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Économie

Les banques suisses et européennes en forte baisse à la Bourse

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Les chutes en Bourse sont liées en partie aux difficultés que rencontre la Silicon Valley Bank, établissement californien proche du secteur technologique. (Archives) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Les valeurs financières suisses et européennes étaient sous pression vendredi matin, faisant reculer les places boursières. Elles étaient plombées par les inquiétudes des investisseurs après les difficultés rencontrées par la banque américaine SVB Financial Group.

Vers 10h05, Credit Suisse, lanterne rouge du SMI, plongeait de 4,9% et UBS de 4,8%, dans un indice vedette SMI en recul de 1,5%, à 10'788 points, après un plus bas du jour à 10'775,65 points. D'autres titres comme Julius Bär (-3,9%), Vontobel (-1,9%), EFG (-2,2%) et Swissquote (-5,0%) souffraient aussi.

Ailleurs en Europe, la Bourse de Paris chutait de 1,77%, Londres de 1,62%, Francfort de 1,68% et Milan 2,06% vers 9h40. Société Générale reculait de 5,41% à Paris, Deutsche Bank de 8,23% à Francfort, Unicredit de 4,75% à Milan, Barclays de 5,48% à Londres.

Jeudi soir, les trois indices de Wall Street ont perdu plus de 1,5% à cause des difficultés que rencontre la Silicon Valley Bank, établissement californien proche du secteur technologique.

SVB Financial Group a annoncé mercredi une augmentation de capital importante et la vente dans la précipitation d'actifs, ce qui lui a valu une perte estimée à 1,8 milliard de dollars. Il cherche ainsi à augmenter ses liquidités pour renforcer son bilan, fragilisé par des retraits de clients, eux-mêmes en difficulté par la hausse des taux d'intérêt.

Les craintes des investisseurs ont été renforcées par le fait que la maison mère d'une autre banque, Silvergate Bank, avait annoncé mercredi que l'établissement allait être mis en liquidation.

Propagation rapide

"Alors que la chute de Silvergate Capital était principalement liée aux cryptoactifs et n'a pas suscité d'inquiétudes pour le reste du secteur bancaire, le plongeon de SVB a alimenté les craintes que le reste des banques puisse également connaître des problèmes similaires", s'inquiète Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

"Nous avons connu des taux zéro pendant plusieurs années et les banques ont fonctionné d'une certaine manière", commente Jens Nordvig, d'Exante Data and Market Reader. "Certaines banques vont rencontrer des difficultés face à un environnement totalement différent".

Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management, se veut cependant rassurant et explique que" le risque de contagion des petites aux grandes banques est faible" compte tenu de la réglementation actuelle.

En Asie également, les titres financiers ont été pénalisés dans le sillage de la chute de Wall Street.

Les investisseurs sont par ailleurs nerveux avant la publication du rapport sur l'emploi américain de février, dont les données seront scrutées par la Réserve fédérale américaine (Fed) et pourraient être décisives pour décider de l'ampleur de la prochaine hausse des taux de l'institution.

Ces chiffres "pourraient nous éclairer davantage sur la solidité de l'économie américaine", souligne Stephen Innes, analyste de SPI AM.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Bourse suisse: les indices en verve pour finir une belle année 2025

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Au bilan annuel, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une belle progression de 14,37%. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a bouclé sa dernière séance de l'année sur une note positive. Au bilan annuel, le tableau est également réjouissant, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une progression de 14,37%. Le SLI a lui gagné 11,80% et le SPI 17,88%.

A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l'approche du Nouvel An.

Pour Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades, ce compte rendu pourrait agir comme un catalyseur au vu des faibles volumes. "Si les intervenants devaient y déceler le signe d'une politique monétaire encore plus expansionniste, ils pourraient lancer prématurément le feux d'artifice de la Saint-Sylvestre", a estimé l'expert, avertissant cependant qu'un indice sur une politique plus restrictive pourrait par contre se solder par des "ventes massives".

Le SMI a terminé en hausse de 0,20% à 13'267,48 points, avec un plus haut à 13'285,32 et un plus bas à 13'206,52. Le SLI a avancé de 0,23% à 2143,31 points et le SPI de 0,19% à 18'219,49 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé, huit reculé et Nestlé et SGS ont fini inchangées.

Alcon (-0,4%) a fini lanterne rouge, derrière le bon Lindt et Novartis (chacun -0,3%).

L'autre poids lourd pharma, Roche (+0,2%) a gagné un peu de terrain.

En performance annuelle, Roche (+28,5%) et Novartis (+23,6%) ont fait nettement mieux que le géant alimentaire de Vevey (+5,2%) qui a annoncé mardi la vente des 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre. Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties.

Dans le camp des gagnants du jour, UBS et Richemont viennent en tête avec une progression de 0,9% chacun. Sur un an, l'action de la grande banque a gagné 33,3% et celle du groupe de luxe 24,8%.

Le podium annuel est composé d'Holcim, médaille d'or avec une progression de 70,1%, et ce après la séparation et la mise en Bourse de ses activités américaines Amrize (-0,1% ce mardi) fin juin dernier.

La médaille d'argent revient à Galderma (+61,1% sur l'année, +0,2% ce mardi) qui a fait son entrée au SLI en septembre dernier.

Sandoz Group (+55,6% sur l'année, +0,2% ce mardi) a terminé sur la troisième marche du podium annuel.

Dans le fond du classement annuel, on trouve le fabricant d'aides auditives Sonova (-30,1%), le chimiste de la construction Sika (-24,7%) et le numéro un mondial des parfums et arômes Givaudan (-20,7%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde

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Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4,460 milliards pour le Japon. (archive) (© KEYSTONE/EPA/DIVYAKANT SOLANKI)

L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.

La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.

"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.

"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".

Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.

Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.

Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.

La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.

Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.

Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.

Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.

La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie

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La vente des derniers actifs en Russie de Citigroup devrait être bouclée dans la première partie de 2026. (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.

La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.

Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).

Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.

AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.

Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.

Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.

Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les perspectives conjoncturelles s'éclaircissent encore

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Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/LOUIS DASSELBORNE)

Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.

L'activité manufacturière est optimiste pour les prochains mois, alors que les exportateurs et la consommation sont plus prudents.

Le baromètre conjoncturel de l'institut KOF, qui évalue les anticipations économiques des prochains mois, a grimpé de 1,7 point sur un mois à 103,4 points en décembre, selon un communiqué publié mardi.

Cet indicateur très suivi des milieux économiques dépasse ainsi son niveau de février (103,3 points), soit avant la proclamation en avril du "Liberation day" par le président américain Donald Trump où l'indice avait chuté à son niveau le plus bas (95,5 points) de l'année.

Dans l'industrie et la construction, la tendance est positive, ont relevé les experts du centre d'études zurichois, notamment pour les perspectives d'emploi, de stocks et de marche des affaires. L'activité de production et les entrées de commandes se trouvent cependant sous pression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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