Économie
Les actionnaires d'UBS confirment Colm Kelleher à la présidence
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L'assemblée générale d'UBS s'est tenue mercredi à Bâle dans le calme. Rassurant face aux incertitudes liées à la reprise de l'éternel rival, le président du numéro un bancaire helvétique, Colm Kelleher, a obtenu la confiance des actionnaires.
Le directeur général sortant Ralph Hamers, remettant son mandat au vétéran Sergio Ermotti, a lui été chaleureusement applaudi.
Dans son allocution introductive, Colm Kelleher s'est attelé à mettre les 1125 actionnaires présents dans la halle St-Jacques en confiance devant la lourde et périlleuse tâche que consiste l'absorption du rival Credit Suisse. En bon commerçant, l'Irlandais a assuré que le programme de rachats d'actions, en cours au moment de l'annonce de la transaction et suspendu en raison de cette dernière, reprendra dès que possible.
Une partie des actions déjà rachetées par UBS doit être utilisée en vue de l'échange de titres prévu pour acquérir de Credit Suisse, a confirmé M. Kelleher. La transaction, orchestrée par la Confédération et annoncée dans l'urgence le 19 mars, accorde aux actionnaires du numéro deux bancaire helvétique une action UBS contre 22,48 titres Credit Suisse en leur possession. En attendant, les rachats d'actions sont temporairement suspendus et reprendront "le plus rapidement possible", a dit M. Kelleher.
"La transaction représente la première fusion de deux banques d'importance systémique mondiale. Son exécution, loin d'être facile, comporte un risque énorme", a reconnu Colm Kelleher, qui préside UBS depuis avril 2022, ayant alors succédé à Axel Weber. Mais il s'agit aussi "d'un nouveau départ pour la banque combinée et l'ensemble de la place financière suisse, qui offre aussi de grandes opportunités", a souligné le banquier irlandais qui a oeuvré 30 ans durant pour le géant américain Morgan Stanley.
Stratégie claire
La stratégie d'UBS est claire et ne sera pas affectée par l'acquisition de Credit Suisse, a-t-il souligné. Même si l'intégration représente désormais la priorité du conseil d'administration et de la direction de l'établissement, cela ne signifie pas que les autres initiatives de croissance seront mises en veilleuse, a-t-il complété.
M. Hamers a mis en exergue les opportunités qu'offre la reprise de Credit Suisse: une banque disposant au total de 5000 milliards de dollars d'avoirs sous gestion dans la gestion de fortune et d'actifs va voir le jour et UBS renforcera encore son assise. "A cela s'ajoutent les deux banques suisses. De ce fait, la reprise apporte encore plus de fonds de clients, encore plus de collaborateurs, encore plus de clients - et donc aussi plus de responsabilités", a poursuivi le Néerlandais. "Je suis sûr qu'UBS assumera cette responsabilité avec soin".
Reconnaissant le lourd défi que constitue la fusion entre UBS et Credit Suisse, Ralph Hamers a déclaré que la banque aux trois clefs a déjà démontré son savoir-faire face aux changements. Dans ce contexte, le conseil d'administration a cherché un autre profil pour mener la banque, portant à la surprise générale son choix sur l'ancien patron de la banque entre 2011 à 2020, Sergio Ermotti.
"J'ai - comme vous le savez - offert ma démission dans l'intérêt de l'entreprise et de ses parties prenantes, dans l'intérêt de la Suisse et de son secteur financier", a rappelé M. Hamers. "Je suis confiant dans le fait que le nouveau CEO Sergio Ermotti, fort de ses succès et de son expérience, conduira la banque en toute sécurité à travers cette prochaine phase".
L'emploi inquiète
Désigné il y a une semaine, le Tessinois âgé de 62 ans a pris ses fonctions à l'issue de l'assemblée générale, son prédécesseur quittant les siennes sous les applaudissement. Parmi les actionnaires, la fondation Ethos, par la voix de son directeur Vincent Kaufmann, a averti des risques que planent sur l'emploi, la presse ayant récemment évoqué jusqu'à 30'000 suppressions de postes.
M. Kaufmann a réclamé le maintien d'autant d'emplois que possible et la mise en place de plans sociaux généreux. La banque aux trois clés employait fin 2022 quelque 73'000 personnes au niveau mondial, alors que son concurrent malheureux en comptait près de 50'000. En Suisse, les deux établissements emploient respectivement environ 16'000 salariés.
Après avoir largement accepté les comptes de l'exercice 2022 et le rapport sur les rémunérations, les propriétaires ont accordé leur confiance à l'ensemble des administrateurs. Colm Kelleher a été réélu à une majorité de 89,9% des voix. Les autres administrateurs ont eux été confirmés avec plus de 94% des voix chacun, la meilleure élection revenant au vice-président Lukas Gähwiler avec un score soviétique de 97,2%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'ex-vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé
L'ancien vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé le 1er décembre à l'âge de 85 ans, comme l'indique notamment un avis de décès publié dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
M. Rudloff était considéré comme l'un des architectes du marché international des euro-obligations. Il a marqué de son empreinte la banque d'investissement de Credit Suisse First Boston pendant de nombreuses années et a ensuite été président du conseil d'administration de la banque d'investissement du groupe britannique Barclays. En 2003, il a été l'un des cofondateurs du groupe de gestion de fortune indépendant Marcuard Heritage à Zurich, dont il a parfois assuré la présidence.
