements conformité et gestion des risques, ainsi que des intégrations en cours, a précisé la banque.
Les avoirs sous gestion se sont inscrits en forte hausse, pour atteindre 171,7 milliards de francs à fin juin, en progression de 17,3 milliards (+11,2%) par rapport à fin décembre 2024. Cette hausse s'explique principalement par l'intégration des activités de Société Générale Private Banking (Suisse) et de SG Kleinwort Hambros.
Majorité des actifs en dollars
"L'effet du dollar est important sur UBP, car la base d'actifs en devise américaine est importante. Plus de 60% des actifs sont en dollars. Il y a eu 13,2 milliards d'actifs en moins juste pour le change, mais cela a été compensé par la performance des marchés, l'activité des clients et surtout la hausse des actifs sous gestion", a expliqué un porte-parole du groupe bancaire à l'agence AWP.
"La hausse des actifs a porté mécaniquement les commissions de gestion. Le courtage était plutôt actif en début d'année pour ralentir en avril depuis l'annonce de Donald Trump", a-t-il ajouté. "Le meilleur scénario serait que le dollar s'apprécie de nouveau. Mais il faut retrouver une stabilité et de la visibilité surtout sur les politiques économiques et l'environnement géopolitique général."
Pour 2025, "les perspectives ne sont pas négatives car les activités sont bonnes. Nous nous attendons à un contexte similaire, ni amélioration ni dégradation".
Nouveaux talents
Concernant les deux acquisitions importantes, "l'intégration de la partie suisse s'est parfaitement déroulée et la migration informatique a eu lieu fin mai conformément au plan. Pour la partie Royaume-Uni, l'intégration est en cours, pour se finaliser d'ici fin novembre", a détaillé le porte-parole.
En matière de politique de recrutement, "les récentes acquisitions ont permis l'intégration de nombreux collaborateurs de talent au sein des équipes de la banque. Il n'y a pas de plan de recrutement en cours hormis la région Asie où nous restons très actifs".
Enfin en termes de sites, "les acquisitions ont contribué à l'augmentation de nos bureaux, avec Guernesey et Gibraltar par exemple".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Baisse du nombre de postes vacants au 2e trimestre
Le nombre de postes vacants a baissé de 3% sur un an au deuxième trimestre, après la légère reprise du marché de l'emploi observée en début d'année.
Les métiers de l'informatique et dans l'administration, ainsi que les postes commerciaux sont particulièrement touchés, tandis que la demande de main-d'oeuvre se stabilise dans la santé et l'assistance.
"La situation de l'économie suisse reste tendue compte tenu de la politique commerciale protectionniste des Etats-Unis, des incertitudes mondiales et de la faible dynamique d'investissement", a souligné le patron d'Adecco Suisse, Marcel Keller, dans une étude publiée jeudi.
Selon ce dernier, le recul de l'indice de l'emploi compilé par le géant du placement de personnel et de l'indicateur de l'emploi du centre de recherches conjoncturelles KOF "indique une stagnation sur le marché de l'emploi suisse qui se reflète aussi dans la hausse du chômage et dans l'évolution modérée de l'emploi".
L'institut zurichois avait estimé qu'une "reprise modérée" de l'économie et du marché de l'emploi devrait intervenir au plus tôt fin 2025.
Santé et services recherchés
Par branche, l'informatique souffre particulièrement, avec une chute de l'emploi de 31% au premier semestre en raison du "ralentissement de l'économie, l'automatisation et l'utilisation croissante de l'IA".
Les métiers de la vente, de l'administration et du commerce ont quant à eux enregistré une baisse de 24% en raison de la transformation numérique, de l'automatisation et de la suppression des tâches administratives routinières.
A l'inverse, le domaine de la santé a enregistré une hausse du nombre d'offres d'emploi de 9% sur les six premiers mois de l'année et les services à la personne une progression de 7%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les exportations suisses reculent entre avril et juin
Le commerce extérieur de la Suisse a reculé au deuxième trimestre, tant au niveau des exportations que des importations, après le record du trimestre précédent. Le secteur des produits chimiques et pharmaceutiques a été la principale cause de ce repli.
Entre avril et juin, la balance commerciale a bouclé sur un excédent de 13,4 milliards de francs, selon les chiffres dévoilés jeudi par l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les exportations désaisonnalisées se sont contractées de 5,3% (réel -1,4%) par rapport au premier trimestre à 70,1 milliards, pendant que les importations ont reculé de 7,1% (réel -4,5%) à 56,7 milliards de francs.
Au 2e trimestre, c'est à nouveau le secteur des produits chimiques et pharmaceutiques qui a principalement contribué au recul des exportations. Après deux semestres de forte croissance, les exportations dans cette branche ont en effet reculé de 9,6%, dont plus d'un tiers est venu de la baisse des livraisons de médicaments.
La bijouterie et joaillerie ainsi que le secteur textiles, habillement et chaussures ont quant à eux également souffert. A l'inverse, l'horlogerie (+2,6%) ainsi que le secteur machines et électronique (+1,4%) ont vu leur chiffre d'affaires progresser en 2025 pour la deuxième fois consécutive, alors que les trimestres précédents étaient caractérisés par une tendance à la baisse.
Poids de la chimie-pharmacie
Concernant les importations, les produits chimiques et pharmaceutiques ont, de loin, le plus pesé sur ce résultat, avec une chute de 14,2%. Les arrivages de produits énergétiques ont également enregistré une contraction marquée (-15,1%, en raison des prix), à l'image, dans une moindre mesure toutefois, des entrées de métaux et d'instruments de précision. Le recul cumulé de ces trois secteurs s'est chiffré à 676 millions de francs.
Sur le seul mois de juin, les exportations désaisonnalisées ont progressé de 8,6% (réel +6,1%) pour atteindre près de 23 milliards de francs. Les exportations de produits chimiques et pharmaceutiques ont été les principales raisons de cette croissance.
Les importations ont pour leur part légèrement reculé de 1,5% (réel +0,7%) pour s'établir à 18,7 milliards. La balance commerciale a bouclé en juin avec un excédent de 4,3 milliards de francs
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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