Dans l'avis de décès publié par la NZZ, l'entreprise d'investissement TBG AG a rendu hommage à M. Rudloff en tant que membre de longue date du conseil d'administration, qui a marqué le développement de l'entreprise pendant plus de trois décennies avec "clairvoyance, intégrité et engagement". "On perd un conseiller apprécié et un ami sincère dont on honore la mémoire", peut-on lire dans l'avis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
France: suspension de la réforme des retraites rétablie
Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécu dans un scrutin à suspense, l'Assemblée y a réintroduit l'emblématique suspension de la réforme des retraites.
Son avenir reste suspendu à un vote très incertain sur l'ensemble du projet de loi mardi.
Une autre mesure explosive, le gel des pensions de retraite et des minimas sociaux, a été largement rejetée vendredi par les députés, qui s'y étaient déjà opposés en première lecture. Mais elle avait été partiellement rétablie au Sénat, en quête d'économies.
Ce même Sénat s'était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Les députés l'ont rétablie par 162 voix contre 75.
Ils devraient terminer l'examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a proposé dans l'hémicycle que le vote sur la partie "dépenses" du texte se tienne lui aussi mardi. Juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.
L'adoption d'un budget pour la Sécurité sociale est loin d'être gagnée.
Vendredi la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L'alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre.
LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions du camp gouvernemental.
Le scrutin a été marqué par une faible affluence, notamment chez les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI).
Résultat "pas reconductible"
"Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d'aujourd'hui n'est pas reconductible" mardi, alerte un cadre macroniste. "Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd'hui, ça ne passerait pas mardi", abonde un député socialiste.
Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement.
Même s'il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d'ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a salué "le travail de concertation" avec les forces politiques.
Jeudi, l'exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d'une hausse de CSG sur les revenus du capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d'un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d'euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.
Quel déficit ?
Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions.
"Finalement, le grand perdant de la soirée, c'est le déficit de la sécurité sociale, (...) parce que là, on engrange des recettes en moins, on engrange des dépenses en plus", a déploré tard vendredi le député Horizons Frédéric Valletoux.
Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le déficit de la Sécurité sociale pour 2026 après le vote supprimant le gel des retraites et des minima sociaux a été virtuellement porté à 22,5 milliards d'euros (en ne prenant pas en compte les transferts prévus des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l'air).
Or la cible pour le gouvernement était un déficit à 20 milliards.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a par ailleurs assuré vendredi qu'il n'y aurait aucune augmentation - ni dans le budget ni par décret - des franchises médicales.
L'exécutif envisage aussi de remonter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (l'Ondam) "jusqu'à +2,5%" (contre +2% jusqu'ici).
Jeudi, Sébastien Lecornu avait martelé qu'en l'absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à "29 ou 30 milliards" d'euros sur l'ensemble de 2026.
Pressé par plusieurs ténors de son camp d'activer l'article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, il l'a de nouveau exclu.
En parallèle, le Sénat poursuit, lui, l'examen du budget de l'Etat, s'attaquant au volet des "dépenses" après avoir largement adopté jeudi la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4000 postes d'enseignants voulue par le gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
Présenter ses produits liquides en quantité limitée et son ordinateur portable avant de prendre l'avion à Zurich ne sera plus nécessaire dès l'été prochain. Le plus grand aéroport de Suisse introduit des scanners de nouvelle génération pour ses contrôles de sécurité.
Les passagers de l'aéroport de Zurich découvriront les nouveaux scanners progressivement dès lundi prochain. Le rez-de-chaussée, secteur dévolu aux contrôles de sécurité, en sera alors entièrement équipé. Les points de contrôle des autres étages suivront par la suite.
Bouteilles de 2 litres dès l'été 2026
Grâce aux nouveaux scanners, liquides et appareils électroniques peuvent rester dans les bagages. Ils n'ont plus à y être présentés séparément. Les engins détectent les objets en 3D et non plus seulement en 2D. Ce système de détection plus performant équipe déjà plusieurs aéroports dans le monde. Il permet notamment de détecter des explosifs solides et liquides.
"C'est un grand bond en avant dans la technologie des contrôles", s'est réjoui vendredi Reto Lanz, chef adjoint des contrôles de la police de l'aéroport, face aux médias réunis sur place. Une autre innovation attend les voyageurs: une fois le contrôle passé, les conteneurs pour bagages à main retournent automatiquement à leur point de départ.
Pour l'instant, la limitation des produits liquides à des récipients de 100 ml reste en vigueur, en attendant que les quatre étages du secteur des contrôles soient équipés des nouveaux scanners. D'ici à l'été prochain, tous les scanners auront été remplacés. Il sera alors possible de transporter des liquides dans des récipients contenant jusqu'à deux litres. L'Union européenne a levé, depuis l'été dernier, toute limitation en la matière pour les contrôles avec les nouveaux scanners.
Nouvelle détection corporelle
Les centaines d'images réalisées par scanners pour chaque bagage sont analysées dans une pièce séparée en cas de doute ou d'objet suspect. Ce contrôle à distance permet d'accélérer davantage encore le flux des passagers.
L'acquisition des nouveaux équipements de sécurité coûte 34 millions de francs à l'aéroport. Des scanners de fouille corporelle en font également partie. Ils détectent des objets métalliques et remplacent en grande partie les fouilles manuelles.
Un pictogramme à taille humaine y montre à chaque personne où se placer et comment se positionner. En cas de détection, il indique aussi dans quelle zone du corps un objet suspect se trouve. "Mais il faut continuer à vider ses poches et à enlever sa veste", précise Reto Lanz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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